Geppetto.

Réalisateur : Tom Moore.
Scénariste : David I. Stern.
Producteur : Ted Zachary.
Compositeur : Stephen Schwartz.
Société de production : James Pentecost Productions, Karz Entertainment et Walt Disney Television.
Distributeur : ABC.
Sortie USA : 7 mai 2000.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : Geppetto.
Durée : 1h27.
Budget : Inconnu.

Résumé.

Geppetto est un fabricant de jouets en bois qui rêve d’avoir un enfant. La Fée Bleue lui accorde son souhait en donnant vie à Pinocchio, un pantin de bois.

Achats.

À venir.

En savoir plus.

Geppetto s’inspire du roman The Adventures of Pinocchio de Carlo Collodi publié en 1883.

Les chansons ont été écrites avec pour idée d’avoir Julie Andrews et Dick Van Dyke pour les interpréter.

Steve Martin et Robin Williams ont été envisagés pour le rôle de Geppetto.

Le tournage s’est déroulé en Californie.

Notre critique de Geppetto.

Si vous connaissez le classique d’animation de Disney Pinocchio, vous ne serez pas vraiment dépaysés.

En effet, l’intrigue reprend la même globalement mais on a quand même droit à une version différente. C’est donc plaisant car on a l’impression de redécouvrir l’histoire grâce à de nouvelles scènes et à des personnages inédits. On est face à une histoire très familiale qui veut faire passer des morales. Si c’est assez correct, le métrage n’apporte pourtant pas suffisamment d’émotions dans les scènes qui l’auraient nécessité. L’esprit magique est cependant présent pour apporter la féerie nécessaire. Mais ce qui est surtout agréable avec cette histoire est qu’on n’est pas centré sur le pantin de bois mais bien sur Geppetto. Il cherche à retrouver son fils et il va aussi apprendre sur lui-même durant son périple.

C’est donc plutôt un téléfilm centré sur son protagoniste principal. Geppetto est attachant dans sa volonté de faire plaisir à tous les enfants sans en avoir un lui-même. Dès qu’il a Pinocchio, il essaye d’être un bon père mais il se montre trop autoritaire, s’en rendant compte trop tard. Néanmoins, il est vraiment aimant envers son fils adoptif et l’acteur le transmet plutôt bien à l’écran. Pinocchio est quant à lui fidèle au film d’animation, curieux et turbulent, aventureux mais pas trop, bref, l’image d’un petit garçon espiègle. Pour autant, on ne le voit pas tant que ça dans l’histoire. La Fée Bleue se veut plus amusante ici, plus taquine et dynamique. Julia Louis-Dreyfus est parfaite dans ce rôle. On retrouve également Stromboli cupide et exploitant de jeunes enfants. Du côté des nouveaux personnages, on a un vent de fraîcheur même s’ils ne sont pas toujours nécessairement utile à l’intrigue. Cela donne des séquences musicales en plus.

Car oui, si vous êtes allergiques aux comédies musicales, passez votre chemin. On est clairement dans le genre avec des chansons très présentes et des chorégraphies de grande ampleur. C’est un des points forts du téléfilm justement. Les chansons sont entraînantes avec quelques mélodies plus dramatiques afin d’apporter une petite touche émotionnelle qui manquait dans l’intrigue. Les danses donnent encore plus de dynamisme et sont agréables à regarder. On apprécie aussi les décors suffisamment vastes et variés. Les effets visuels sont utilisés avec parcimonie pour la Fée Bleue et c’est simplicité est idéale. Un narrateur est aussi présent qui intervient entre des séquences via une représentation graphique d’un livre. Solution de facilité mais aussi de pratique lorsqu’il s’agit de zapper la baleine et de se retrouver directement dans son ventre, échappant ainsi à de gros effets numériques qui n’auraient pas forcément été réussie.

Geppetto est une bonne petite surprise sans grande prétention revisitant l’histoire si connue.