Free solo.

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affiche poster free solo disney national geographic

Réalisateur : Elizabeth Chai Vasarhelyi et Jimmy Chin.
Scénariste : Inconnu.
Producteur : Jimmy Chin, Shannon Dill, Evan Hayes et Elizabeth Chai Vasarhelyi.
Compositeur : Marco Beltrami.
Société de production : National Geographic Documentary Films, Little Monster Films, Itinerant Films et Parkes/MacDonald Image Nation.
Distributeur : National Geographic Channel.
Sortie USA : 31 août 2018.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : Free solo.
Durée : 1h41.
Budget : Inconnu.
Recette mondiale : 28,6 millions de dollars.
Recette USA : 17,5 millions de dollars.
Entrées françaises : Inconnue.

Résumé.

En 2017, le grimpeur Alex Honnold s’attaque au El Capitain, une falaise qu’il veut escalader à mains nues et sans sécurité.

Casting.

Avec les voix françaises de Jonathan Benhamou, Fabien Jacquelin, Franck Sportis, Ludivine Maffren, Jean-Philippe Pertuit, Flora Kaprielian…

Achats.


En savoir plus.

L’ascension se déroule sur El Capitan à Yosemite (Californie). Alex Honnold l’a grimpé en 3h56 le 3 juin 2017.

image free solo

Free solo remporte l’Oscar du meilleur film documentaire en 2019.

Notre critique de Free solo.

Un documentaire pour ceux qui n’ont pas le vertige et pour ceux qui aiment les sensations fortes. Durant plusieurs mois, nous suivons Alex Honnold, meilleur grimpeur solo intégral au monde. Si on nous disait de grimper à mains nues et sans sécurité, on dirait instinctivement « Impossible ! ». Sauf pour lui même si la moindre chute peut être mortelle.

image free solo
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En suivant par ordre chronologique les différentes étapes, on en apprend beaucoup sur les coulisses d’un grimpeur. Entre le repérage, l’échauffement, la pratique, la préparation mentale… on découvre que cette passion est chronophage. La majeure partie du documentaire se situe donc à flanc de falaise sur El Capitan, une paroi à la verticale compliquée.

Au-delà d’être sur la montagne, on nous embarque également dans la psychologie d’Alex. On y apprend une partie de son enfance, les raisons qui le poussent à grimper mais surtout ce qu’il ressent. Des sensations que d’autres grimpeurs pourraient reconnaître. Pour un novice, on y voit surtout un homme passionné mais raisonné aussi. Il ne cherche pas la gloire ou d’être le meilleur, il est quelqu’un de posé, qui calcule tout bien à l’avance (les récits de son calepin sont éloquents de précisions) et ne préférant pas aller trop loin s’il ne le sent pas.

Pour élargir encore plus, son entourage passe également devant la caméra pour témoigner de ce qu’ils vivent à son quotidien, à commencer par sa femme Sanni. Grimpeuse elle aussi, elle ne peut s’empêcher de craindre pour Alex. Cette force qui les unit est aussi une faiblesse de l’escalade. En étant en « free solo », il faut se vider la tête, être conscient des risques mais aussi ne pas se laisser surmonter par ce que les autres pensent. C’est ainsi qu’on voit Honnold perdre ses moyens face aux caméras. L’équipe de tournage, expérimenté en escalade, sont présents autour de lui pour filmer les ascensions et chacun ne le vit pas de la même manière, se disant qu’ils seront aux premières loges s’il chute.

image free solo
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Un documentaire se veut passionnant si en plus de son histoire la mise en scène est au niveau. C’est le cas ici avec une réalisation excellente, nous plongeant au plus près de l’escalade grâce à des prises de vues superbes montrant à la fois la beauté des paysages mais aussi la terrible hauteur et donc les risques potentiels. On ne s’ennuie pas un instant même si la séquence de l’aménagement d’Alex dans sa maison ne sert pas à grand chose et est le seul point faible du film. On retiendra également une belle bande originale qui permet d’accompagner le fil conducteur jusqu’à la dernière partie sous tension de l’ascension du El Capitan.

Free solo est en tout point réussi sur la passion d’un homme qui vit au plus près de la montagne.

La note de Fabien


Prenant, haletant et excellent !Free solo.