X-Men : Apocalypse.

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Affiche Poster x-men apocalypse disney marvel fox

Réalisation : Bryan Singer.
Scénario : Simon Kinberg, Bryan Singer, Michael Dougherty, Dan Harris.
Production : Simon Kinberg, Bryan Singer, Hutch Parker, Lauren Shuler Donner.
Musique : John Ottman.
Sociétés de production : 20th Century Fox, Bad Hat Harry Prouctions, The Donner’s Company, TSG Entertainment Finance LLC, Genre Films, Hutch Parker Productions.
Distributeur : 20th Century Fox.
Date de sortie USA : 27 mai 2016.
Date de sortie française : 18 mai 2016.
Titre original : X-Men : Apocalypse.
Durée : 2h18.
Budget : 178 millions de dollars.
Box-office mondial : 544,6 millions de dollars.
Box-office USA : 155,4 millions de dollars.
Entrées françaises : 2 161 522 entrées.

Résumé.

Dix ans après l’infructueux projet Sentinel, 1983 marque l’arrivée d’une nouvelle menace pour les X-Men. Des mutants de l’Égypte des pharaons les auraient précédés, et cherchent à tout prix à régner sur le monde d’aujourd’hui. Charles Xavier et Erik Lensherr devront se retrouver pour s’unir.

Casting.

Logan/Wolverine : Hugh Jackman (VF : Joël Zaffarano).
Charles Xavier/Professeur X : James McAvoy (VF : Alexis Victor).
Erik Lensherr/Magnéto : Michael Fassbender (VF : Jean Pierre Michael).
Mystique/Raven Darkhölme : Jennifer Lawrence (VF : Céline Mauge).
Hank McCoy/Le Fauve : Nicholas Hoult (VF : Damien Boisseau).
En Sabah Nur/Apocalypse : Oscar Isaac (VF : Benjamin Penamaria).
Jean Grey : Sophie Turner (VF : Kelly Marot).
Scott Summers/Cyclope : Tye Sheridan (VF : Emmanuel Garijo).
Peter Maximoff/Vif Argent : Evan Peters (VF : Jimmy Redler).
Kurt Wagner/Diablo : Kodi Smit-McPhee (VF : Jochen Haegele).
Angel : Ben Hardy (VF : Gauthier Battoue).

Affiches.

Images.

Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

Avant d’accepter le rôle de Jean Grey, Sophie Turner avait demandé l’avis de ses fans sur les réseaux sociaux. Une fois engagée, elle a du jongler entre l’intense calendrier de tournage de Game of Thrones et celui de X-Men : Apocalypse.

Le tournage a eu lieu dans les studios Mel’s de Montréal ainsi que dans une partie de la ville pour les prises de vue réelles. D’ailleurs, l’équipe a utilisée une usine délabrée pour faire le champ de ruine observable à la fin du film.

Pour créer la voix d’Apocalypse, trois micros ont été installés sur Oscar Isaac. Ils permettaient de capter les tonalités graves et aiguës de la voix de l’acteur.

Lorsque la femme et la fille d’Erik meurent, il dit : « Est-ce là ce que tu attends de moi ? », ou «  Is it what you want from me ? » en anglais. Il s’agit d’une ligne improvisée.

image x-men apocalypse

Idris Elba et Tom Hardy auraient pu être Apocalypse.

La première apparition du méchant En Sabah Nur a en réalité eu lieu dans la scène post-générique de X-Men : Days of future past.

Le chien présent dans l’enceinte de l’école du Professeur X est celui du réalisateur Bryan singer, Tauntaun.

100 000 vêtements ont été utilisés pour X-Men : Apocalypse.

Selon le réalisateur Bryan Singer, la voix très étrange du personnage d’Apocalypse viendrait du fait qu’il a en lui une multitude de voix d’autres personnes, aux tonalités toutes différentes.

Lorsque Magnéto détruit la ville de New York (1h40), on peut voir en arrière plan les deux tours jumelles.

Ben Hardy, Timothée Chalamet, Dylan O’Brien, Josh Hutcherson ont auditionnés pour le rôle de Cyclope. Taron Egerton a quant à lui décliné l’offre.

Lily Collins, Elle Fanning, Margot Robbie, Chloë Grace Moretz, Daisy Ridley avaient toutes été pressenties pour le rôle de Jean Grey.

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Le toujours très attendu caméo de Stan Lee arrive à 1’09’31 du film, lors du lancement des missiles. A ses côtés, il s’agit de sa femme, Joan Lee.

James McAvoy a révélé que Jennifer Lawrence, Nicholas Hoult et Sophie Turner adoraient rire et faire rire sur le tournage.

L’équipe de X-Men : Apocalypse souhaitait que le personnage d’Apocalypse apparaisse comme un monstre de cinéma, et pas seulement comme un méchant.

