Fiche technique.
Réalisateur : Dominique Monféry.
Scénariste : Salvador Dalí, Donald W. Ernst et John Hench.
Producteur : Baker Bloodworth et Roy Disney.
Compositeur : Armando Dominguez.
Société de production : Walt Disney Feature Animation et Walt Disney Animation France.
Distributeur : Buena Vista Pictures.
Sortie USA : 19 décembre 2003.
Sortie française : 2 juin 2003 (Festival d’Animation d’Annecy).
Titre original : Destino.
Durée : 6min31.
Résumé.
Dahlia erre afin de retrouver l’amour de Chronos.
Achats.
À venir.
Casting.
Au chant : Jennifer Esposito et Dora Luz.
Images.
En savoir plus.
A l’origine, Destino devait faire partie de La Boîte à musique mais le projet fut finalement abandonné en 1942. C’est grâce à Roy Disney que le court est relancé juste après la sortie de Fantasia 2000. Ce sont les studios Disney français de Montreuil qui vont s’en charger juste avant de fermer quelques temps plus tard.
Salvador Dali a travaillé sur ce court et a marqué cette forte collaboration entre l’artiste et Disney durant huit mois avant que la seconde guerre mondiale n’impacte les finances.
Des tableaux de Dali peuvent être repérés dans le court : The Persistence of Memory, Memory and The Great Masturbator, The Elephants and Dream Caused by the Flight of a Bee Around a Pomegranate a Second Before Awakening, The Burning Giraffe, Apparition of Face and Fruit Dish on a Beach and Slave Market with the Disappearing Bust of Voltaire, The Enigma of Hitler: Giant telephones et Spider Of The Evening.
Le court a été diffusé en première partie de Calendar girls.
Notre critique de Destino.
L’histoire est aussi étrange que mystérieuse. On a du mal à voir une intrigue flagrante tant tout est fait de manière poétique. On pourrait même dire, surréaliste. En effet, les formes se mélangent, les décors s’enchaînent, se difforment pour autre chose… Cependant, on a quand même un sentiment d’ennui qui se créé car il faut vraiment y trouver sa place et ce n’est pas chose aisée. Il n’est clairement pas destiné au jeune public.
Esthétiquement, on est dans de l’expérimental. À la fois en animation traditionnel et en images de synthèse, on navigue entre les mondes. On retrouve parfaitement l’esprit de Salvador Dali avec des références à ses tableaux comme à son style. Il y a un beau travail de réalisation pour donner une forme d’unité.
Destino est très particulier mais n’est pas passionnant pour autant.
