L’âge de glace 4 – la dérive des continents.

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Résumé.

Une dizaine d’années ont passé chez les membres du clan. Pêche, la fille de Manny et Ellie, est désormais une adolescente qui n’en fait qu’à sa tête, ayant bien du mal à s’entendre avec ses parents. La famille de Sid vient lui rendre visite, le temps d’un petit tour pour se débarrasser auprès de lui de l’infatigable grand-mère, et puis s’en va. Scrat, poursuivant encore et toujours son gland avec autant de malchance, va (de nouveau) provoquer une catastrophe : la dislocation des plaques tectoniques et la dérive des continents. Manny, Sid et sa grand-mère, et Diego, vont être séparés du reste du clan, lorsqu’un morceau de glace se fissure. Ils vont donc devoir tenter de rentrer chez eux, sur ce minuscule morceau, emmenés au large. Une bande de pirates sans vergogne ne leur facilitera pas la tâche. Parmi eux, Kira, une tigresse intrépide dont Diego va tomber amoureux.

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Au départ, ce quatrième volet de la saga devait être nommé Ice Age: Th4w (L’Âge de glace : le dégel). Il était prévu que Manny, Sid et le reste du clan se retrouvent pris dans la glace, et qu’ils se réveillent lors du dégel, à notre époque, dans un musée ! Cette idée a été depuis abandonnée, mais ressortira-t-elle un jour lors d’un sixième opus ?

La 20th Century Fox a surfé sur la vague, en 2012, de la victoire du film « The Artist » aux Oscar, en diffusant une bande annonce, « The Scratist », reprenant tous les attraits du film : muet, en noir et blanc et musique entrainante. Mais Scrat, lui, est toujours aussi gaffeur !

Dans le film, quand Scrat tombe vers le noyau de la Terre, il voit Buck seller Rudy, le dinosaure antagoniste du troisième volet.

Lors de la dérive du clan sur le morceau de glace, Sid, assoiffé (et avant de boire de l’eau de mer), s’exclame : « De l’eau, partout partout et pas une goutte à boire ! ». Il s’agit d’une référence au poème La Complainte du vieux marin de Samuel Taylor Coleridge : « Water, water, everywhere / Nor any drop to drink ».

La Scratlantide est une référence évidente à l’Atlantide, et Ariscratle, l’écureuil parlant, est une parodie d’Aristote.

Notre critique de L’âge de glace 4 – la dérive des continents.

Voici l’avant dernier volet (pour le moment) des aventures de notre clan tant aimé. Une dizaine d’années ont passé et Pêche, la fille de Manny et Ellie, est désormais adolescente et donne bien du fil à retordre à ses parents. Sid va avoir la surprise de voir sa famille venir lui rendre visite : ses parents, son frère et sa grand-mère seront là, mais seule cette dernière restera auprès de lui, les autres souhaitant seulement « s’en débarrasser » et partir aussitôt. Certains seraient effondrés, mais Sid n’est guère étonné et accuse vite le coup. Son insouciance et sa gouaille légendaires seront vite de retour ! Scrat va de nouveau provoquer un cataclysme planétaire et provoquer la dérive des continents.

L’âge de glace 4 – la dérive des continents s’inscrit sans nul doute, par la volonté des auteurs, bien plus dans l’action que dans l’émotion. Entre tentative pour le clan (à part Ellie et Pêche) de revenir sur leur lieu de vie après la dérive des continents, d’échapper à la bande de pirates, et les aventures « annexes » (Diego tombe amoureux de Kira, la tigresse du clan des pirates, la « mémé » de Sid leur mène la vie dure mais va finir par leur permettre de se sauver, Pêche tombe amoureuse…), les péripéties s’enchaînent frénétiquement.

De nouveaux personnages sont de nouveau au rendez-vous : la famille de Sid, les amis de Pêche (dont Louis, son meilleur ami, et Ethan, le garçon qu’elle convoite), et toute la bande de pirates. Parmi eux, le Capitaine Gut et Kira sont les plus mis en avant. Bien que ces nouveaux protagonistes soient fort sympathiques, on peut regretter qu’il n’y en ait pas cette fois-ci qui sortent véritablement du lot, à l’image de Buck de l’opus précédent. En effet, on aurait apprécié qu’il reste auprès des membres du clan, mais cela est certainement dû à la volonté des auteurs, qui souhaitent de toute évidence renouveler à chaque volet les personnages « secondaires », afin de ne pas lasser les jeunes (télé)spectateurs.

Les répliques fusent dans cet épisode de la saga, et elles sont plus que jamais percutantes et hilarantes : « Si je ne m’en sors pas, trouvez-moi une fiancée et dites-lui que je l’aime ! » (Sid) ; « C’est quoi l’espérance de vie pour ce type d’animal ? » (Diego, parlant de Mémé) ; Une enfant à Ellie : « Quand vous buvez de l’eau, est-ce que ça a un gout de crotte de nez ? » sont entres autres, à se tordre de rire.

Côté décors, on peut également explorer d’autres lieux, tels que l’océan, le monde sous-marin, une île déserte… Quant à la bande originale, on retrouvera durant L’âge de glace 4 – la dérive des continents quelques numéros musicaux, comme la « Chanson des pirates », interprétée par Jennifer Lopez, Peter Dinklage, Nick Frost ou encore Alain Chabat. Le titre « Master of the Seas », écrit par Adam Schlesinger, sert de présentation à l’équipage des pirates. Le générique de fin, « We are », permet au casting composé de nombreux chanteurs/rappeurs de s’en donner à cœur joie puisque Jennifer Lopez, Keke Palmer, Nicki Minaj ou encore Queen Latifah, y ont, entre autres, prêté leurs voix.

Bien que la saga commence à s’essouffler quelque peu, L’âge de glace 4 – la dérive des continents reste néanmoins très distrayant dans son ensemble, notamment grâce à des répliques truculentes. Il se place cependant un niveau en dessous du précédent opus, qui était excellent.