Réalisateur : Tom Jennings.
Scénariste : Tom Jennings. et David Tillman.
Producteur : David Tillman.
Compositeur : Jasha Klebe.
Société de production : 1895 Films.
Distributeur : National Geographic.
Sortie anglaise : 6 août 2017.
Sortie USA : 14 août 2017.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : Diana : in her own words.
Durée : 1h52.
Budget : Inconnu.
Résumé.
Lady Diana Spencer revient sur l’ensemble de sa vie à travers son propre témoignage et des images d’archives. Un aspect sombre loin de l’image qu’elle donnait au public.
Achats.
Casting.
Chacun dans son propre rôle.
Images.
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Notre critique de Diana : une icône mystérieuse.
Le titre du documentaire porte bien son nom. Lady Diana Spencer, Princesse de Galles, a été une icône pour beaucoup de monde mais surtout elle était membre de la famille royale britannique, épouse, mère… Beaucoup de rôle pour une jeune femme qui a vit les caméras et appareils photos du monde entier braquer sur elle. À travers ce métrage, ce ne sont plus des témoignages extérieurs qui retracent sa vie, mais c’est elle-même.
Durant deux heures, on retrace toute sa vie à travers ses yeux, ses ressentis, ses pensées… mais aussi ses confidences. Là où certains voyaient une princesse comblée au plus haut poste et future Reine, la vérité est toute autre. Ainsi, on trouve une femme blessée, isolée, boulimique, aux idées suicidaires, dans un mariage qui décline fortement, un manque de confiance, la pression de la monarchie et surtout l’invasion des médias. C’est terriblement bouleversant de l’entendre parler de tout ça, on compatit pour elle mais qui se retrouve également coincée par ses engagements tout en voulant faire le bien à travers ses actions humanitaires. Dur de rester indifférent car tout n’est pas si parfait derrière les dorures et les diadèmes.
Là où le documentaire appuie fortement, enfin, où Diana revient fréquemment, c’est sur les médias. Depuis le début, elle est traquée, n’a plus aucune vie publique, ne peut plus se déplacer sans être poursuivie, que ce soit dans l’espace public mais aussi jusqu’à chez elle. Tous ses faits et gestes sont épiés, analysés… afin de répondre à un dictat de la presse, au-delà des codes de la monarchie. Elle revient sur cette image qu’elle devait donner, masquant alors sa souffrance que personne n’y prêtait attention.
L’intégralité du documentaire est donc narrée par Diana, avec quelques interventions du journaliste qui la questionne. Tout débute à sa jeunesse (vite survolée) afin de réellement commencer l’histoire avec sa rencontre avec Charles et tout se termine évidemment avec son décès à Paris en 1997. Nous avons droit à énormément d’illustrations aussi bien des photographies que des vidéos. On parcourt sa vie comme dans un album sans jamais se lasser tant tout est prenant. Le rythme est parfait car cette lenteur permet de mieux ressentir les propos de Diana en plus qu’elle a une diction très posée.
Diana : une icône mystérieuse est un documentaire prodigieux et riches en émotions qui nous montre sa vie à travers ses propres yeux.