Réalisateur : Nicholas Hytner.
Scénariste : Alan Bennett.
Producteur : Kevin Loader, Damian Jones et Nicholas Hytner.
Compositeur : George Fenton.
Société de production : Fox Searchlight Pictures, DNA Films, BBC Two Films, UK Film Council et National Theatre.
Distributeur : Fox Searchlight Pictures.
Première mondiale : 2 octobre 2006.
Sortie anglaise : 13 octobre 2006.
Sortie USA : 22 décembre 2006.
Sortie française : 17 janvier 2007.
Titre original : The history boys.
Durée : 1h48.
Budget : Inconnu.
Recette mondiale : 13,4 millions de dollars.
Recette USA : 2,7 millions de dollars.
Entrées françaises : 15 085 entrées.
Résumé.
Afin d’entrer à Oxford ou Cambridge, des étudiants vont avoir trois enseignants aux méthodes très différentes pour les préparer à l’examen d’admission.
Casting.
Hector : Richard Griffiths (VF : Inconnue).
Dakin : Dominic Cooper (VF : Damien Ferrette).
Timms : James Corden (VF : Inconnue).
Irwin : Stephen Campbell Moore (VF : Inconnue).
Posner : Samuel Barnett (VF : Inconnue).
Mrs Lintott : Frances de la Tour (VF : Inconnue).
Akthar : Sacha Dhawan (VF : Mathias Casartelli).
Rudge : Russel Tovey (VF : Inconnue).
Crowther : Samuel Anderson (VF : Inconnue).
Lockwood : Andrew Knott (VF : Alexandre Gillet).
Achats.
Images.
En savoir plus.
History boys est tiré de la pièce de théâtre The History Boys d’Alan Bennett créée en 2004.
Le film est aussi connu sous le nom Wild generation, titre choisi par la Suisse.
Le tournage s’est déroulé de juillet à août 2005 en Angleterre.
Notre critique de History boys.
On sent un petit air de déjà-vu avec un film avec Robin Williams.
Effectivement, on retrouve beaucoup de similarité avec un enseignant anticonformiste qui s’oppose à ses collègues sur la méthode de travail afin de pousser des étudiants à aller plus loin pour rentrer dans de grandes universités. Malheureusement, le film ne parvient jamais à insuffler des émotions pour en faire quelque chose de plus grand. De plus, on ne sait pas trop vers quoi on va. Différents thèmes sont abordés comme l’homosexualité, le féminisme, l’Histoire, le besoin de reconnaissance… mais ce n’est jamais suffisamment approfondi. Conclusion, on s’ennuie par moment. Enfin, le film regorge de citations d’auteur mais tout fait très récité, s’orientant plus vers un public élitiste que comme quelque chose d’abordable afin d’offrir un éventail de culture plus mémorable.
Le casting est vraiment bon mais aucun ne sort du lot plus que l’autre. Au moins ils sont justes dans les interprétations. Cependant, de faire trop de personnages, on ne s’attache pas vraiment à quelqu’un et surtout, aucun n’est réellement approfondi. Déjà, les trois professeurs ont la même passion pour l’Histoire mais pas la même approche mais il est difficile de décrire vraiment ce qui les différencie car on ne les voit pas trop enseigner et surtout ils sont traités de manière inégale. Chez les élèves, deux sont un peu plus mis en avant mais ils sont quand même assez fades et on ne retient pas tout le monde. Ils sont trop dans un moule qu’on peut les interchanger sans que ça change quoi que ce soit.
On ne peut pas dire grand chose de particulier sur la mise en scène. Elle est classique et ne veut pas apporter une esthétique différente. On n’a pas un sentiment de grandeur ou de dépaysement avec la grande école et au contraire, on a plutôt un enfermement. Il y a un ennui qui finit par se créer suite à un manque de rythme afin de nous ramener dans un scénario déjà peu palpitant. La bande originale ne parvient pas non plus à sortir la tête hors de l’eau suffisamment longtemps.
History boys est similaire au film Le cercle des poètes disparus mais sans atteindre le même niveau de qualité. Loin d’être catastrophique, il reste un film anecdotique.
