C’était moi.

Créateur : Alejandro Stoessel et Iván Stoessel.
Réalisateur : Felipe Cano.
Scénariste : Marina Efron, Carmen López-Areal, Constanza Novick et Andres Salgado.
Producteur : Leonardo Aranguibel, Martin Mac-Alpine et Cecilia Maciero.
Compositeur : Mauricio Rengifo et Andrés Torres.
Société de production : The Mediapro Studio et FoxTelecolombia.
Distributeur : Disney+.
Première diffusion colombienne : 15 juin 2022.
Première diffusion USA : Inconnue.
Première diffusion française : 20 juillet 2022.
Période : 2022.
Titre original : Siempre Fui Yo.
Titre USA : It was always me.
Durée moyenne d’un épisode : 40min.
Nombre de saisons : 1 saison.
Nombre d’épisodes : 10 épisodes.

Résumé.

À 22 ans, Lupe apprend la mort de son père, un célèbre compositeur colombien. En arrivant au pays, elle rencontre Noah, un homme mystérieux et assistant de son père. Elle a besoin de son aide en participant à un concours de musique pour prouver que son père a été assassiné.

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Le projet débute en mars 2020.

Tini Stoessel et Sebastian Yatra devaient être les deux membres du casting principal mais suite à leur rupture, ils ont été remplacés par Karol Sevilla et Pipe Bueno et l’intrigue en fut modifiée.

Le tournage s’est déroulé en Colombie.

Notre critique de C’était moi.

C’est un synopsis qui vend à la fois du rêve pour l’enquête et du cauchemar pour la combinaison musicale.

Au réveil, on se rend compte qu’on a été plus proche du cauchemar que de la réussite. Il y a trop d’intrigues dans tous les sens pour correspondre à plusieurs genres et cocher plein de cases pour attirer plus de public. Les intrigues amoureuses sont mièvres et caricaturales (trop de couples qui se font en peu de temps) et surtout sont là juste pour combler du vide. La compétition musicale n’est qu’un prétexte pour pousser la chansonnette prônant de belles valeurs mais qui là encore n’apportent pas grand chose à l’histoire. Car l’intrigue principale repose quand même sur la mort du père de l’héroïne et qu’elle veut rétablir la vérité. Sauf qu’au final, c’est peu développé et donc gâche tout le potentiel qu’il y avait. Sans oublier l’écriture des dialogues tellement plats que ça semble écrit par des enfants.

Vu qu’il faut chanter, Karol Sevilla est appelée pour le rôle principal. Son jeu oscille entre correct et moins bon, comme si elle ne savait pas trop quoi faire de son personnage. Il faut reconnaître que son rôle est trop flou. Elle perd son père mais ne semble pas si traumatisée que ça. Elle pense qu’il est mort assassiné mais elle ne montre pas de rage de vengeance. Elle préfère batifoler avec le beau gosse du coin et chanter car c’est ce qu’elle sait faire. Le beau gosse justement, assistant du père qui a des secrets. Très caricatural et c’est un personnage qui n’est pas très développé, servi par un acteur qui est guère convaincant. Les autres rôles sont des stéréotypes sans grand intérêt si ce n’est nous fournir des intrigues fourre-tout.

Une fois qu’on a passé le générique façon Les feux de l’amour, on espère que l’épisode sera quand même mieux. Oui il l’est mais la réalisation n’est pas passionnante et manque de rythme. Parfois il y a trop un sentiment d’ennui. Le cadrage est aussi étrange, en excentrant les protagonistes, en laissant beaucoup d’air là où il ne faut pas d’habitude, avec des angles de caméras parfois trop penchés… Il y a certes une approche artistique mais sans réel fondement. Heureusement, vu qu’il y a une compétition musicale, les chansons sont déjà plus entraînantes mais au final elles sont toutes du même genre. Elles sont néanmoins agréables à écouter même si ça contraste beaucoup avec une enquête sur un mort quand même.

C’était moi mélange amour, mort et chanson pour un résultat fade et oubliable.