Réalisateur : James Algar.
Scénaristes : James Algar, Winston Hibler et Ted Sears.
Producteurs : Walt Disney et Ben Sharpsteen.
Compositeur : Paul Smith.
Société de production : Walt Disney Productions.
Distributeur : Buena Vista Distribution.
Sortie USA : 10 novembre 1953.
Sortie française : 8 septembre 1954.
Titre original : The Living Desert.
Durée : 1h09.
Budget : 300 000 dollars.
Recette mondiale : 4 millions de dollars.
Recette USA : 2,6 millions de dollars.
Entrées françaises : 3 633 584 entrées.
Résumé.
Le désert est un milieu difficile à vivre avec des journées chaudes et des nuits froides, alternant entre sécheresse et fortes pluies. La faune doit s’adapter dans cet environnement.
Casting.
Narrateur : Winston Hibler (VF : Inconnue).
Achats.
À venir.
Affiches.
Images.
En savoir plus.
Paul Kenworthy est un naturaliste à qui on doit les images de ce tout premier True-Life Adventures. Lors de son doctorat, il présente un film sur les insectes dans le désert. Walt Disney lui propose de tourner de nouvelles images dans le désert afin d’en faire un long documentaire.
Suite à des désaccords avec son distributeur RKO Radio Pictures, ceux-ci refusant de distribuer cette nouvelle série, Walt Disney décide de fonder son propre réseau de distribution et fonde Buena Vista Distribution et permet ainsi de faire connaître les True-Life Adventures.
Le désert vivant remporte l’Oscar du meilleur film documentaire en 1953.
Le tournage s’est déroulé en Californie, dans l’Utah et en Arizona.
Notre critique de Le désert vivant.
Un voyage dans le désert pour y découvrir ses animaux et sa façon de vivre.
Le désert vivant remplit parfaitement son rôle informatif en nous montrant plusieurs espèces animales survivre dans un environnement hostile. Même si on profite de quelques animaux de tailles moyennes, on est plus souvent au ras du sable pour observer les plus petits. On en apprend beaucoup sur la manière qu’ils ont pour se défendre mais aussi attaquer, parfois des animaux plus gros ou plus dangereux qu’eux.
Il y a aussi un côté plaisant dans la mise en scène. En effet, l’ensemble est assez ludique par sa manière d’être narrée. La voix française est idéale en étant posée mais captivante, sans faire dans le magistral ou la surenchère. On savoure beaucoup mieux les images qui sont d’ailleurs assez belles à voir malgré l’époque. On est vraiment au cœur de l’action jusque dans les terriers des petits animaux. Le seul regret serait la scène de la danse nuptiale des scorpions. Ce n’est pas la musique utilisée qui dérange mais le fait que la vidéo part en marche avant et arrière afin de faire croire à une chorégraphie.
Le désert vivant est au final un très bon documentaire enrichissant et intemporel.
