Réalisateur : Patrick Lussier.
Scénariste : Joel Soisson.
Producteur : Daniel K. Arredondo, W.K. Border, Wes Craven, Marianne Maddalena, Andrew Rona, Ron Schmidt, Joel Soisson, Bob Weinstein et Harvey Weinstein.
Compositeur : Marco Beltrami.
Société de production : Dimension Films, Neo Art & Logic, Wes Craven Films et Carfax Productions Ltd.
Distributeur : Dimension Films.
Sortie USA : 22 décembre 2000.
Sortie française : 9 mai 2001.
Titre original : Dracula 2000.
Durée : 1h39.
Budget : 28 millions de dollars.
Recette mondiale : 47 millions de dollars.
Recette USA : 33 millions de dollars.
Entrées françaises : 241 788 entrées.
Résumé.
En 2000, Dracula est de retour et semble rechercher quelqu’un. Van Helsing se lance à ses trousses pour l’enfermer à nouveau.
Casting.
Dracula : Gerard Butler (VF : Boris Rehlinger).
Mary Heller : Justine Waddell (VF : Mbembo).
Abraham / Matthew Van Helsing : Christopher Plummer (VF : Jean Lagache).
Simon Sheppard : Jonny Lee Miller (VF : Thomas Roditi).
Lucy Westerman : Colleen Fitzpatrick (VF : Laurence Dourlens).
Solina : Jennifer Esposito (VF : Inconnue).
Marcus : Omar Epps (VF : Christophe Peyroux).
Trick : Sean Patrick Thomas (VF : Inconnue).
Achats.
En savoir plus.
Dracula 2001 s’inspire du roman Dracul de Bram Stocker de 1897.
Le producteur Harvey Weinstein a acheté le scénario du film juste pour son titre Dracula 2000 malgré qu’il ait trouvé l’histoire très mauvaise et qu’il a demandé de réécrire le scénario.
Le tournage s’est déroulé en octobre et novembre 2000 au Canada et en Louisiane.
Notre critique de Dracula 2001.
Le fameux vampire qui revient encore au cinéma, pour le meilleur ou pour le pire ?
Clairement pas pour le meilleur. Que c’est mou et d’un ennui profond… Le scénario est écrit avec les pieds, proposant des scènes tellement classiques et prévisibles, accompagnés de dialogues dignes de nanar. Le seul intérêt véritable de cette histoire revient aux origines de Dracula, nous proposant une explication hasardeuse mais qui a le mérite d’être originale. Quant aux restes, de l’action bas de gamme, tous les clichés du vampire sont présents. Puis le fait de lier Dracula mentalement avec une jeune femme, c’est au final sans grand intérêt.
Dracula, personnage célèbre de l’horreur. Un vampire charismatique, glaçant, séducteur et charmeur, meurtrier, distingué… Voilà tout ce qu’on n’attend de lui et qu’on n’a pas dans le film. Ici, il est… mauvais. Le personnage ne semble pas du tout travaillé, se contenant juste d’avoir des canines pointues et de s’appeler Dracula. Il aurait eu un autre nom ça aurait été pareil. Gerard Butler, qui l’incarne, n’arrive pas à dégager quelque chose de suffisant et son interprétation en devient surjouée. Ne parlons même pas de Mary, protagoniste superficiellement traité, qui est incarnée par une actrice ne sachant pas jouer, passant de l’inexpressif à la surenchère. Enfin, Simon joue le beau gosse de service qui ne fait pas grand chose. Ah et lui aussi joue très mal.
Si au moins on pouvait espérer que la réalisation sauve les meubles. Elle est plutôt partie se sauver tout court. Aucun rythme, aucune tension, des effets visuels au rabais, des décors en carton pâte (la scène sur les toits est tellement risible…), une bande originale oubliable…
Dracula 2001, car on l’a sorti avec quelques mois de décalage sinon on aurait droit au même titre que ça version originale, est une insulte au personnage.
