Réalisateur : Jim Abrahams.
Scénariste : Jim Abrahams, Greg Norberg et Michael McManus.
Producteur : Peter Abrams et Robert L. Levy.
Compositeur : John Frizzell.
Société de production : Touchstone Pictures et Tapestry Films.
Distributeur : Buena Vista Pictures.
Sortie USA : 24 juillet 1998.
Sortie française : 16 décembre 1998.
Titre original : Mafia! / Jane Austen’s Mafia !.
Durée : 1h24.
Budget : 10 millions de dollars.
Recette mondiale : 27,7 millions de dollars.
Recette USA : 19,9 millions de dollars.
Entrées françaises : 89 692 entrées.
Résumé.
L’ascension de Vincenzo Cortino durant 80 ans pour devenir le parrain de la mafia de Las Vegas.
Casting.
Anthony Cortino : Jay Mohr (VF : Michel Mella).
Vincenzo Cortino : Lloyd Bridges (VF : William Sabatier).
Diane Steen : Christina Applegate (VF : Rafaèle Moutier).
Joey Cortino : Billy Burke (VF : Joël Zaffarano).
Cesar Marzoni : Tony Lo Bianco (VF : Patrick Floersheim).
Pepper Gianini : Pamela Gidley (VF : Micky Sébastian).
Vincenzo Cortino (enfant) : Jason Fuchs (VF : Jackie Berger).
Sal Gorgonzola : Vincent Pastore (VF : Jacques Frantz).
Narducci : Andreas Katsulas (VF : Bernard Tiphaine).
Achats.
Affiches.
Images.
En savoir plus.
Le prince de Sicile est dédié à Lloyd Bridges, qui joue ici son dernier rôle et qui est décédé avant la sortie du film en salles.
Notre critique de Le prince de Sicile.
Une parodie des films de mafia ainsi que d’autres films au passage, de quoi s’amuser normalement.
D’après monsieur Larousse, la définition de parodie est : « Imitation satirique d’un ouvrage sérieux dont on transpose comiquement le sujet ou les procédés d’expression ». On doit donc retrouver l’aspect comique. On le cherche encore en réalité. La séquence d’ouverture de Le prince de Sicile nous montre le style d’humour dont on va avoir droit entre grotesque, scatophile, lourdingue et bas de gamme. En effet, l’intégralité des gags du film sont d’une lourdeur affligeante et surtout absolument pas drôle. Soit parce que ça sent le réchauffé, soit parce que c’est tellement exagéré qu’on est plus choqué par tant de débilités que par le fait de vouloir rire.
Même les clins d’oeil à d’autres films cultes tel que E.T, Les dents de la mer ou Forrest Gump n’ont aucun intérêt et servent sûrement juste à dire « eh, faut qu’on rentre dans la case « parodie » ».
Le pire, c’est que le casting de Le prince de Sicile est convaincant dans leur rôle respectif mais les personnages n’ont rien d’attirants. On se moque complètement de leur sort et encore plus celui du rôle principal. On n’a pas grand chose à dire sur eux au final.
Vu qu’on parcourt 80 ans du personnage, la réalisation est dans ce sens assez bonne en alternant les époques pour mieux faire avancer l’intrigue. Sauf qu’on a du mal à saisir le parti pris artistique. On a droit à des passages sérieux qui rendraient presque le film intéressant puis on a les phases « parodiques pas drôles » qui plombe le tout. Un déséquilibre total.
Le prince de Sicile est une parodie complètement ratée.
