Bigfoot.

Réalisateur : Danny Huston.
Scénariste : John Groves.
Producteur : Michael S. McLean.
Compositeur : Bruce Rowland.
Société de production : Walt Disney Television.
Distributeur : ABC.
Sortie USA : 8 mars 1987.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : Bigfoot.
Durée : 1h34.
Budget : Inconnu.

Résumé.

Une famille part en randonnée en montagnes. Les enfants s’éloignent et se retrouvent face au Bigfoot. Les parents partent à leur recherche.

Achats.

À venir.

En savoir plus.

Le tournage s’est déroulé en Californie.

Notre critique de Bigfoot.

Un synopsis peu vendeur mais qui colle bien à un téléfilm pour passer le temps.

Clairement, ça passe le temps mais en terme de qualité, ce n’est pas trop ça. Le mythe du bigfoot est utilisée étrangement et ne rend pas l’histoire passionnante. On est en fait dans une sorte de parallèle bancal. D’un côté les parents qui doivent s’accorder sur leurs différences et qui vont bien évidemment se rapprocher en voulant sauver leurs enfants. De l’autre les enfants qui s’opposent sur tout et qui vont apprendre à se comprendre pour mieux s’accepter. Puis le couple de bigfoot qui a besoin d’enfants pour remplacer le leur. Enfin le riche magnat qui veut juste la créature pour la fortune et la gloire. Mais aucune de ces intrigues ne vaut le détour car rien n’est approfondi et tout est dénué d’émotions. C’est même trop simple dans l’ensemble et beaucoup trop prévisible.

On a aussi beaucoup de mal à s’attacher aux personnages car aucun n’est développé. C’est donc plus difficile de ressentir quelque chose surtout qu’on est face à des protagonistes parfois caricaturaux. Les deux enfants ne se supportent pas (étonnant) et les deux parents ont des désaccords. Alors qu’il y avait moyen de traiter davantage le principe de famille qui a du mal à communiquer, on suit juste leurs aventures et aucun ne va vraiment évoluer. Au mieux, ils s’acceptent mais c’était ce qu’on se doutait depuis le début. Le chasseur est trop stéréotypé et il fait donc le job d’antagoniste. On regrette juste que la spécialiste de la forêt ne soit plus utilisée car elle a un bon potentiel. Quant aux bigfoot, là où parfois les créatures apportent une touche de mignonnerie à un film, ce n’est pas le cas ici car on ressent mal ce qu’ils endurent.

La faute revient principalement aux costumes des bigfoot. On sent trop la présence des acteurs en-dessous et ça manque de conviction. Bien que le maquillage du visage ne soit pas si catastrophique que ça, on voit bien aussi un budget limité pour faire quelque chose de plus probant qui aurait permis de mieux ressentir l’émotion de la créature. Pour le reste, on salue le tournage en extérieur tout le long du film, donnant une immersion plus réussie et plus de véracité dans les dangers de la nature. Bémol sur les musiques peu élaborées, propre à des téléfilms bien basiques.

Bigfoot n’est pas une franche réussite mais remplit la case divertissement d’un après-midi.