Pour tourner la totalité de la scène au ralenti d’Evan Peters sauvant les étudiants de l’école du Professeur Charles Xavier, il aura fallu 20 jours à l’équipe pour produire 3 minutes de film.

A la toute fin du film, les nouvelles recrues s’exercent sur des robots issus du projet Sentinel qui ont fait leur apparition dans l’épisode précédent, X-Men : Days of future past.

Notre critique de X-Men : Apocalypse

Dès les débuts dans une Égypte lointaine, on comprend que les Dieux d’antan ont eux aussi étaient emprunts du phénomène des mutants. C’est finalement le même procédé scénaristique qu’employé dans l’épisode précédent Days of future past ; où l’on apprend que des figures emblématiques du fondement de nos sociétés ne sont en réalité pas ce qu’elles prétendaient être.

image x-men apocalypse
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Toutefois, lorsque l’on joue trop à déformer la réalité, sans donner d’autre explication que celle de la fiction narrative, cela peut ne plus fonctionner. Surtout lorsque le pharaon, En Sabah Nur est des plus insupportable à regarder. Cette voix semi-humaine/semi-électronique accompagnée d’un maquillage mortifère n’arrange vraiment pas la performance d’un Oscar Isaac décevant dans ce rôle. Ce ressentiment n’est pas absurde lorsque l’on sait que l’acteur n’a pas particulièrement apprécié ce tournage du fait d’un costume incontrôlable qui l’empêchait d’interagir avec les autres membres de l’équipe de X-Men : Apocalypse , et l’obligeait à passer des heures au maquillage.

Pour contrecarrer la formation du Professeur X, ce sont donc les sigles de ces Dieux antiques qui s’observent dans chaque recoin de pellicule, du triangle à l’œil, issus d’une scientologie assumée et de leur constante remise en question de la société. Pourtant, l’emblématique X ne saurait rester vain, notamment dans cette très belle scène de fin où Magnéto stoppe Apocalypse avec deux poutres en fer croisées dans le sol. Ce n’est pas le sigle des pyramides qui régnera mais bien celui des mutants qui subsistera.

D’ailleurs, le sort d’Erik est un des thèmes de prédilection de cet épisode. On y retrouve un homme plus empathique auquel il est possible de s’identifier, mais qui une fois de plus fait face à la perte tragique de ceux qu’il aime. Sa colère devient davantage virulente accolée à ce funeste destin, alors même que dans ses accès de bonté, il ne peut se résoudre à un bonheur certain. Il est à l’image d’un Anakyn Skywalker à deux doigts de tomber du côté obscur, car incapable de contrôler ses émotions.

image x-men apocalypse
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Néanmoins, cette partie-ci de X-Men : Apocalypse n’est pas assez traitée. Le scénario passe trop facilement sur leur décès, quand bien même la performance de Michael Fassbender y est exemplaire. On aurait davantage aimé entrer dans la psychologie du personnage pour en faire ressortir sa bonté cachée tant évoquée.


Puis, une nouvelle génération de mutants s’allie à la précédente. Là aussi la signature Marvel se met en scène par l’inclusion, à chaque nouveau film de nouveaux personnages et de nouveaux mutants acquis à la cause du monde. Notons d’ailleurs les prières incessantes de Kurt Wagner, le Diablo de la bande, qui sont assez ironiques pour un personnage représentant la figure du diable.

Comme à chaque fois, la mise en scène est captivante. La colorimétrie comme la photographie sont splendides. Les transitions sont à remarquer tant elles sont surprenantes et inattendues ; on passe de la destruction survoltée du camp d’Auschwitz à un fondu au noir sur un journaliste parlant calmement d’un fait divers. C’est la multitude de séquences variées accolées les unes aux autres qui produit cet effet de roulement perpétuel que l’on prend plaisir à regarder.

image x-men apocalypse
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Enfin, on apprécie surtout les références aux années quatre-vingt. Diablo vêtu d’une veste identique à celle que portait Michael Jackson dans le clip Thriller, jusqu’au Moonwalk effectué par Vif-Argent et à la musique Sweet Dreams de Eurythmics, tous les ingrédients sont présents pour donner un petit côté vintage au tout.

Notre préférence s’oriente vers celle faite à la saga Star Wars, et plus particulièrement à l’Épisode VI : Le Retour du Jedi. La petite phrase de Jean, mais non pas moins anodine, suivant le visionnage du susdit film est une vraie pépite : « Le troisième c’est toujours le plus nul ». Comprenez, X-Men : Apocalypse sera le moins bon puisqu’il est le troisième volume de la prélogie. Tout l’art de l’auto-dérision Marvel résumé en une phrase.

La note de Marine


La nouvelle génération prend place.X-Men : Apocalypse.