Hero in the family.

Réalisateur : Mel Damski.
Scénariste : John Drimmer et Geoffrey Loftus.
Producteur : John Drimmer.
Compositeur : William Goldstein.
Société de production : Barry & Enright/Alexander Productions et Walt Disney Television.
Distributeur : ABC.
Sortie USA : 28 septembre 1986.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : Hero in the family.
Durée : 1h29.
Budget : Inconnu.

Résumé.

Suite à un voyage spatial, l’esprit d’un astronaute se retrouve dans celui de son compagnon de vol : un chimpanzé. Benjamin est le seul à comprendre que son père a changé de corps.

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Le tournage s’est déroulé au Canada.

Notre critique de Hero in the family.

La firme aux grandes oreilles aime mettre en scène des singes, c’est encore le cas ici.

De base, le synopsis ne fait pas rêver et on a peur que ça vire au ridicule. Alors non, le ridicule n’est pas trop là car on n’est pas dans une comédie lourdingue avec des gags débiles (quoi que parfois…). Voir un chimpanzé conduire, faire de la moto… n’est pas ce qu’il y a de plus élaboré. Mais on ne peut pas dire que le scénario brille par son intelligence. C’est vraiment prendre le public pour des gamins car ça n’amusera que ces derniers, là où les plus grands s’ennuieront. Il n’y a pas de messages de traités alors qu’il y en avait un : le manque de communication entre un père et son fils. Sauf que ce n’est jamais abordé pour juste une pseudo aventure de course poursuite sans intérêt et sans saveurs. L’histoire n’apporte pas d’émotions qui plus est. Tout est trop simple et les péripéties ne sont pas palpitantes.

Ce qui est déjà un bon point (si on peut dire ça comme ça) est que le casting n’est pas déplaisant. Chacun joue correctement et permet d’éviter la médiocrité. Néanmoins, les personnages manquent de profondeur. Il faut dire que l’intrigue n’aide pas mais on pouvait les rendre au moins attachant. Benjamin veut juste sauver son père car personne n’accepte la situation (loufoque, on l’accorde). Sauf que leurs désaccords passés n’influent pas sur leur relation. Cette dernière subissant un changement radical pour donner la fin heureuse. Le chimpanzé joue vraiment bien et on sent l’aspect humain dans son comportement. Mais ce n’est pas pour autant que l’image du père s’en dégage. Il est plus là pour l’atout comique. La future petite amie de Benjamin ne sert à rien, comme la mère qui refuse de croire à tout ça. Quant au directeur des opérations, pour un scientifique, il n’est pas des plus futés.

La première partie du film s’oriente sur la science-fiction. Si le déplacement dans l’espace est crédible, les effets visuels utilisés par la suite sont médiocres et gâchent la séquence qui est censée être la plus spectaculaire du métrage. Pour le reste, il y a de bons trucages pour faire croire que le chimpanzé utilise certains outils comme un humain. La mise en scène se veut sobre mais dur d’en demander plus. On apprécie aussi pour une fois que la bande originale offre de bonnes mélodies qui collent bien avec l’image.

Hero in the family n’est pas un téléfilm héroïque et se veut juste passable.