Bliss.

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Résumé.

Contrainte par sa mère à faire des concours de beauté, Bliss rejoint en douce une équipe de roller derby, un sport où elle va se sentir enfin libre et elle-même.

Affiches.

Images.

Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

Bliss est l’adaptation du roman Derby Girl de Shauna Cross publié en 2007.

Drew Barrymore réalise ici son premier film.

Le tournage s’est déroulé de juillet à septembre 2008 au Texas et au Michigan.

Notre critique de Bliss.

Petit détour sur un sport méconnu qui va être mis à l’honneur ici : le roller derby.

Avec du recul, le scénario est assez classique dans l’ensemble. Bliss ne veut pas suivre le rêve de sa mère mais suivre sa propre voie. On voit ainsi son envie de s’émanciper dans sa nouvelle passion mais doit cacher sa vie de sportive à sa mère qui ne le supporterait pas. Au-delà du schéma prévisible, on profite quand même agréablement du scénario qui parvient à être une bouffée d’oxygène à travers une adolescente qui s’épanouit.

En effet, loin des robes et de la bien-séance, Bliss trouve du plaisir avec le roller derby. On découvre ainsi ce sport qui offre beaucoup de dynamisme avec ses règles précises, sa vitesse, sa stratégie et son combat. Ce sont des moments plaisants du film car on est à fond avec la foule pour encourager les équipes. Autre point du film, il y a de la romance. Cela permet de montrer que Bliss grandit avec son premier amour.

Évidemment, une fois tout en haut, il y a le risque de retomber. Bliss va alors vivre des déceptions, des pertes, perdre une partie de sa vie, avoir un secret dévoilé au grand jour… On reste dans une structure classique de ce genre de film où on passe du bonheur à la tristesse. Mais encore une fois, la recette est efficace car cela permet à des adolescents de s’identifier dans cette histoire.

Bliss est ainsi l’adolescente qui commence à se la jouer rebelle pour vivre ses propres expériences sur le moment sans voir le mal qu’elle engendre dans son sillage entre sa famille, sa meilleure amie et ses coéquipières. Ellen Page est impeccable dans son rôle mais elle n’en est plus à ses débuts et ça permet de montrer qu’elle est une actrice talentueuse. Dans les rôles secondaires, on retiendra surtout deux personnages.

Tout d’abord, la mère de Bliss qui derrière l’autorité qu’elle donne et une sorte de contrôle, cache en réalité quelqu’un qui ne veut pas que sa fille fasse des erreurs de parcours et sera toujours là pour elle quoi qu’il arrive. Son actrice est très convaincante et touchante. Enfin, on retiendra Maggie, l’équipière qui montre à Bliss ce que la vie d’adulte est tout en ayant une passion à côté, l’aidant ainsi à gagner en maturité. Mais tous les rôles secondaires sont importants comme le père compréhensif, la meilleure amie d’un fort soutien mais aussi chacune des équipières à commencer par Drew Barrymore qui incarne l’atout comique.

La mise en scène se veut elle aussi classique mais qui colle bien avec l’ambiance du film en étant à la fois intimiste et entraînante, sportive et passionnée, fait de haut et de bas. Ce sont surtout les sessions des rencontres de roller derby qui valent le détour où on est à la fois spectateur et acteur, vivant les courses de l’intérieur et permettant de profiter à fond et de donner envie d’y participer. La bande originale se veut très rythmée et percutante.

Bliss est un bon film dans l’ensemble qui vaut surtout sa qualité à son actrice principale et au roller derby.