Réalisateur : Tony Bill.
Scénariste : Gordon Fair.
Producteur : Tony Bill.
Compositeur : Robert Folk.
Société de production : Disney Television.
Distributeur : ABC.
Sortie USA : 16 février 1986.
Sortie française : Inconnue.
Titre original : 21/2 Dads.
Durée : 46min.
Budget : Inconnu.
Résumé.
Un père veuf, un père divorcé et un célibataire décident d’emménager ensemble pour réduire les factures. Ils doivent vivre avec leurs enfants qui n’apprécient pas la situation.
Achats.
À venir.
Casting.
Pete Selzer : George Dzundza (VF : Inconnue).
Frank Manley : Richard Young (VF : Inconnue).
Chick Leone : Sal Viscuso (VF : Inconnue).
Arlene Kulick : Lenore Kasdorf (VF : Inconnue).
Cathy Manley : Mary Kohnert (VF : Inconnue).
Danny Selzer : Billy Warlock (VF : Inconnue).
Frank Manley : Ricky Stout (VF : Inconnue).
Dorothy Selzer : Marissa Mendenhall (VF : Inconnue).
Rose Selzer : Shana O’Neil (VF : Inconnue).
Images.
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Vidéos.
À venir.
Univers.
À venir.
En savoir plus.
21/2 Dads devait servir de pilote à une série qui n’a jamais vu le jour.
Le tournage s’est déroulé en Californie.
Notre critique de 21/2 Dads.
On semble soit s’orienter vers une comédie, soit vers un drame intéressant.
Et bien on ne peut pas vraiment trancher. Déjà car malgré la désapprobation des enfants, il n’y a rien qui fasse comique pour dissuader les pères de les mettre dans cette situation. Le téléfilm ne dispose d’absolument aucun humour et se range donc dans quelque chose de sérieux. Malheureusement, même là ce n’est pas probant. Il n’y a rien qui bouleverse pleinement ou qui fait poser de bonnes questions. C’est dommage car il y avait beaucoup de potentiel entre la vie devenue chère, des pères célibataires devant élever leurs enfants, la difficulté de trouver du travail, la crise de l’adolescence, la douleur de l’enfance, les défis à surmonter… Tout ça est éclipsé au profit de pas grand chose au final. Évidemment, il faut une seule péripétie peu palpitante pour unir tout le monde et mieux vivre ce qu’il traverse. Le tout pour une conclusion simpliste qui ne se veut pas percutante.
Comme c’est une sorte de très grande famille, il y a plusieurs personnages. On commence avec les trois célibataires qui sont un peu tous pareil. Aucun n’a vraiment une personnalité propre qui le distingue du lot. Les deux pères font ce qu’ils peuvent pour leurs enfants mais ils ont la même méthode d’éducation donc rien qui permet de faire un comparatif. Quant au célibataire sans enfant, il est trop effacé pour qu’on s’en souvienne. Du côté des enfants, là encore aucun n’a un vrai développement digne de ce nom. Le plus grand se la joue rebelle qui veut faire sa vie tandis que le plus jeune souffre de tout ça mais pas de quoi nous toucher car ça vient bien trop tard dans l’intrigue.
Le scénario n’emballe donc pas plus que ça et la réalisation suit le même chemin. La mise en scène est correcte mais n’apporte rien de bien original. Pourtant, avec plusieurs personnages, il y avait possibilité de donner plus de rythmes en alternant les petites intrigues plutôt que de garder un côté si linéaire. On reste aussi majoritairement dans la grande maison mais elle n’est pas assez utilisée, dans le sens qu’il n’y a rien de bien particulier à l’intérieur puis pour réduire les factures, on est plus proche du manoir que de la petite maison. On termine avec les musiques qui échappent à l’aspect « téléfilm de base » et elles tentent d’insuffler un peu d’émotions mais sans plus.
21/2 Dads a un bon concept mais ne parvient jamais à l’exploiter.
