Réalisateur : Ron Howard.
Scénariste : Richard Price et Alexander Ignon.
Producteur : Brian Grazer, Kip Hagopian, Scott Rudin, Susan Merzbach, Adam Schroeder et Todd Hallowell.
Compositeur : James Horner.
Société de production : Touchstone Pictures, Imagine Entertainment et Ransom Productions.
Distributeur : Buena Vista Pictures.
Première USA : 1er novembre 1996 (à Westwood).
Sortie USA : 8 novembre 1996.
Sortie française : 22 janvier 1997.
Titre original : Ransom.
Durée : 2h01.
Budget : 80 millions de dollars.
Recette mondiale : 309,5 millions de dollars.
Recette USA : 136,5 millions de dollars.
Entrées françaises : 2 193 932 entrées.
Résumé.
Lorsque le fils de Tom et Kate Mullen est enlevé, les kidnappeurs réclament une forte rançon. Sauf que le père refuse de la payer et offre la somme à qui trahira le ravisseur.
Casting.
Tom Mullen : Mel Gibson (VF : Jacques Frantz).
James Shaker : Gary Sinise (VF : Bernard Gabay ).
Kate Mullen : Rene Russo (VF : Sophie Deschaumes).
Sean Mullen : Brawley Nolte (VF : Donald Reignoux).
Lonnie Hawkins : Delroy Lindo (VF : Richard Darbois).
Maris Conner : Lili Taylor (VF : Marjorie Frantz).
Clark Barnes : Liev Schreiber (VF : Philippe Vincent).
Cubby Barnes : Donnie Wahlberg (VF : Thierry Redler).
Miles Roberts : Evan Handler (VF: Jean-Pierre Michael).
Achats.
Affiches.
Images.
En savoir plus.
La rançon s’inspire d’un épisode du 22 juin 1954 de la série The United States Steel Hour.
Harrison Ford, Kevin Costner et Dennis Quaid ont été envisagés pour le rôle de Tom Mullen ; Philip Seymour Hoffman et Jack Black pour le rôle de Cubby Barnes.
Alec Baldwin était le premier choix du réalisateur pour incarner Shaker. Ray Liotta était également en lice.
Howard Shore avait fait une bande originale complète avant d’être remplacé par James Horner.
Le tournage s’est déroulé dans le Connecticut et dans le New Jersey.
Notre critique de La rançon.
Un thriller sur un rapt d’enfant, ça peut provoquer du malaise et de l’attrait à la fois.
Le scénario de La rançon est des plus classiques au final. Un kidnapping, une rançon, un méchant cliché, un père qui se rebelle, la réunion de la famille… Si au moins quelque chose sortait du lot mais il n’en est rien. On nage en plein déjà-vu. Il y a finalement très peu de tensions pour ce genre de film. On ne va pas jusqu’à s’ennuyer mais on aurait aimé avoir des surprises ou des retournements de situations. La stratégie du père pour récupérer son fils est d’ailleurs le seul moment intéressant du film.
Surtout que l’intrigue sous-jacente sur le passé du personnage principal ne sert pas à grand chose si ce n’est combler un peu plus l’histoire. Mais même là ce n’est pas bien palpitant à suivre.
Mel Gibson est très convaincant dans son rôle de père sans pour autant jouer les héros. Il est juste désespéré et est prêt à tout. Les fois où il craque sont vraiment poignantes car on se met à sa place. Sa femme, jouée par Rene Russo s’en sort également et aura droit à son heure de gloire où on voit l’amour d’une mère pour son enfant. De l’autre côté, les antagonistes sont vraiment caricaturaux. Gary Sinise est bon mais son personnage manque de charisme et n’arrive pas à être effrayant.
Ron Howard offre une bonne réalisation sans pour autant briller comme il sait le faire sur d’autres productions. Quant à la bande originale de James Horner, les musiques sont correctes mais sans plus.
La rançon est un film qui se laisse voir mais n’apporte rien de novateur.
