Baby-Sittor.

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Affiche Poster baby sittor pacifier disney

Réalisateur : Adam Shankman.
Scénariste : Thomas Lennon et Robert Ben Garant.
Producteurs : Gary Barber, Roger Birnbaum, Derek Evans, Jennifer Gibgot, Jonathan Glickman, Garett Grant, Adam Shankman et George Zakk.
Compositeur : John Debney.
Société de production : Walt Disney Pictures et Spyglass Entertainment.
Distributeur : Buena Vista Pictures.
Sortie USA : 4 Mars 2005.
Sortie française : 8 Juin 2005.
Titre original : The Pacifier.
Durée : 1h35.
Budget : 56 millions de dollars.
Recette mondiale : 198,6 millions de dollars.
Recette USA : 113 millions de dollars.
Entrées françaises : 770 345 entrées.

Résumé.

Après une opération de sauvetage qui a mal tourné, le soldat d’élite Shane Wolfe va être amené à s’occuper des enfants d’un professeur assassiné au cours de sa dernière mission. Mis en danger à cause du programme informatique mis au point par leur père, les enfants Plummer vont cependant se montrer peu coopératifs et mettre à mal les nerfs de leur nouveau baby-sitter, pourtant rodé aux expéditions en terres hostiles.

Casting.

Shane Wolfe : Vin Diesel (VF : Guillaume Orsat).
Proviseure Claire Fletcher : Lauren Graham (VF : Ivana Coppola).
Julie Plummer : Faith Ford (VF : Danièle Drouet).
Zoe Plummer : Brittany Snow (VF : Noémie Orphelin).
Lulu Plummer : Morgan York (VF : Adeline Chetail).
Seth Plummer : Max Thériot (VF : Elliot Weill).
Capitaine Bill Fawcett : Chris Potter (VF : Guy Chapelier).
Helga : Carol Kane (VF : Régine Teyssot).
Vice-Pincipal Dwayne Murney : Brad Garrett (VF : Pascal Renwick).
Howard Plummer : Tate Donovan (VF : Guillaume Lebon).

Achats.


En savoir plus.

Si Vin Diesel a réussi le casting pour le rôle principal de Baby-Sittor, d’autres acteurs comme Jackie Chan, Dwayne Johnson ou encore Bruce Willis ont été approchés pour prendre le trait de l’agent Shane Wolfe.

L’idée du canard comme animal domestique vient de l’époque où Jacky Chan devait avoir le rôle principal du film. Le «running-gag» consistait alors à attraper le canard afin de le cuisiner et de faire peur aux enfants. Mais lorsque l’acteur fut remplacé par Vin Diesel, les auteurs du long-métrage conservèrent l’animal. Il s’agit d’ailleurs du même canard durant toute la durée du film.

Afin d’avoir une image du bébé qui s’endort, l’équipe du film a dû le filmer durant plus de quatre heures avant d’obtenir ce qu’elle attendait de cet acteur capricieux.

image baby sittor Pacifier

La scène où Lulu, l’une des enfants Plummer, avoue son faible pour son nouveau baby-sitter est basée sur un fait réel qui s’est passé durant le tournage. En effet, la jeune actrice n’a pas hésité à dire à Vin Diesel qu’elle le trouvait mignon, ce qui embarrassa évidemment l’acteur. Le réalisateur a trouvé ça tellement mignon qu’il a décidé de l’ajouter au film.

Les scènes de «Sound of Music», une pièce de théâtre dans lequel joue l’un des enfants Plummer, ont été tournées avec certains costumes du film original. Si trois scènes ont été entièrement mises en scène et chorégraphiées, elles ont malheureusement pratiquement toutes disparu au montage.

Pour que le canard morde l’oreille de Vin Diesel, l’équipe du film a utilisé une lumière rouge de type laser afin que l’animal exécute sa séquence.

Notre critique de Baby-Sittor.

