Réalisateur : Jack King.
Scénariste : Carl Barks.
Producteur : Walt Disney.
Studio de production : Walt Disney Productions.
Distributeur : RKO Radio Pictures et War Activities Committee of the Motion Pictures Industry.
Sortie USA : 7 Janvier 1943.
Titre original : The Spirit of ’43.
Durée : 6 minutes.
Couleur : Technicolor.
Résumé.
Donald, en proie à deux de ses consciences, est tiraillé entre le fait d’économiser son argent pour payer ses taxes et aider son pays dans l’effort de guerre ou de le dépenser de façon futile.
Casting.
Donald: Clarence Nash.
Achats.
À venir.
En savoir plus.
Ce court-métrage est une suite à celui de 1942 intitulé The New Spirit. Face aux retombées positives du premier opus qui, malgré l’augmentation des taxes, fit payer les Américains, le gouvernement a décidé de retenter l’expérience en conservant le final du l’œuvre d’origine.
Le film est réalisé pour le compte de « War Activities Committee of the Motion Pictures Industry ».
L’idée de la bonne et de la mauvaise conscience afin de promouvoir l’acte bienveillant qu’est le soutien de son pays durant la guerre, a déjà été utilisée pour le court-métrage Donald’s Décision sorti le 11 janvier 1942
La conscience écossaise de Donald ressemble à Balthazar Picsou qui fera d’ailleurs sa première apparition dans une bande dessinée de Carl Barks, ici scénariste du court-métrage, en décembre 1947.
Le bar dénommé « Idle Our Club », dans lequel Donald tente de dépenser son argent, est déjà apparu dans la Silly Symphony Une petite poule avisée sortie en 1934.
Notre critique de The Spirit of ’43.
The Spirit of ’43 est un court-métrage de propagande sorti durant la Seconde Guerre mondiale et faisant suite au film The New Spirit diffusé un an auparavant. Malgré cette petite différence d’âge, cette production est en tout point semblable à son œuvre de référence.
Reprenant le thème du paiement des impôts afin de soutenir la confection d’armes et d’avions avant de laisser place à une batterie d’images de propagande, il se différencie de son grand-frère uniquement par la mise en scène de son scénario. Ainsi si la première partie reste inédite, la seconde reprend trait pour trait les mêmes animations que son prédécesseur.
Dès lors, tout comme pour le film sorti en 1942, ce court-métrage est à voir uniquement pour son intérêt historique.
