Don’t be afraid of the dark.

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affiche poster dont be afraid dark disney miramax

Réalisateur : Troy Nixey.
Scénariste : Guillermo del Toro et Matthew Robbins.
Producteur : Guillermo del Toro, Mark Johnson et Stephen Jones.
Compositeur : Marco Beltrami et Buck Sanders.
Société de production : Miramax, FilmDistrict, Necropia, Gran Via et Tequila Gang.
Distributeur : FilmDistrict.
Sortie USA : 26 août 2011.
Sortie française : 6 juin 2012 (directement en DVD).
Titre original : Don’t be afraid of the dark.
Durée : 1h39.
Budget : 12,5 millions de dollars.
Recette mondiale : 38,3 millions de dollars.
Recette USA : 24 millions de dollars.
Entrées françaises : Aucune.

Résumé.

Alex, sa fille et Kim emménagent dans leur nouvelle maison. Sally découvrent des petites créatures démoniaques qui ont peur de la lumière.

Casting.

Sally Hirst : Bailee Madison (VF : Audrey Botbol).
Kim : Katie Holmes (VF : Alexandra Garijo).
Alex Hirst : Guy Pearce (VF : Bruno Choel).
Harris : Jack Thompson (VF : Sylvain Lemarié).
Mme Underhill : Julia Blake (VF : Anne Plumet).
Blackwood : Garry McDonald (VF : Frédéric Cerdal).

Achats.


En savoir plus.

Don’t be afraid of the dark est le remake du téléfilm Les créatures de l’ombre de 1973.

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Le tournage s’est déroulé en Australie.

Notre critique de Don’t be afraid of the dark.

Un univers fantastique et horrifique, un mélange qui fonctionne souvent assez bien.

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On ne va pas aller jusqu’à dire que cela fonctionne hyper mal ici mais ce n’est pas pourtant que ça offre des merveilles. On est vraiment dans de l’horreur tentant de donner une ambiance oppressante mais ça ne prend quasi jamais. L’obscurité est certes présente sauf qu’on ne sursaute pas beaucoup tant tout est prévisible dans les fameux « jump scares ». Pire encore, on ne ressent rien même face aux petites créatures. La séquence finale manque cruellement de conséquences alors que ça ne pouvait pas en rester là.

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Quant aux origines des créatures, l’explication est risible et arrive comme ça car fallait la caser quelque part mais ça fait trop caricatural. C’est le principe de la maison hantée à l’instar qu’ici le passif est trop peu convaincant et tous les codes du genre sont beaucoup trop respectés pour apporter de la nouveauté. Le seul mérite du film revient au fait que l’héroïne principale est une enfant.

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Il faut dire que justement, Bailee Madison porte le film sur ses épaules de très belle manière. Elle propose une performance épatante en commençant par fille triste de vivre avec son père avant d’avoir une peur qui l’envahit jusqu’à devenir un traumatisme profond et une terreur incontrôlable. Une belle descente aux enfers. En revanche, Guy Pearce et Katie Holmes ne sont guère convaincants. Le premier joue un père pas assez proche de sa fille, trop pris par le travail et qui refuse de la croire, tandis que la seconde incarne la belle-mère qui n’a pas trop envie de jouer ce rôle avant de finalement être celle qui va comprendre le plus Sally. Très classique.

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La réalisation ne parvient pas à relever l’intrigue. Malgré un beau travail par moment sur la photographie, on regrette quand même que le travail sur l’éclairage ne soit pas plus poussé alors que c’était l’essence même du long-métrage. Les créatures ont peur de la lumière et pourtant il y en a encore de trop. Pourtant, la séquence d’ouverture semblait donner le ton mais on est vite frustré que le concept ne soit pas plus poussé. Les créatures ont un design intéressant et leur petitesse est compensée par leur nombre qui donne un aspect plus effrayant. Enfin, la bande originale n’est pas en reste et contribue à approfondir le fantastique.

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Don’t be afraid of the dark est assez correct pour de l’horreur fantastique mais on s’attendait à mieux avec Guillermo del Toro en producteur.

La note de Fabien


Rien de bien novateur.Don't be afraid of the dark.