Les gardiens de la galaxie Vol.3.

Réalisation : James Gunn.
Scénario : James Gunn.
Production : Kevin Feige et David J. Grant.
Musique : John Murphy.
Société de production : Marvel Studios.
Distributeur : Walt Disney Studios Motion Pictures.
Date de sortie USA : 5 mai 2023.
Date de sortie française : 3 mai 2023.
Titre original : Guardians of the galaxy Vol.3.
Durée : 2h30.
Budget : 250 millions de dollars.
Box-office mondial : 845,6 millions de dollars.
Box-office USA : 359 millions de dollars.
Entrées françaises : 3 436 824 entrées.

Résumé.

Alors que Rocket a été sérieusement blessé suite à son kidnapping raté, Peter et les Gardiens cherchent à le sauver et vont devoir pour cela remonter aux origines de leur ami.

Affiches.

Images.

Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

Lors du Comic Con de juillet 2019, Les gardiens de la galaxie Vol.3 est annoncé.

Retrouvez notre dossier sur la conférence de presse du film à laquelle nous avons pu assister en présence du casting.

Notre critique de Les gardiens de la galaxie Vol.3.

Troisième opus d’une saga qui va tout bouleverser, l’attente est haute pour en sortir satisfait.

L’univers des Gardiens a toujours été dans quelque chose de fun et divertissant, avec certes quelques moments de bravoure mais globalement, c’est l’humour qui est au rendez-vous. Et bien attendez-vous à tout autre chose ici. Bien que l’aspect comique reste toujours présent à travers certains des personnages et quelques répliques bien cinglantes, il faudra surtout faire avec son lot d’émotions. Ainsi, on va éprouve également de la tendresse, de la tristesse, de la compassion… et pour les sensibles, il serait fort probable que vous irez de votre petite larme. C’est ce qui permet de démarquer ce troisième acte de ses prédécesseurs. Le thème du deuil est bien plus présent, ceux de l’amitié et de la solidarité d’avantage. Quant à l’intrigue, on en en fait deux qui sont imbriquées. D’un côté, on a le passé de Rocket, de l’autre les conséquences de son « créateur ». Forcément, vu que l’un comme l’autre des animaux sont présents, ça donne la touche d’attachement supplémentaire sans tomber dans la gratuité. Ça sert vraiment le scénario. On est vraiment ici dans quelque chose de plus sérieux même si le dernier acte donne droit à l’éternelle grande bataille mais c’est vite rattrapée par sa touchante conclusion surprenante par plusieurs aspects.

On retrouve ainsi nos personnages si colorés. On s’en doutait avec la campagne marketting, Rocket est celui qui est le plus mis en avant. Et pour cause, on va explorer ses origines et voir comment il en est arrivé à ce qu’il est. Ce n’est pas qu’une simple « origin story » car à travers lui se trouve une dénonciation sur les expérimentations animales en laboratoire. Ce petit héros se veut encore plus attachant car on va lui découvrir d’autres facettes, autre que celui à la punchline rapide et à l’envie d’en découdre. Star Lord va lui aussi se montrer plus sensible car il a toujours du mal à se remettre de la perte de « sa » Gamora et il doit quand même la voir encore à travers son double alternatif. C’est comme s’il voyait en permanence son amour perdu. Il cherche aussi à maintenir la cohésion d’un groupe car il a trouvé à travers eux une famille qu’il n’avait plus et il n’a pas envie de perdre encore quelqu’un.

Gamora justement se trouve ainsi avec de nouveaux « amis » qui ne sont pas ceux de son univers d’origine. C’est ainsi une sorte de nouveau protagoniste qu’on découvre et qui cherche à se faire une place dans un monde différent de celui qu’elle connait. Sa relation avec Nebula est d’autant plus intéressante car ce sont toujours des sœurs malgré tout mais sans réellement avoir grandi ensemble. Groot a encore une fois une nouvelle forme car il vieillit. Il se veut bien plus fort et se trouve une nouvelle personnalité même si on a toujours ce côté nostalgique de « Baby Groot ». Mantis est toujours aussi posée et un peu dans la Lune mais toujours avec des paroles philosophiques qui interpellent. Quant à Drax, monsieur muscles au grand rire n’a pas changé au début du film avant de là encore approfondir davantage sa personnalité sur la seconde moitié du métrage. Concernant Warlock, après une entrée fracassante, il faut reconnaître que c’est une déception. Il a un potentiel inexploité et il est plutôt présenté comme bête et on ne sait rien de lui ni de sa civilisation (comme si c’était une intrigue supprimée au montage). Enfin, le grand antagoniste est obsédé par la manipulation génétique et bionique pour créer une nouvelle espèce dans son monde parfait. C’est une obsession même malsaine car il se prend pour un grand créateur et se trouve aveuglé par son projet. Malgré ça, cela n’en donne pas un méchant mémorable.

Ces derniers temps chez Marvel, la réalisation n’arrive plus à contenter le public, suite aussi à des pressions des studios qui donnent parfois un sentiment de bâclé. Et avec ce genre de films, les effets visuels sont omniprésents. Le rendu est plutôt bon et ça ne choque pas les yeux comme on a déjà pu le connaître auparavant. James Gunn est de retour pour conclure sa trilogie comme il l’entendait et il arrive cette fois-ci à apporter plus d’intensité dans les scènes intimistes non sans négliger les séquences d’action qu’ils manient toujours aussi bien jusqu’à l’utilisation de plan séquence vraiment percutant. On a donc du grand spectacle avec une pointe de qualité supplémentaire pour se faire remarquer. La bande originale reprend toujours des grands morceaux de rock qui sont adéquates avec la situation présentée et les mélodies supplémentaires sont plutôt correctes.

Les gardiens de la galaxie Vol.3 s’offre une belle conclusion aussi sérieuse que touchante pour dire au revoir aux personnages.