Réalisateur : Tim Kelleher.
Scénariste : Tim Kelleher et Greg Fields.
Producteur : Kevin Inch.
Compositeur : Shirley Walker.
Société de production : Brillstein-Grey Entertainment et Walt Disney Television.
Distributeur : ABC.
Sortie USA : 15 février 1998.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : The Garbage Picking Field Goal Kicking Philadelphia Phenomenon.
Durée : 1h30.
Budget : Inconnu.
Résumé.
Barney Gorman est éboueur et une grande force de frappe au pied. Repéré par les Eagles de Philadelphie, il intègre l’équipe en tant que butteur.
Achats.
À venir.
Casting.
Barney Gorman : Tony Danza (VF : Inconnue).
Marie Gorman : Jessica Tuck (VF : Inconnue).
Gus Rogenheimer : Art LaFleur (VF : Inconnue).
Bubba : Jaime Cardriche (VF : Inconnue).
Monsieur Gorman : Al Ruscio (VF : Inconnue).
Randolph Pratt : Ray Wise (VF : Inconnue).
Sélectionneuse : Julie Stewart (VF : Inconnue).
Danny Gorman : Gil Filar (VF : Inconnue).
Images.
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Vidéos.
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Univers.
À venir.
En savoir plus.
Le tournage s’est déroulé au Canada.
Notre critique de Le parfum du succès.
Sport, Disney, des éléments souvent vus dans les studios et on espère de l’originalité.
C’est plutôt le contraire, on est dans du déjà-vu inintéressant qui plus est. On est dans l’esprit des comédies de la firme aux grandes oreilles des années 1960 mais trente ans plus tard l’effet ne prend plus. Le scénario répond en plus à une structure très prévisible : le gars invisible, la chance, les moqueries, le succès, la chute, le retour en grâce. En plus de ne pas être drôle, les messages portés sont trop simplistes que toute personne peut changer facilement son destin. On regrette plutôt le rabaissement du métier d’éboueur qui est montré comme n’étant rien et honteux et qu’il faut avoir un gros chèque pour être respectable. Les intrigues secondaires n’apportent rien au fil conducteur et on s’ennuie assez souvent jusqu’à une conclusion prévisible qui n’apporte aucune émotion.
Le casting n’a rien d’exceptionnel mais il fait le job. Barney est limite plus sympathique en éboueur, étant simple et heureux, qu’en joueur de football où le succès lui monte à la tête et le détourne de sa famille. Il en devient détestable en reniant ce qu’il était pour une image de luxe et de paillettes. Même s’il fait volte-face, c’est surtout malgré lui. On ne s’attache pas à lui car il manque de développement. Sa famille est à peine exploitée dans le film tandis que le coach est l’archétype du brailleur grincheux. Les coéquipiers sont aux abonnés absent à part son colocataire qui est mis en avant même il n’est là que pour être le pote obèse qui ne pense qu’à manger…
Pas grand chose à signaler sur la réalisation qui n’apporte rien de spécifique pour se démarquer des autres productions sportives. Tout est trop classique. Même les séquences de match manquent de dynamisme et on voit que ce sont plus des images d’archives que des images tournées pour l’occasion du téléfilm. Il y a aussi une déception sur la bande originale qui est oubliable et ne parvient même pas à faire vivre l’intensité des matchs et qui est complètement absente lors des passages qui auraient été améliorés grâce à la mélodie.
Le parfum du succès est rance et proche de l’échec.