Après Il faut sauver le soldat Ryan et Fast and Furious, Vin Diesel s’attaque à la comédie «made in Disney» dans un rôle en total contre emploi avec ses habitudes d’acteur. Loin des voitures, mais gardant tout de même un pied dans l’ambiance militaire, l’homme à la carrure imposante va se retrouver devant une tâche pouvant s’avérer bien plus guerrière qu’on ne le pense : s’occuper d’une famille nombreuse. Gare à toi Super Nanny, l’agent Shane Wolfe est dans la place.

image baby sittor Pacifier
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Baby-Sittor est un film familial totalement assumé qui a tout pour séduire aussi bien papa, grâce au côté viril de Vin Diesel, mais aussi maman, pour la même raison et un petit peu pour les bouts de choux trop mignons, et les petits monstres, garçons ou filles, qui trouveront bien parmi les personnages de quoi s’identifier et vivre, à leur manière, un peu de l’aventure qui leur est réservée. Si le terme utilisé pour le définir est souvent employé de manière péjorative, ce long-métrage destiné à rassembler l’ensemble des générations va pourtant savoir profiter des qualités du genre, mais aussi malheureusement en subir les défauts. Au menu des qualités, on retrouve tout d’abord son côté simple et léger. Faiblesse pour certains, son aspect accessible est ici un atout qui permettra de divertir sans prise de tête tous les membres de la petite tribu auxquels il s’adresse. Dès lors, pas besoin d’en faire des tonnes, le choc des cultures entre le militaire et la vie de la ménagère de famille nombreuse suffisent à nous amuser à base de gags faciles et déjà vus, mais qui ont le mérite de bien fonctionner grâce notamment à la crédibilité d’interprétation de l’acteur principal.

Néanmoins, il est regrettable que certains ressorts comiques, dont la production dispose pourtant, ne soient pas plus mis en avant. L’exemple le plus évident est celui des seconds rôles sous-exploités, à l’image du canard domestique ou de l’étrange nourrice au teint blafard, qui aurait pu amener un vent de fraîcheur bienvenu à un film qui peut sentir, par moment, légèrement le réchauffé. Mais le plus gros défaut de Baby-Sittor se ressent au niveau de son histoire. Sans être inintéressants ou inadaptés, les deux axes autour desquels va venir se construire le scénario vont avoir bien du mal à se compléter. Le premier, et certainement le plus intéressant, concerne l’intrigue du film à proprement parler. Si l’agent Shane Wolfe est envoyé pour protéger les enfants, il est aussi bel et bien là pour chercher un logiciel convoité par des malfrats. Évidemment accommodé à la sauce familiale, tout ça n’est pas aussi abouti que dans un film d’action pur et dur, mais on ne peut qu’apprécier les petits plus qu’il apporte et qui vont, par la suite, réserver quelques surprises plutôt bien vues, notamment lorsqu’il s’agit de traverser une pièce secrète truffée de pièges en tout genre.

image baby sittor Pacifier
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Mais le problème vient davantage du second axe qui, lui, développe tout l’aspect relationnel avec les enfants. Thématique traditionnelle du genre, elle va malheureusement prendre énormément de place dans le déroulement de l’histoire au point de mettre au rebut, pendant une bonne partie du film, la trame la plus intéressante dont il dispose. Perdant ainsi en profondeur, mais aussi en rythme, Baby-Sittor va alors quelque peu stagner là où il aurait pu facilement mettre en avant son côté «dynamique» pour redonner un peu plus de pep’s à l’ensemble. D’ailleurs, la trop rare scène d’action, qui propose une courte séquence de bagarre plutôt bien filmée et inventive, ne fera, au final, qu’accentuer cet oubli de la part de la production tant elle apporte, à elle seule, un regain d’intérêt.

Félicitation Soldat, vous avez tout de même réussi votre mission : nous divertir. C’est certain, vous n’avez pas fait d’étincelle et ce n’est pas avec ce genre de fantaisie que vous allez gagner vos galons de film de l’année. Si l’appel des sirènes de la comédie familiale vous a fait dévier du bon chemin, vous avez su, malgré tout, garder le cap et mener à bien votre objectif. Rompez ! Vous l’avez quand même mérité.

La note de Maxime


Un divertissement familial ... sans plus ! Baby-Sittor.