Réalisateur : Anne Fletcher.
Scénariste : Aline Brosh McKenna.
Producteur : Gary Barber, Roger Birnbaum et Jonathan Glickman.
Compositeur : Randy Edelman.
Société de production : Fox 2000 Pictures, Spyglass Entertainment et Dune Entertainment III.
Distributeur : Fox 2000 Pictures.
Sortie USA : 18 janvier 2008.
Sortie française : 23 avril 2008.
Titre original : 27 dresses.
Durée : 1h51.
Budget : 30 millions de dollars.
Recette mondiale : 162,7 millions de dollars.
Recette USA : 76,8 millions de dollars.
Entrées françaises : 443 702 entrées.
Résumé.
Jane est une adepte des organisations de mariage et a été 27 fois demoiselle d’honneur, elle est amoureuse de son patron. Quand sa sœur débarque, c’est elle qui obtient le cœur du directeur. Dépitée, elle doit organiser leur mariage.
Casting.
Jane Nichols : Katherine Heigl (VF : Charlotte Marin).
Kevin / Malcolm Doyle : James Marsden (VF : Damien Boisseau).
Tess Nichols : Malin Åkerman (VF : Agathe Schumacher).
George : Edward Burns (VF : Boris Rehlinger).
Casey : Judy Greer (VF : Anne Massoteau).
Maureen : Melora Hardin (VF : Dominique Vallée).
Trent : Maulik Pancholy (VF : Nessym Guetat).
Gina : Krysten Ritter (VF : Inconnue).
Achats.
Affiches.
Images.
En savoir plus.
Le tournage s’est déroulé à New York.
Notre critique de 27 robes.
Une comédie romantique en triangle amoureux, rien de bien original à première vue.
Si vous êtes un habitué des comédies romantiques, vous serez ici en terrain connu. Si ce genre vous rebute, passez votre chemin. En effet, on part d’un amour secret qui vire triangle amoureux et bien sûr vient le gars qui va chambouler tout ça et détourner le cœur de l’héroïne alors qu’elle le détestait au début. On enchaîne ainsi les clichés et les situations habituelles tant tout est prévisible que même la fin ne parviendra pas à améliorer tout ça. Néanmoins, on ne peut pas dire que le scénario est catastrophique. On passe un très bon moment et ça permet de se changer les idées. On évite aussi la romance trop guimauve. Dommage juste que l’intrigue suit un schéma déjà vu mais heureusement, on a droit à une bonne dose d’émotions qui fonctionnent bien.
Un point très réussi du film est son casting qui est vraiment juste et apporte beaucoup. Jane est à fond dans ce qu’elle fait mais ce dynamisme cache une souffrance intérieure qu’elle cache. Elle s’investit dans les mariages pour oublier celui qu’elle ne peut pas faire suite à son célibat. Amoureuse de son directeur mais qui restera inaccessible, elle craque finalement par un journaliste anti-mariage, un contraste caricatural mais bien construit pour être crédible. Elle est l’opposée de sa sœur qui se veut superficielle, vénale et qui agit sans réfléchir. Elle ne pense qu’à elle sans penser à sa grande sœur. Un personnage détestable à souhait. Du côté des hommes, Kevin est très sympathique dans sa manière d’être et il est attachant grâce à ça. Malgré une conduite un peu manipulateur et mensonger, il reste simple et permet d’ouvrir les yeux à Jane. Enfin, George est un peu en retrait et se veut trop « directeur autoritaire gentil » en abusant de Jane sur son dévouement au travail.
Pas de grande surprise sur une mise en scène très efficace car misant sur la simplicité. Certes, rien d’original à nouveau mais il y a une bonne maîtrise de la réalisation et du rythme. On a droit aussi à des séquences bien tournées comme l’essayage de robes qui est bien loufoque ou la scène du bar. On évite aussi les clichés new-yorkais et rend ainsi le film plus « universel ». La bande originale est aussi un autre atout du long-métrage qui use de belles mélodies touchantes mais aussi de chansons idéales pour le genre et qui dynamise bien le tout.
27 robes est une bonne comédie romantique sans prise de tête.
