eXistenZ.

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Affiche Poster existenz disney dimension

Réalisateur : David Cronenberg.
Scénariste : David Cronenberg.
Producteur : David Cronenberg, András Hámori, Robert Lantos, Bradley Adams, Damon Bryant et Michael MacDonald.
Compositeur : Howard Shore.
Société de production : Dimension Films, Alliance Atlantis Communications, Canadian Television Fund, Natural Nylon Entertainment, Serendipity Point Films, The Harold Greenberg Fund, The Movie Network, Téléfilm Canada et Union Générale Cinématographique.
Distributeur : Dimension Films.
Sortie USA : 23 avril 1999.
Sortie française : 14 avril 1999.
Titre original : eXistenZ.
Durée : 1h37.
Budget : 15 millions de dollars.
Recette mondiale : Inconnue.
Recette USA : 2,9 millions de dollars.
Entrées françaises : 621 645 entrées.

Résumé.

Allegra est une conceptrice de jeu vidéo qui présente sa dernière création : eXistenZ. Aidé par Ted, elle va devoir plonger dans son jeu pour vérifier que la tentative d’assassinat qu’elle a subit n’a eu aucune répercussion.

Casting.

Allegra Geller : Jennifer Jason Leigh (VF : Julie Dumas).
Ted Pikul : Jude Law (VF : Ludovic Baugin).
Kiri Vinokur : Ian Holm (VF : Yves Barsacq).
Gas : Willem Dafoe (VF : Patrick Laplace).
Yevgeny Nourish : Don McKellar (VF : Maurice Decoster).
Hugo Carlaw : Callum Keith Rennie (VF : Daniel Kenighsberg).
Levi : Christopher Eccleston (VF : Pierre Tessier).

Achats.


En savoir plus.

La MGM était le studio de production d’origine mais n’a pas donné suite à cause d’une narration trop complexe.

Si on retire les lettres majuscules du titre du film eXistenZ, cela donne « isten » qui signifie « dieu » en hongrois.

Image existenz disney dimension

Le tournage s’est déroulé d’avril à juillet 1998 au Canada.

Notre critique de eXistenZ.

Le monde du virtuel mélangé au réel, un thème fréquent de nos jours mais en développement lors de la sortie du film.

Image existenz disney dimension
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On est plongé assez vite au cœur de l’histoire avec la présentation du jeu eXistenZ avec cette « technologie » qui permet de vivre dans un monde virtuel extrêmement réaliste. On passe assez vite dans le jeu et on y découvre… pas grand chose en fait. Le souci du film est justement son absence de péripéties suffisamment palpitantes pour tenir le coup. Le jeu n’a rien de sensationnel en soi car c’est juste le même monde sauf que les héros incarnent des personnages qu’ils ne peuvent toujours contrôler. Et comme si ça ne suffisait pas, dans ce jeu, ils jouent à un jeu et hop…

On plonge dans un autre niveau. Attention surprise, ce nouveau monde virtuel est… encore le même. Désillusion encore. En réalité, eXistenZ ne cherche pas à nous émerveiller à travers des nouveaux mondes imaginaires ou bien avec des surprises. On est plus dans la dénonciation du jeu vidéo tel qu’il peut être quand c’est poussé à l’extrême. Dans chaque niveau de jeu, il y a toujours quelqu’un qui veut tuer les deux héros. Sauf que tout est trop redondant, on a l’impression de vivre le scénario en boucle sans grands changements.

Ce n’est que la séquence finale d’eXistenZ qui est la plus percutante et frappante. Cinq minutes qui résument ainsi le message porté tel qu’on essaye de nous le faire comprendre depuis 1h30. La réplique ultime est d’ailleurs parfaite. Mais voilà, il aurait fallu que le scénario s’offre plus de variantes.

Image existenz disney dimension
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On retiendra surtout du film l’absence réelle de technologie. L’incorporation dans le jeu ne se fait pas via des ordinateurs ou machines mais via des éléments organiques reliés à soi par un cordon ombilicale implanté dans la colonne vertébrale. Cette trouvaille est intéressante et diffère des films du même genre. Le côté « virus » prend ainsi ici tout son sens.

Deux personnages sont les pièces maîtresses d’eXistenZ. La conceptrice du jeu qui est assez accro à sa création au point d’en oublier un peu l’essentiel. Son personnage ne va pas plus loin que ça. À ses côtés, un stagiaire qui se retrouve dans le jeu malgré lui. Sauf que lui aussi, son personnage n’est pas plus étoffé. À la rigueur, car à part sa peur de jouer, finalement il se laisse prendre assez rapidement. Quant au casting, si Jude Law arrive à transmettre quelque chose, la déception revient à Jennifer Jason Leigh qui soit sourit de manière fausse, soit reste aussi froide qu’une pierre tombale.

eXistenZ avait un bon concept, une bonne idée de base mais qui ne parvient jamais à grandir pour offrir quelque chose de bon.

La note de Fabien


L'historie méritait un meilleur travail.eXistenZ.