L’âge de glace : les aventures de Buck Wild.

Réalisateur : John C. Donkin et Marshall Fels Elliott.
Scénariste : Ray DeLaurentis et William Schifrin.
Producteur : Denise L. Rottina.
Compositeur : Batu Sener.
Société de production : 20th Century Animation.
Distributeur : Disney+.
Sortie USA : 28 janvier 2022.
Sortie française : 25 mars 2022.
Titre original : The ice age : adventures and the Buck wild.
Durée : 1h21.
Budget : Inconnu.

Résumé.

Buck, Crash et Eddie se lancent dans une mission préhistorique pour sauver le monde perdu de la domination des dinosaures.

En savoir plus.

L’âge de glace : les aventures de Buck Wild est annoncé lors du Disney Investor Day de décembre 2020.

C’est un spin-off de la franchise L’âge de glace.

Notre critique de L’âge de glace : les aventures de Buck Wild.

Avec la fermeture de Blue Sky Studios, ce nouvel opus de la franchise L’âge de glace est un peu attendu au tournant.

Il est intéressant de s’attarder plus sur les personnages secondaires qui ont ainsi leur propre histoire, donnant un renouveau à la saga. Même si évidemment il y a en intrigue secondaire nos héros habituels. Globalement, le film est divertissant mais reste assez axé jeunes enfants. C’est un peu dommage car le scénario se veut trop simple et n’approfondi pas grand chose. C’est même trop prévisible. La domination des dinosaures n’est pas développée et on ne comprend pas trop tous les enjeux qui ne donnent pas de tension. Pourtant le début du film partait très bien avec des thématiques importantes comme ce qu’est une famille, le besoin d’autonomie, la peur de se lancer, de se faire confiance à soi-même… autant de sujets qui sont tout au long du long-métrage bien trop survolé voire oublié. L’humour est bien présent mais est même trop abondant qu’on finit par se lasser. Le jeune public sera conquis mais pour les plus grands, ça laissera un peu trop de marbre.

Les vrais héros du film sont Crash et Eddie. Débutant comme deux personnes voulant vivre par eux-mêmes et libres, ne comprenant pas la notion de règles de leur famille adoptive. Ils vont alors gagner en maturité malgré leurs facéties interminables car ils vont apprendre à grandir. Ils sont d’ailleurs bien plus touchants lorsqu’ils sont sérieux que lorsqu’ils font des blagues à outrance. L’autre héros est bien évidemment Buck. Cet aventurier qui aime sa solitude se rend compte justement que ça lui pèse. Ils sont ainsi complémentaires, reflétant chacun la vie de l’autre. L’arrivée de Z est l’autre aventurière intrépide mais elle apparait trop tard pour qu’elle soit bien développée. Quant à l’antagoniste, c’est une caricature du grand méchant et manque de charisme. On retrouve évidemment le petit groupe phare qui apparaissent dans des séquences pour la mission de sauvetage et chacun reste égal à lui-même bien que ce soit Ellie qui gagne en épaisseur car on découvre bien plus sa personnalité.

On le sait, la franchise de L’âge de glace a un style graphique assez simple. Cependant, il aurait été souhaitable quand même de rehausser le niveau technique. On a l’impression de regarder un film d’animation d’il y a vingt ans quand ce n’était que les débuts. Les décors sont plats, vides et peu texturés (comme l’herbe qui est juste une couleur verte avec deux brins qui se battent en duel pour donner de l’épaisseur). Tout semble figé et manque de vie. Même les fourrures des animaux sont en retrait, faisant trop artificiels. L’animation en revanche tient bien la route comme la réalisation qui se veut dynamique. On retient aussi beaucoup la bande originale qui offre de très belles mélodies aussi bien dans l’action que dans l’émotion.

L’âge de glace : les aventures de Buck Wild pêche encore par son graphisme mais reste un film sympathique pour les enfants.