Haute voltige.

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affiche poster haute voltige entrapment disney fox

Réalisateur : Jon Amiel.
Scénariste : Ron Bass et William Broyles Jr..
Producteur : Sean Connery et Michael Hertzberg.
Compositeur : Christopher Young.
Société de production : 20th Century Fox, Regency Enterprises, Fountainbridge Films et Taurus Film.
Distributeur : 20th Century Fox.
Première mondiale : 29 avril 1999 (Malaisie).
Sortie USA : 30 avril 1999.
Sortie française : 1er juin 1999.
Titre original : Entrapment.
Durée : 1h53.
Budget : 66 millions de dollars.
Recette mondiale : 212,4 millions de dollars.
Recette USA : 87,7 millions de dollars.
Entrées françaises : 2 621 155 entrées.

Résumé.

Virginia est experte en assurance mais aussi cambrioleuse. Afin de piéger le célèbre voleur Mac, elle s’associe à lui pour le prendre en flagrant délit.

Casting.

Robert « Mac » MacDougal : Sean Connery (VF : Jean-Claude Michel).
Virginia « Gin » Baker : Catherine Zeta-Jones (VF : Marie-Laure Dougnac).
Aaron Thibadeaux : Ving Rhames (VF : Thierry Desroses).
Hector Cruz : Will Patton (VF : Georges Claisse).
Conrad Greene : Maury Chaykin (VF : Jean-Claude Sachot).
Haas : Kevin McNally (VF : Marcel Guido).

Achats.


En savoir plus.

Le premier scénario prévoyait plus de scènes d’actions. Devant le surplus budgétaire, les studios ont refusé d’en mettre autant.

Antoine Fuqua devait réaliser le film à l’origine.

image haute voltige entrapment disney fox

Nicole Kidman et Angela Bassett ont été envisagées pour le rôle de Gin.

Le tournage s’est déroulé en Malaisie, en Écosse, en Angleterre et à New York.

Notre critique de Haute voltige.

Des films de cambrioleurs, ça passe ou ça casse. Et pour un casse, faut un scénario réussi.

image haute voltige entrapment disney fox
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Le problème se situe à ce niveau. Jamais l’histoire n’arrive à nous emporter et à nous donner suffisamment de tensions pour un film de ce genre. Surtout, les protagonistes usent tellement de technologies qu’on perd en saveur de voir un bon cambriolage à l’ancienne. Le film dispose donc de peu de péripéties palpitantes et cela donne un gout assez amer. On assiste à trois casses dont juste le premier est intéressant à voir. Le gros vol final se veut décevant car c’est juste du vol informatique. Même la suite, qui montre enfin de l’action, n’est pas prenante et limite grotesque.

Pourtant, le scénario de Haute voltige tente de nous embrouiller en se demandant dans quel camp est Gin. Cambrioleuse aussi, dans les assurances également, jouant sur plusieurs tableaux, on se dit qu’on a quelque chose à se mettre sous la dent. Malheureusement, la manipulation est tellement brouillonne que cela ne sert pas à l’intrigue principale.

Un film qui se contente de deux personnages, tant les autres sont si secondaires qu’ils sont oubliables. D’un côté nous avons Mac, un cambrioleur talentueux mais âgé, ayant de l’expérience et du savoir-faire. Sur le papier ça rend bien, sur grand écran, le rendu est mitigé. En effet, Sean Connery est un bon acteur qui livre une bonne interprétation mais sa condition physique ne permet vraiment pas à son personnage des acrobaties de folies. De l’autre, il y a Gin. Catherine Zeta-Jones est ici impeccable et tire tous les projecteurs sur elle tant elle est juste et convaincante à l’image de son personnage. Si l’alchimie entre les deux est bonne, la romance distillée dans le film dessert leur relation tant elle fait la goutte de trop.

image haute voltige entrapment disney fox
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Si d’autres films offrent une réalisation millimétrée, nous sommes ici dans quelque chose de bien plus classique et d’assez sobre. Il n’y a pas vraiment de quoi être sous le charme d’une technicité, certes propre, mais pas sensationnelle. La bande originale ne brille pas non plus alors qu’elle aurait pu donner la touche nécessaire pour se démarquer du lot.

Haute voltige ne vole pas bien haut et ne renouvelle pas le genre du cambriolage.

La note de Fabien


Trop classique. Haute voltige.