Le justicier aux deux visages.

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Affiche Poster justicier deux visages dr syn alias scarecrow

Réalisateur : James Neilson.
Scénaristes : Robert Westerby.
Producteurs : Walt Disney, Bill Anderson, Hugh Attwooll.
Compositeur : Gerard Schurmann.
Société de production : Walt Disney Productions.
Distributeur : Buena Vista Distribution Company.
Sortie anglaise : 22 décembre 1963.
Sortie USA : 21 novembre 1975.
Sortie Française : 11 août 1965.
Titre original : Dr. Syn, alias the Scarecrow.
Durée : 1h38.
Budget : Inconnu.
Recette mondiale : Inconnue.
Recette USA : Inconnue.
Entrées françaises : Inconnue.

Résumé.

En 1775, dans la région de Romney Marsh, dans le comté du Kent, en Angleterre, les sujets du roi George III sont abattus et appauvris par les différentes mesures toutes plus abusives les unes que les autres prises à leur encontre. Le pasteur Christopher Syn, vicaire  de la paroisse de Dymchurch, décide alors de former une bande de rebelles et de devenir « L’Épouvantail », un justicier masqué qui se joue des collecteurs d’impôts du Roi.

Casting.

Christopher Syn / Scarecrow : Patrick McGoohan (VF: Jean-Pierre Duclos).
Sexton Mipps / Hellspite : George Cole (VF : Michel Gudin).
Simon Bates : Tony Britton (VF : Inconnue).
Squire Thomas Banks : Michael Horden (VF : Inconnue).
Roi George III : Eric Pohlmann (VF : Inconnue).
Katharine Banks : Jill Curzon (VF : Michèle André).
Général Pugh : Geoffrey Keen (VF : Jacques Berthier).
Frank Fragg : Alan Dobie (VF : Jean-Claude Balard).

Achats.


En savoir plus.

Le justicier aux deux visages est issu du même procédé utilisé pour Signé Zorro. En effet, il ne s’agit pas d’un scénario original mais d’une compilation de différents extraits issus des trois épisodes de la série télévisée L’Epouvantail, diffusée dans plusieurs pays. C’est ainsi qu’aux Etats-Unis, les trois épisodes ont d’abord été diffusés en entier sur la chaine de télévision NBC en 1964 dans l’émission Walt Sisney’s Wonderful World of Color et leur compilation n’a été disponible en salles qu’en 1975, onze ans après la sortie britannique.

image justicier deux visages Syn alias Scarecrow

L’histoire provient des livres Doctor Syn de Russell Thorndike.

Notre critique de Le justicier aux deux visages.

Une compilation cinématographique de différents épisodes télévisées, c’est souvent casse-gueule.

image justicier deux visages Syn alias Scarecrow
image justicier deux visages Syn alias Scarecrow

Malheureusement, c’est le cas ici. Le fait de ne prendre que quelques scènes de différents épisodes de la série fait que l’histoire est assez déconstruite. On a du mal à comprendre et à adhérer aux agissement de l’Épouvantail, une sorte de Robin des Bois. De plus, le film manque de rythme à cause d’une histoire peut captivante. On ne voit pas assez l’aspect justicier et quand il est montré, ce n’est pas très héroïque. Puis ce n’est pas le genre de film qui aurait dû avoir une romance et pourtant il y en a une, de manière très discrète mais complètement inutile. De plus, la conclusion de Le justicier aux deux visages est trop abrupte et n’offre pas de réelle fin. Comme si c’était une coupure publicitaire et la suite juste après.

Ce fameux Épouvantail justement s’offre une bonne introduction mais il dispose du charisme uniquement à cause de sa tenue et non de son comportement. On a du mal à s’attacher à lui ou à ses convictions. De plus, son rire est trop caricatural pour le rendre crédible. Quant à son alter-ego dans la vie réelle, il est lui au contraire plus intéressant car manipulateur derrière sa fonction respectable. Concernant les autres personnages, ils sont peu mis en avant et au final n’ont pas assez de présence pour les rendre utiles.

image justicier deux visages Syn alias Scarecrow
image justicier deux visages Syn alias Scarecrow

La réalisation est pourtant bonne dans l’ensemble mais pêche plutôt par sa bande originale peu réussie et surtout trop cliché pour donner les effets de surprise.

Le justicier aux deux visages n’est pas une grande réussite malgré un personnage qui avait du potentiel.

La note de Fabien


Une histoire qui aurait du rester une série et non une compilation ciné.Le justicier aux deux visages.