Réalisateur : Peter Bogdanovich.
Scénariste : Sally Hampton et Haris Orkin.
Producteur : Sally Hampton et Iain Paterson.
Compositeur : Terence Blanchard.
Société de production : Pacific Motion Pictures et Walt Disney Television.
Distributeur : ABC.
Sortie USA : 24 janvier 1999.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : A Saintly Switch.
Durée : 1h28.
Budget : Inconnu.
Résumé.
Emménageant dans l’ancienne maison d’une sorcière, les enfants Anderson lancent un sort pour sauver le mariage de leurs parents. Elle professeur d’art, lui joueur de football, vont voir leur corps s’inverser.
Achats.
Casting.
Sara Anderson : Vivica A. Fox (VF : Inconnue).
Dan Anderson : David Alan Grier (VF : Inconnue).
Clark Anderson : Scott Cumberbatch (VF : Inconnue).
Annette Anderson : Shadia Simmons (VF : Inconnue).
Tante Fanny : Rue McClanahan (VF : Inconnue).
Coach Beasily : Al Waxman (VF : Inconnue).
Images.
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Vidéos.
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Univers.
À venir.
En savoir plus.
Le titre de travail du film était In your shoes.
Le tournage s’est déroulé au Canada.
Notre critique de À chacun son tour.
Encore une histoire de corps transféré dans celui d’un autre, rien de bien original et on sent le recyclage.
Dur de ne pas dire que si vous avez déjà vu des films de ce genre, vous ne serez en rien surpris. Pour les autres, l’effet marchera peut-être mais ça ne va jamais pour autant bien loin dans le sujet. L’humour est parfois bien trop présent sans être en plus une très grande réussite. Tout est tellement prévisible qu’il ne pouvait y avoir qu’une fin heureuse. Débutant par des disputes puis découvrant la vie de l’autre, chacun va devenir plus compréhensif et retrouver le lien qui les unissait. Rien de palpitant et les péripéties vont souvent dans les extrêmes. Dommage aussi de trop se concentrer sur la partie football et de ne pas avoir équilibré mieux que ça. À croire que la vie du père est plus prépondérante que celui de la mère. Si au moins cela véhiculait plus de messages mais ce n’est même pas le cas, se contentant de rester dans des clichés bien trop lourds. Alors oui, le divertissement est là mais cela ne reste pas exceptionnel.
Le casting des parents a tendance à trop virer dans la surinterprétation et ça en devient peu convaincant. Il n’y a rien de subtil qui aurait rendu les personnages plus attachants. Le père est trop obsédé par le football et les mauvaises manières et la mère n’est pas beaucoup développée à part qu’elle aime l’art et qu’elle s’occupe des enfants et de la maison. En fait les stéréotypes sont juste là pour mettre une femme dans le corps d’un joueur de football américain. Là encore, un souci d’équilibre dans l’intérêt des deux rôles principaux. Quant aux enfants, alors qu’on pensait qu’ils seraient mieux utilisés, ils ne servent juste qu’à lancer l’intrigue avant de les voir quasi disparaître et ne même pas participer aux différentes situations.
La mise en scène n’apporte rien d’exceptionnel. On retient juste la petite trouvaille amusante pour nous faire découvrir la permutation des corps avec temporairement celles des voix, permettant de nous faire comprendre ce qu’il s’est passé. Mais pour le reste, tout est très simple et même les matchs de football sont assez pauvres en action. De plus, l’histoire se déroule à la Nouvelle-Orléans et alors que le cadre a beaucoup de potentiel, il est totalement inexploité. Dommage car cela aurait pu donner une plus-value autre que le cliché de la sorcellerie qui sert de postulat. Concernant la chronologie, là où parfois ce genre d’histoire dure qu’un ou quelques jours, ici tout se déroule sur plusieurs mois et c’est représenté par une petite pirouette assez bien trouvée.
À chacun son tour amusera les novices du concept de changement de corps mais sinon, passez votre tour.
