Réalisateur : Brian Percival.
Scénariste : Michael Petroni.
Producteur : Ken Blancato, Christoph Fisser, Henning Molfenter, Karen Rosenfelt et Charlie Woebcken.
Compositeur : John Williams.
Société de production : Fox 2000 Pictures, Sunswept Entertainment, TSG Entertainment, The Blair Partnership, Studio Babelsberg et Ingenious Media.
Distributeur : 20th Century Fox.
Première mondiale : 3 octobre 2013 (Mill Valley).
Sortie USA : 15 novembre 2013.
Sortie française : 5 février 2014.
Titre original : The Book Thief.
Durée : 2h11.
Budget : 35 millions de dollars.
Recette mondiale : 76,6 millions de dollars.
Recette USA : 21,5 millions de dollars.
Entrées françaises : 126 894 entrées.
Résumé.
En pleine montée du nazisme, Liesel est adoptée par les Hubermann. Un jour, ils hébergent un juif. Afin de l’occuper, Liesel lui lit des livres.
Casting.
Liesel Meminger : Sophie Nélisse (VF : Orphée Silard).
Hans Hubermann : Geoffrey Rush (VF : Patrick Floersheim).
Rosa Hubermann : Emily Watson (VF : Isabelle Gardien).
Max Vandenburg : Ben Schnetzer (VF : Félicien Juttner).
Rudy Steiner : Nico Liersch (VF : Henri Bungert).
Ilsa Hermann : Barbara Auer (VF : Hélène Arié).
Barbara Steiner : Carina N. Wiese (VF : Natacha Muller).
Le narrateur : Roger Allam (VF : Christian Gonon).
Achats.
Affiches.
Images.
En savoir plus.
La voleuse de livres est l’adaptation du roman éponyme de Markus Zusak publié en 2005.
Le tournage s’est déroulé de février à avril 2013 en Allemagne.
Notre critique de La voleuse de livres.
Un sujet fort avec une approche originale, de quoi être bien intéressant.
Le scénario tient effectivement très bien la route avec une certaine légèreté dans son ensemble sans pour autant adoucir la gravité de l’époque. Le fait de voir le film à travers les yeux d’une enfant permet de donner une autre vision des événements là où nous on sait ce qu’il se passe. Cela permet d’avoir un contexte historique tout en découvrant la vie de Liesel. C’est là le tour de force du scénario car il n’est pas là pour dénoncer la guerre et le nazisme mais plus pour donner une histoire touchante à sa juste mesure. Tout se met en place progressivement et on est vraiment emballé par ce qu’on y découvre. La dernière partie du film se veut plus intense car on est dans le vif du sujet et donne alors la part belle aux émotions, jusqu’à sa conclusion presque poétique. C’est donc un sans faute du côté de l’écriture avec la solidarité mise en avant, de même que la famille, l’amitié et des valeurs positives dans un monde qui ne cesse de s’assombrir. Une forme d’espoir pour une enfant de traverser cette guerre.
Excellence aussi du côté du casting. On commence par la jeune Sophie Nélisse qui est épatante dans le rôle de Liesel. On sent la fille perdue, démarrant une nouvelle vie et qui va devoir s’adapter de plus en plus dans un pays en guerre, tout en entrant dans le nazisme via l’endoctrinement mais qui garde sa part d’innocence à travers la lecture. Son personnage est bien approfondi pour la rendre très attachante. Ses parents adoptifs sont incarnés par les excellents Geoffrey Rush et Emily Watson. Le premier agit comme un père attentionné, bienveillant et amusant tandis que la seconde est une mère râleuse et autoritaire mais l’un comme l’autre, ils s’équilibrent parfaitement. Le réfugié Max n’est cependant pas autant travaillé et bien qu’il amène une sorte de danger au film, il n’est pas des plus touchants. À l’opposé de Rudy, le petit voisin de Liesel. Un enfant très mignon et amusant, prêt à tout pour sa meilleure amie.
Afin de couronner le tout, la réalisation est très soignée également. Certains plans sont très beaux à voir, bien réfléchis pour transmettre des émotions. Le rythme du film tient aussi bien la route en étant juste comme il faut pour prendre le temps de s’installer mais aussi en évoluant à tous les niveaux. On ne voit pas le temps passé. Les décors et les costumes permettent de mieux s’immerger à cette période de l’Allemagne et les séquences plus explosives de la guerre sont bien retranscrites, en étant plus dans la réaction des habitants que dans le tape à l’œil. Quant à la bande originale, petit bémol dessus car elle ne nous berce pas assez. Enfin, la présence du narrateur apporte beaucoup aussi au film. En effet, celui qui raconte l’histoire n’est autre que la Mort. Une simple voix mais avec une grande personnalité, nous émouvant beaucoup avec des paroles percutantes et aussi très belles.
La voleuse de livres est un magnifique film poignant à sa manière.
