Big shot.

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affiche poster big shot disney

Créateur : David E. Kelley et Dean Lorey.
Réalisateur : Bill D’Elia, Ron Underwood, Barbara Brown, Viet Nguyen et Bola Ogun.
Scéarniste : David E. Kelley et Dean Lorey.
Producteur : Jacquie Walters.
Compositeur : Alexis Grapsas.
Société de production : ABC Signature.
Distributeur : Disney+.
Première diffusion USA : 16 avril 2021.
Première diffusion française : 16 avril 2021.
Période : 2021.
Titre original : Big shot.
Durée moyenne d’un épisode : 45min.
Nombre de saisons : 2 saison.
Nombre d’épisodes : 20 épisodes.

Résumé.

Après avoir perdu son travail dans des universités prestigieuses après un coup de colère sur le terrain, l’entraîneur de basketball Marvyn Korn se retrouve à devoir enseigner dans un lycée de filles.

Casting.

Marvyn Korn : John Stamos (VF : Olivier Destrez).
Holly Barrett : Jessalyn Gilsig (VF : Rafaele Moutier).
Louise Gruzinsky : Nell Verlaque (VF : Emilie Marie).
Samantha Finkman : Cricket Wampler (VF : Camille Gondard).
Olive Cooper : Monique A. Green (VF : Justine Berger.
Carolyn « Mouse » Smith : Tisha Custodio (VF : Valérie Bachere).
Destiny Winters : Tiana Le (VF : Berenice Bala).
Emma Korn : Sophia Mitri Schloss (VF : Alice Orsat).
Harper Goodwin : Darcy Rose Byrnes (VF : Inconnue).
Sherilyn Thomas : Yvette Nicole Brown (VF : Annie Millon).
Miss Goodwin : Kathleen Rose Perkins (VF : Inconnue).


En savoir plus.

Big shot est annoncé lors du Disney Investor Day en décembre 2020.

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Une saison 2 est commandée en septembre 2021.

Notre critique de Big shot – Saison 1.

Les productions sur le thème du sport sont nombreuses et Disney+ n’échappe pas à la règle avec sa nouvelle série centrée sur le basket féminin au lycée.

image big shot
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Il est plaisant de découvrir une série qui arrive à apporter suffisamment de fraîcheur avec sa bonne ambiance mais aussi de traiter de différents thèmes sérieux. En effet, les intrigues abordent les mensonges familiaux, l’homosexualité, la quête de gloire, la jalousie, le besoin de se racheter, le harcèlement… Beaucoup de sujets actuels que vivent des adolescents qui leur permettent ici de se retrouver dans certaines situations et de voir comment s’en sortir. Tout est fait avec délicatesse et pas une seule fois on tombe dans la surenchère ou le mélodramatique de l’extrême. Sur l’aspect sérieux, la série fait déjà bonne impression.

Mais évidemment, c’est une série sur le sport alors ça prend également beaucoup sa place. Comme souvent dans ce genre de scénario, c’est une équipe qui part de pas grand chose et qui va devoir progresser pour atteindre son objectif. On découvre ainsi une évolution constante dans leur manière de jouer mais aussi de renforcer le travail en équipe. Même si on pourrait regretter par moment une certaine facilité scénaristique de gain des matchs, on prend suffisamment de plaisir au goût de la victoire malgré les aléas pour y arriver. Il y a aussi un bon équilibre entre temps de présence sur le terrain et les intrigues qui tournent autour. Ces derniers influent également sur la trame principale donnant ainsi des péripéties bien trouvées. En clair, tout le scénario de la saison est très bien écrit et on en ressort souvent avec le sourire, même quand il y a des scènes plus fortes en émotions et en blessures.

