Davy Crockett, roi des trappeurs.

Réalisateur : Norman Foster.
Scénariste : Thomas W. Blackburn.
Producteur : Walt Disney, Bill Walsh.
Compositeur : George Bruns.
Société de production : Walt Disney Productions.
Distributeur : Buena Vista Film Distribution Company.
Sortie USA : 25 mai 1955.
Sortie française : 11 avril 1956.
Titre original : Davy Crockett, King of the Wild Frontier.
Durée : 1h33.
Budget : Inconnu.
Recette mondiale : Inconnue.
Recette USA : 2,5 millions de dollars.
Entrées françaises : Inconnue.

Résumé.

Davy Crockett s’engage à maintenir la paix entre les indiens et les colons qui viennent de s’installer. Il devient alors député pour mieux défendre sa cause jusqu’à ce que la guerre le rappelle et qu’il doit prendre part à la défense de Fort Alamo.

Affiches.

Images.

En savoir plus.

L’idée de ce projet date du début des années 1950 où Walt Disney désire réaliser une série sur les personnages légendaires des Etats-Unis.

Davy Crockett, roi des trappeurs est en réalité une compilation de trois téléfilms de la série en noir et blanc Davy Crockett. Le premier épisode a pour nom Davy Crockett, roi des trappeurs (15 décembre 1954), le second Davy Crockett au Congrès (26 janvier 1955) et le troisième Fort Alamo (23 février 1955). Le film montre des extraits de ces épisodes.

Le film dispose d’une « suite » (les deux épisodes suivants de la série) : Davy Crockett et les Pirates de la rivière.

Le personnage atteint une telle popularité que de nombreux produits dérivés sortent. Walt Disney regrette de ne pas avoir pu déceler cet engouement, autrement il n’aurait pas fait mourir le personnage aussi tôt.

Buddy Ebsen était le premier choix pour incarner Davy Crockett mais lorsque Walt Disney a vu le film Des monstres attaquent la ville en 1954, il a déclaré vouloir Fess Parker dans le rôle.

Le tournage s’est déroulé dans le Tennessee et en Californie.

Notre critique de Davy Crockett, roi des trappeurs.

Disney qui adapte la vie d’un personnage historique des Etats-Unis. Cela a de quoi être intéressant.

L’histoire est effectivement bien réussie. On entre directement dans le vif du sujet avec ce célèbre trappeur. Le récit possède de nombreuses séquences appréciables, que ce soit aussi bien sa vie de colons et d’aide à l’armée que sa carrière en politique jusqu’au retour à la guerre avec la bataille de Fort Alamo. Cette biographie s’en sort donc avec les honneurs et on en apprend beaucoup sur le personnage et ses faits historiques. On pourrait dire que le film se compose de chapitres. En effet, certaines transitions se font sur une carte animée accompagnée d’une chanson permettant de faire des ellipses temporelles en expliquant certaines actions. On aime ou on aime pas mais la méthode est intéressante.

Il est difficile de ne pas évoquer la bataille de Fort Alamo qui est vraiment impressionnante vu l’époque. On en prend plein les yeux même si certains combats entre soldats manquent de crédibilité (se faire tuer au fusil mais en faisant à chaque fois un geste ridicule ou bien en prenant un coup de poing qui ne touche même pas la victime).

L’un des défauts du film revient à son aspect visuel lorsque Davy Crockett voit des animaux. En effet, ce sont des extraits des documentaires Disney True Life Adventures. Et ça se ressent à l’image et coupe l’immersion.

Davy Crockett est un personnage rapidement attachant, associant de l’humour ironique à des valeurs nobles en passant par le côté rebelle et aimant. Il est incarné par Fess Parker qui joue le rôle à la perfection, en particulier lors de son monologue au Congrès. Bien que ce soit un film Disney, la scène finale colle à la réalité historique du personnage sans trop en montrer. Les autres personnages sont également réussis et servis par un bon casting.

Davy Crockett, roi des trappeurs est un très bon film et ne souffre que de rares défauts négligeables.