Volt, star malgré lui.

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Résumé.

Penny et son chien Volt sont les héros de la série télévisée “Volt” dans laquelle les deux personnages doivent perpétuellement échapper au Dr Calico. Or durant toutes ces années, la production a laissé croire à Volt qu’il était doté de super pouvoirs. Mais lors d’un tournage, Penny se fait enlever par Dr Calico et alors que le studio ferme ses portes, Volt s’échappe afin de sauver sa maîtresse. A travers les Etats-Unis, il fera la rencontre de Mittens, une chatte et d’un hamster nommé Rhino, et s’apercevra alors qu’il a été trompé sur ses soi-disant pouvoirs.

Affiches.

Images.

Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

Volt, Star Malgré Lui est le 111ème long-métrage et 48ème « classique d’animation » des studios Disney.

Volt tire ses traits du berger blanc suisse.

Au début, le film devait se nommer American Dog et être réalisé par Chris Sanders (Henry, un chien héros de sa propre émission de télévision se retrouve coincé dans le désert du Nevada avec un chat et un lapin qui cherchent un foyer, Henry se croyant toujours à la télévision). Mais c’est finalement Chris Williams et Byron Howard qui ont été retenus. En effet, l’histoire du premier film ne convenant pas totalement à John Lasseter, il proposa avec son équipe des modifications, mais Sanders refusa de les effectuer.

Les humoristes et acteurs Omar et Fred prêtent leurs voix aux pigeons. A la base ils devaient doubler des chats mais à la découverte du film, ils ont préféré les oiseaux. Omar double ainsi Joey, Billy, Tom, Bobby et le deuxième pigeon de campagne. Fred quant à lui prête sa voix à Vinnie, Blake et le premier pigeon de campagne.

Volt, Star Malgré Lui est le premier film produit en 3D en création et non uniquement en post-production. Les dessins ne sont qu’en images de synthèse.

Rhino le hamster n’a pas été un personnage simple à créer. L’équipe du film a donc adopté un hamster nommé Doink pour pouvoir étudier ses mouvements, notamment en le faisant marcher sur du plexiglas et en le filmant par dessous.

Le générique de fin « I thought I lost you » est chanté par les voix originales principales : John Travolta et Miley Cyrus.

Notre critique de Volt, star malgré lui.

Une nouvelle fois, un chien est à l’affiche d’un film Disney. Et quel chien ! 

Volt, une star de série télévisée très attachant. En effet, il est conditionné à croire qu’il sauve sa maîtresse grâce à des super-pouvoirs, et déjà le fait qu’il soit berné par une production de télévision nous le rend sympathique. Le voir évoluer dans le film contribue à cet attachement. Volt essaie par tous les moyens de retrouver sa maîtresse, y compris de se lier d’amitié avec une chatte, Mittens. Celle-ci l’aide notamment à acquérir des attitudes de chien, moment très touchant du film. D’ailleurs Mittens est le personnage qui évolue le plus. Au début on la rencontre tyrannique avec les pigeons qui doivent lui apporter à manger, puis elle devient prisonnière de Volt qui n’y connaît rien à la vie de chien et qu’elle va aider. En l’aidant, c’est finalement elle-même qu’elle aide. Elle se dévoile au fur et à mesure et on finit par mieux comprendre pourquoi elle a pu être si haineuse : elle a tout simplement été abandonnée plus jeune, elle se méfie donc grandement du genre humain. Sa personnalité parvint donc à nous émouvoir. Enfin comment ne pas parler de Rhino le hamster. Fervent fan de Volt et surtout drôle à souhait, c’est un personnage qui fera rire toute la famille.

Pour la première fois nous avons le droit à un chien en 3D. En effet, le film entier est réalisé en 3D ce qui rend très bien à l’écran. Le poil de chaque animal est très travaillé, Mittens a un effet négligé mais soigné quand même. Un très beau travail. Au niveau de la musique il n’y a qu’une chanson chantée, mais c’est suffisant, la bande son étant bien adaptée aux moments.

On remarque durant le film une certaine critique de ceux travaillant pour une émission de télévision. Ils obligent Penny à laisser son chien dans une caravane pour que la supercherie reste intacte, ils ne pensent qu’à l’argent engendré par l’émission et sont donc prêts à remplacer la star canine par un autre et à la fin, peu leur importe la santé de Penny, ils ne voient que les pertes générées. Il est aussi question du sujet sensible de l’abandon et l’effet que ça peut avoir sur les animaux, une morale que l’on ne répétera jamais assez.

Malgré le fait qu’il n’y ait aucun méchant dans le film (Dr Caraco n’étant présent que lors des tournages), on assiste à un voyage à travers les Etats-Unis avec de belles rencontres assez inimaginables. Volt, Star Malgré Lui est beau à voir et surtout très drôle.