Réalisateur : Wes Anderson.
Scénariste : Wes Anderson, Roman Coppola et Jason Schwartzman.
Producteur : Scott Rudin.
Compositeur : Inconnu.
Société de production : Fox Searchlight Pictures, Collage Cinemagraphique, American Empirical Pictures, Dune Entertainment, Cine Mosaic, Indian Paintbrush et Scott Rudin Productions.
Distributeur : 20th Century Fox.
Premère mondiale : 3 septembre 2007 (Venise).
Sortie USA : 26 octobre 2007.
Sortie française : 19 mars 2008.
Titre original : The Darjeeling Limited.
Durée : 1h31.
Budget : 17,5 millions de dollars.
Recette mondiale : 35,3 millions de dollars.
Recette USA : 11,9 millions de dollars.
Entrées françaises : 565 603 entrées.
Résumé.
Un an après la mort de leur père, trois frères prennent le train dans un voyage semé d’embuches mais aussi dans une quête spirituelle pour se ressouder.
Casting.
Francis Whitman : Owen Wilson (VF : Éric Legrand).
Peter Whitman : Adrien Brody (VF : Adrien Antoine).
Jack Whitman : Jason Schwartzman (VF : Damien Boisseau).
Rita : Amara Karan (VF : Inconnue).
Brendan : Wallace Wolodarsky (VF : Daniel Lafourcade).
Le contrôleur : Waris Ahluwalia (VF : Asil Rais).
Le père du garçon mort : Irfan Khan (VF : Inconnue).
Le mécano : Barbet Schroeder (VF : Inconnue).
Alice : Camilla Rutherford (VF : Inconnue).
L’homme d’affaires : Bill Murray (VF : Inconnue).
Patricia Whitman : Anjelica Huston (VF : Béatrice Delfe).
L’ex de Jack : Natalie Portman (VF : Sylvie Jacob).
Achats.
Affiches.
Images.
En savoir plus.
Un court-métrage a été diffusé en première partie du film, Hôtel Chevalier, qui est un prologue centré sur Jack et ses objets fétiches.
Natalie Portman s’est rendue en Inde pour trente minutes de tournage. Elle en a ensuite profité pour explorer le pays durant dix jours. De même, Bill Murray n’a eu qu’un jour et demi de tournage avant de visiter les environs durant un mois.
Les séquences de la première partie ont été filmées à bord d’un train en mouvement loué par la production.
Le tournage s’est déroulé Inde.
Notre critique de À bord du Darjeeling Limited.
Une idée qui se veut intéressante sur le deuil et se reconstruire dans une famille.
C’est intéressant seulement quand le scénario veut creuser en ce sens. En effet, on ne sait pas vraiment trop où on va dans cette quête spirituelle qui n’apporte quand même rien de bien spirituel. Les péripéties ne vont jamais rehausser l’intrigue principale qui ne fait que stagner. On ne sent pas une évolution et le métrage n’apporte strictement aucune émotion. Un comble pour un film traitant d’un sujet grave. On arrive même à la fin en n’ayant pas trop compris ce qu’on vient de voir tant ça ressemble à un patchwork d’idées sans cohérence.
Le casting est correct dans les interprétations mais il n’y a rien de bien exceptionnel. C’est même fade par moment. Les trois frangins sont d’ailleurs peu intéressants car ils sont beaucoup trop peu développés. On n’arrive pas à s’attacher à eux et ils n’arrivent même pas à avoir des personnalités vraiment distinctes. Ils sont à l’image de l’histoire, à savoir vraiment fade. Les quelques personnages secondaires sont là pour donner plus d’interactions car ils n’apportent quand même pas grand chose au film.
On le sait, avec Wes Anderson, il y a une certaine esthétique dans sa mise en scène. Ca se ressent à travers un cadrage appuyé, des mouvements de caméra rapides ainsi qu’un travail sur les couleurs. La lenteur du film pourrait s’expliquer par son contexte mais certaines séquences sont vraiment trop longues sans avoir de réels intérêts. On retient surtout la bande originale composée uniquement de chansons inspirées par l’image ou bien par des musiques indiennes existantes. De quoi être plongé dans l’ambiance du pays qui n’est cependant pas mis en valeur du tout, dommage.
À bord du Darjeeling Limited n’offre pas un voyage bien sensationnel.
