Big Mamma.

-


affiche poster big mamma momma house

Réalisateur : Raja Gosnell.
Scénariste : Darryl Quarles et Don Rhymer.
Producteur : David T. Friendly et Michael Green.
Compositeur : Ric Gibbs.
Société de production : 20th Century Fox, New Regency Productions, Runteldat Entertainment, Friendly Productions, Taurus Film et Nina Saxon Film Design.
Distributeur : 20th Century Fox.
Première mondiale : 31 mai 2000.
Sortie USA : 2 juin 2000.
Sortie française : 2 août 2000.
Titre original : Big Momma’s House.
Durée : 1h39.
Budget : 30 millions de dollars.
Recette mondiale : 174 millions de dollars.
Recette USA : 117,6 millions de dollars.
Entrées françaises : 844 399 entrées.

Résumé.

Malcolm Turner, agent du FBI, se déguise en Big Mamma, une vieille dame, afin de récupérer des informations pour une enquête auprès de sa petite-fille.

Casting.

Malcolm Turner / Big Mamma : Martin Lawrence (VF : Lucien Jean-Baptiste).
Sherry Pierce : Nia Long (VF : Géraldine Asselin).
John : Paul Giamatti (VF : Michel Mella).
Trent Pierce : Jascha Washington (VF : Julien Bouanich).
Lester Vesco : Terrence Howard (VF : Guillaume Orsat).
Hattie « Big Mamma » Mae Pierce : Ella Mitchell (VF : Jacqueline Cohen).
Nolan : Anthony Anderson (VF : Frantz Confiac).
Ben Rawley : Carl Wright (VF : Théo Légitimus).

Achats.


En savoir plus.

Lors des scènes physiques, Martin Lawrence avait un système de refroidissement dans son costume.

image big mamma momma house

Le tournage s’est déroulé de janvier à avril 2000 en Californie.

Notre critique de Big Mamma.

Une comédie d’usurpation d’identité, un bon potentiel pour rire.

image big mamma momma house

Ne vous attendez vraiment pas à un scénario extrêmement travaillé. Si on se base sur l’enquête policière, c’est assez chaotique et sert vraiment de toile de fond de façon brouillonne. Ce n’est donc qu’un prétexte pour s’orienter vers l’humour. De ce point de vue, il y a de quoi faire. Effectivement, il y a beaucoup de situations comiques qui sont très fréquentes dans le film. Cependant, cela vire parfois au lourdingue avec des gags clichés et tellement déjà-vus qu’on n’est pas vraiment surpris. Pour un jeune public, ce sera vraiment efficace. Pour les plus grands, ça va dépendre de votre sensibilité. Mais derrière tout ça, il y a aussi quelques éléments intéressants vu que le héros féminisé va découvrir aussi des problèmes familiaux qu’il va résoudre indirectement. Il s’implique davantage que prévu car il s’attache à la petite-fille de Big Mamma. Du coup, on passe dans l’ensemble un bon moment mais sans marquer les esprits de manière forte malgré quelques petites scènes réussies en émotions.

Martin Lawrence est égal à lui-même dans ce film en faisant du cabotinage et de la surenchère expressive. Néanmoins, il parvient vraiment à incarner deux rôles avec d’un côté l’agent du FBI qui mène l’enquête et de l’autre Big Mamma. Car interpréter un autre personnage pour des raisons professionnels, c’est bien, mais il va aussi entrer dans la vie d’une autre. Il va devoir gérer la petite-fille de la dame, mais aussi ses amies, son homme amoureux, son arrière-petit-fils… Beaucoup d’éléments qui vont le perturber plus qu’autre chose. Big Mamma est attachante à travers lui, à l’opposé de ce qu’elle était au tout début du film. Concernant Sherry, elle est une femme perdue qui fuit son ex évadé de prison, qui veut protéger son fils, qui se réfugie chez sa grand-mère avec qui il y avait des conflits mais qui va se sentir mieux auprès « d’elle », sans savoir qu’elle a affaire à un imposteur. On a de la peine pour elle qui va souffrir à cause de tout ça.

image big mamma momma house
image big mamma momma house

La technique du film n’a rien de bien exceptionnel. La réalisation n’apporte rien d’original et débute même de manière un peu trop caricatural sur les films policiers. Ce qu’on retient surtout concernant le maquillage. Martin Lawrence est méconnaissable et on sent le travail des artistes pour le métamorphoser. Même si cela reste incohérent car son grimage dure des heures alors qu’en réalité ce serait improbable. On regrette aussi une bande originale peu élaborée et utilisant du rap d’un côté et du gospel de l’autre, jouant trop sur les clichés.

Big Mamma est une comédie correcte mais qui s’arrêtera là.

La note de Fabien


Réalisateur : Raja Gosnell.Scénariste : Darryl Quarles et Don Rhymer.Producteur : David T. Friendly et Michael Green.Compositeur : Ric Gibbs.Société de production : 20th Century Fox, New Regency Productions, Runteldat Entertainment, Friendly Productions, Taurus Film et Nina Saxon Film Design.Distributeur : 20th Century Fox.Première mondiale...Big Mamma.