Bonne chance, Charlie.

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Résumé.

Bob et Amy Duncan ont quatre enfants. Teddy tient un journal vidéo pour la nouvelle venue de la famille : Charlie.

En savoir plus.

Le projet débute en 2009.

Lors du développement, la série a eu pour titre Oops! et Love, Teddy. Le bébé avait alors pour prénom Daisy et PJ s’appelait Casey.

Chaque épisode se conclue par la phrase : « Bonne chance, Charlie ».

Habituellement pour une production avec un bébé, ce sont des jumeaux qui les incarnent afin de respecter les législations sur le temps de travail pour les enfants. Ne trouvant pas de jumeaux qui correspondraient, les studios ont pris le risque de prendre un unique bébé et ils furent surpris de la prestation et l’obéissance de Mia Talerico.

La chanson du générique, « Hang in There Baby », est interprétée par Bridgit Mendler (Teddy).

Un téléfilm tiré de la série, Bonne Chance, Charlie, le film prend place entre les saisons 2 et 3.

Le lundi les scénarios étaient écrits, le mercredi servait aux répétitions, le jeudi à la finalisation des scénarios et le vendredi servait de tournage devant un public.

L’extérieur de la maison des Duncan se trouve Pasadena en Californie.

Leigh-Allyn Baker (Amy) était enceinte durant le tournage de la saison 3. Bien qu’intégré au scénario, son personnage accouche avant elle. C’est pourquoi dans les épisodes suivants, Amy tient toujours quelque chose qui cache son ventre.

Le dernier épisode est diffusé le 22 janvier 2014.

Le tournage s’est déroulé en Californie.

Notre critique de Bonne chance, Charlie.

Les adolescents sont souvent au cœur des séries Disney Channel mais cette fois-ci, c’est plutôt un bébé qui est en tête d’affiche.

La petite originalité de cette production réside dans le journal vidéo tenue par Teddy. Ainsi, chaque épisode a droit à sa morale que la petite Charlie découvrira plus tard. L’idée est plutôt bonne et amusante même si les morales ne sont pas toujours très élaborées mais c’est la marque de fabrique. Si les saisons 1 et 2 se veulent assez indépendantes dans le sens qu’on peut regarder les épisodes dans le désordre, les saisons 3 et 4 donnent chacune un fil conducteur plus ou moins tenu qui permet de donner un petit attrait supplémentaire. Mais ce qui fait la force de la série n’est pas une ligne directrice mais plutôt l’ambiance qu’elle dégage. On a souvent le sourire tant les situations sont amusantes sans jamais tomber dans quelque chose de loufoque. Les péripéties présentées sont celles qu’on peut vraiment retrouver dans chaque famille avec des enfants. On pourrait regretter qu’il n’y ait pas plus d’émotions par moment car rare sont les séquences très sérieuses qui amènent des sujets plus importants. La petite note finale de chaque épisode va contrebalancer tout le reste. Durant le générique, nous avons droit à une scène qui part vraiment en vrille pour parodier ou amplifier un élément de l’épisode et qui ne prend pas vraiment place dans la série. C’est la touche fantaisiste à souhait pas toujours très intéressante mais qui évite de caler ça dans les épisodes. On apprécie aussi qu’on soit dans une famille « classique » qui permette de vraiment s’identifier à eux. La conclusion de la série, touchante, permet aussi de boucler toutes les intrigues de la bonne manière.

Le vrai atout de cette série repose dans ses personnages, chacun servi par un casting impeccable tant ils livrent tous une prestation convaincante. On commence par Teddy qui tient le journal vidéo. Bonne élève, sérieuse, elle aime sa petite sœur et lui procure de nombreux conseils par rapport à son expérience personnelle. Elle n’est pas pour autant « la fille modèle et insupportable » qu’on pourrait croire avec sa description car elle a aussi ce grain de folie. Elle est pourtant, dans la famille Duncan, la plus « normale et équilibrée », faisant presque figure maternelle. Elle a pour grand frère PJ, quelqu’un de simplet et naïf. Il n’est pas pour autant l’image de l’adolescent stupide. Juste qu’il se contente de choses simples et se veut un passionné de cuisine. Il a surtout un gros cœur et ça lui joue des tours. Le petit frère est Gabe. Il représente l’enfant turbulent mais surtout très ingénieux pour créer des farces en tout genre et donner des mensonges souvent crédibles. Il ne supporte pas, en apparence, sa petite sœur Charlie. Cette dernière, qui débute la série bébé, gagne plus en importance quand elle grandit enfin où elle participe davantage aux intrigues et quand elle apprend à parler, elle est plus craquante encore. C’est amusant de la voir grandir tant c’est plus visible que sur les autres enfants de la série. Quant aux parents, Bob est un « exterminateur » (de bestioles) radin et paresseux. Son avarice créée des moments drôles. Pour Amy, la mère, piètre cuisinière mais surtout égocentrique tant tout doit être ramené à elle, s’imaginant une grande star et voulant attirer l’attention par tous les moyens.

Dans les seconds rôles, on a Spencer, le premier petit ami de Teddy. Elément intéressant, cela reste un long fil rouge à la série, loin des productions où l’héroïne connait plusieurs petits amis. Puis Ivy, la meilleure amie de Teddy qui n’aime pas ses propres parents beaucoup trop présents. Pour PJ, Emmett est son meilleur ami qui en pince pour Teddy et qui est aussi un peu à l’ouest. Mais le personnage secondaire le plus remarquable est Madame Dabney, leur voisine. Grincheuse, détestant les enfants, autoritaire… elle haït par dessus-tout Gabe depuis sa naissance et ce dernier lui rend bien. C’est un jeu entre eux de celui qui embêtera le plus efficacement l’autre mais derrière se cache en réalité un respect l’un envers l’autre car ils se rendent compte qu’ils tiennent l’un à l’autre.

Comme toutes les séries de Disney Channel, les épisodes courts donnent beaucoup de rythme et de conclure avec un message vidéo casse un peu les habitudes. Vu que c’est une production « récente », il y a des moyens de donnés en terme de décor. Que ce soit la maison des Duncan mais aussi le voisinage, l’école, le jardin… mais aussi tous les décors temporaires selon les intrigues, il y a de la variété et surtout le sens du détail. En terme de détail justement, le réfrigérateur des Duncan comporte une grande ardoise en façade et chaque épisode il y a quelque chose de différents écrits dessus, de simple pense-bête au planning de la famille, c’est amusant à lire.

Bonne chance, Charlie est une série amusante avec des personnages très attachants qui donnent constamment le sourire.