image big shot
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Pour incarner le rôle principal, Disney a fait appel à John Stamos. Il incarne à la perfection son rôle même si certaines de ses mimiques sont dérangeantes par moment. Il est à la fois un coach qui vit à fond son métier, devenant limite obsessionnel au détriment du reste. Il est imbu de lui-même et veut vite quitter le lycée pour retrouver sa place d’antan. Cependant, il va évoluer au fil de la saison. Il va se rendre compte de ce qu’il est, qu’il est en train de perdre sa fille et il cherche à s’améliorer en tant que père. Et il doit ça à ses joueuses pour qui il va s’attacher et vouloir les aider. Il s’humanise et devient de plus en plus attachant, découvrant que la simple victoire sur le terrain ne fait pas tout. Cela fait très caricatural dit comme ça mais c’est fait de manière propre et convaincante car il avait un bon fond dès le départ qu’il cache derrière une armure.

Du côté des joueuses, la série s’attarde que sur une partie de l’équipe. Louise est la meilleure joueuse, une « fille de » qui est sous pression familiale et qui va devoir gagner en indépendance. Samantha est peu sûre d’elle et très stressée malgré ses qualités sportives. Olive est adepte de l’image qu’elle renvoie à travers ses réseaux sociaux. Mouse est admirative de son coach et elle doit aussi gérer ses sentiments envers une autre fille. Destiny a perdu son père et se veut fragile par rapport au secret de sa famille. Un bon équilibre entre toutes pour se soutenir aussi bien sur le terrain que dans la vie quotidienne des adolescentes. Il y a aussi Emma, la fille du coach qui veut fuir la réputation colérique de son père et Harper qui est une bonne comédienne de théâtre trop sûre d’elle.

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Dans les autres rôles, on ne peut passer évidemment du côté d’Holly, la seconde coach de l’équipe. Jessalyn Gilsig qui l’incarne est excellente. Elle voudrait obtenir le poste principal mais elle est aussi prête à tout pour ses joueuses. Son personnage est très intéressant et vite attachant car elle tempère le coach Korn et leur binôme est pleine d’alchimie et de complémentarité. Sherylin est la proviseure du lycée et elle apporte une petite touche comique bien trouvée. Miss Goodwin est la prof de théâtre un peu farfelue qui est amoureuse de Korn. Enfin, on termine avec le psy du lycée qui se dit compétent mais son comportement dénote l’inverse. Tous les personnages de cette série sont loin d’être des clichés dans la manière dont ils sont exploités dans la série et cela fait du bien.

Le format standard des épisodes de 45 minutes est bien mis en scène permettant de gérer les intrigues correctement sans temps mort. Chaque épisode apporte de nouvelles péripéties et rien ne traine trop en longueur. Le rythme est ainsi aussi bien mené qu’un match de basket. La réalisation de la série se veut à la hauteur et on a du mal à décrocher, aussi bien dans les matchs que dans les scènes plus posées, laissant la place aux émotions. On pourrait regretter une bande originale trop discrète mais on pardonne facilement. On ne se sent pas non plus enfermé tant les décors de la série sont variés en alternant entre le lycée et les habitations de chaque personnage. Enfin, on apprécie particulièrement le générique de la série, mêlant animation et bruitage de terrain de basket.

Big shot est une très bonne série qui fait du bien !

Notre critique de Big shot – Saison 2.

Après une première saison excellente, l’attente est fortement toute aussi élevée pour cette seconde saison.

image big shot saison 2
image big shot saison 2

Était-il possible de faire mieux ? Et bien oui, les scénaristes ont réussi l’exploit de donner une qualité encore plus forte. Il n’y a plus la mise en place ni la découverte des personnages, on entre vite dans le vif du sujet. On évite toutes les idées recyclées pour apporter du neuf et plusieurs intrigues. On pourrait presque dire que le basket passe légèrement en arrière-plan pour mieux se concentrer sur les différents protagonistes. Rassurez-vous, le sport n’est pas pour autant réduit à peau de chagrin. Il sert juste de toile de fond pour relier les éléments. Oui il y a toujours un tournoi à gérer mais cette saison a voulu prendre une autre direction.

Elle s’ancre déjà plus dans l’actualité avec un double épisodes porté sur les incendies gigantesques californiens. De quoi apporter pas mal d’émotions sur cette tragédie. Cette saison part en effet bien plus dans les émotions, le plus souvent triste mais toujours bien mesurées. Il va y avoir des coups bas, des drames, des déceptions, des problèmes familiaux… mais on ne tombe jamais dans l’excès. En effet, c’est contrebalancé aussi par l’espoir, la remonte de la pente, la solidarité… Même si ça fait un peu cliché, mais tout est tellement bien équilibré dans cette saison qu’on reste captivé du début à la fin. La faute aussi à l’utilisation abusive de cliffhangers qui donne envie de passer toujours à l’épisode suivant. Il est donc impossible de sauter un épisode car on sent que toute la saison a été écrite en un bloc, ne donnant aucun répits ni inutilités.

image big shot saison 2
image big shot saison 2

Le gros atout de cette saison, c’était déjà le cas de la première mais c’est encore amplifié ici, repose sur les personnages. Chacune des joueuses va avoir son lot de soucis qui va les approfondir davantage. Crises d’angoisses, besoin de liberté, acceptation de soi, concurrence, romances… Des problèmes qu’on retrouve à l’adolescence et qui vont apporter leur lot de péripéties. Cela permet de s’identifier aux joueurs et surtout de s’attacher davantage à elles. Si le petit groupe de la première saison fait son retour, on apprécie grandement l’arrivée d’Ava. Joueuse reconnue mondialement, elle a un fort ego et un caractère de râleuse et forcément, faire de l’ombre à la star de l’équipe. Le fait aussi d’avoir changé l’école de filles en école mixte apporte d’autres nouveaux personnages garçons, faisant chavirer des cœurs mais gonflant également les intrigues.

Mais la vraie révélation revient à Marvin. Le coach tyrannique qui avait appris à se calmer à l’issue de la première saison va ici être énormément touchant. Il reste toujours un entraîneur déterminé qui doit gérer son équipe et ses rivalités internes mais surtout il essaye d’être un meilleur père sans forcément avoir les bonnes méthodes et blessant malgré lui. Il a également d’autres soucis personnels qui refont surface et qui vont le déstabiliser. On le verra ainsi souvent craquer et perdre pieds. Il va aussi devoir clarifier sa relation avec Holly. Cette dernière gagne d’ailleurs en importance en devant coach d’une autre équipe mais cette responsabilité la fragilise aussi. Leur binôme fonctionne toujours parfaitement mais on sent qu’il y a quelque chose entre eux.

image big shot saison 2
image big shot saison 2

La réalisation tient également parfait la route en offrant des matchs de qualité en terme de mise en scène tout en assurant aussi les à-côtés avec des séquences plus intimistes. La sobriété est de rigueur pour insuffler les émotions nécessaires. On retient, là encore, l’épisode sur les incendies qui va donner beaucoup de tensions car le danger est partout et les gens éparpillés et au milieu d’une crise. On va aussi découvrir d’autres lieux en dehors du lycée et du terrain de basket, comme un parc d’attraction (marquant aussi une séquence finale poignante) et l’appartement d’Holly, où on découvre plus sa vie personnelle. On se doute qu’une saison 3 va arriver, surtout vu le finale de cette saison qui, si vous n’êtes pas attentif, se la joue sonore alors tendez l’oreille.

La saison 2 de Big Shot réussit encore une fois un tir parfait avec bien plus d’émotions et une écriture excellente !

La note de Fabien - Saison 1
La note de Fabien - Saison 2


Créateur : David E. Kelley et Dean Lorey.Réalisateur : Bill D'Elia, Ron Underwood, Barbara Brown, Viet Nguyen et Bola Ogun.Scéarniste : David E. Kelley et Dean Lorey.Producteur : Jacquie Walters.Compositeur : Alexis Grapsas.Société de production : ABC Signature.Distributeur : Disney+.Première diffusion USA : 16 avril 2021.Première diffusion française : 16 avril 2021.Période...Big shot.