The finest hours.

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Affiche Poster finest hours disney

Réalisateur : Craig Gillespie.
Scénariste : Eric Johnson et Paul Tamasy.
Producteur : Dorothy Aufiero et James Whitaker.
Compositeur : Carter Burwell.
Société de production : Walt Disney Pictures et Whitaker Entertainment.
Distributeur : Walt Disney Pictures et The Walt Disney Company France.
Sortie USA : 29 janvier 2016.
Sortie française : 24 février 2016.
Titre original : The Finest Hours.
Durée : 1h57.
Budget : 85 millions de dollars.
Recette mondiale : 52 millions de dollars.
Recette USA : 27,6 millions de dollars.
Entrées françaises : 62 254 entrées.

Résumé.

En 1952, le pétrolier SS Pendleton est pris dans une violente tempête qui le déchire en deux. Les garde-côtes vont alors se lancer dans une périlleuse mission de sauvetage tandis que les membres d’équipage du pétrolier tentent de survivre.

Casting.

Bernie Webber : Chris Pine (VF : Olivier Augrond).
Ray Sybert : Casey Affleck (VF : Alexis Tomassian).
Miriam : Holliday Grainger (VF : Marie Tirmont).
Daniel Cluff : Eric Bana (VF : Bruno Choël).
Richard Livesey : Ben Foster (VF : Alexandre Gillet).
Andy Fitzgerald : Kyle Gallner (VF : Franck Lorrain).
Bea Hansen : Rachel Brosnahan (VF : Sandra Valentin).
Eldon Hanan : Keiynan Lonsdale (VF : Benjamin Gasquet).

Achats.

Affiches.

Images.

En savoir plus.

The finest hours est inspiré du roman de 2009 The Finest Hours: The True Story of the U.S. Coast Guard’s Most Daring Sea Rescue de Casey Sherman et Michael J. Tougias, lui-même tiré d’une histoire vraie qui s’est déroulée le 18 février 1952. Lors du sauvetage, 32 personnes ont pu ainsi avoir la vie sauve. Les quatre garde-côtes ont reçu une médaille pour leur bravoure.

Disney obtient les droits d’adaptation en 2011. Les survivants du naufrage ont participé au scénario en apportant leur témoignage. Robert Schwentke était le réalisateur attitré mais il quitta le projet pour un autre.

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Le tournage du film a nécessité la construction d’un bassin de 3 000 m³ où les trois quarts du film se sont déroulés. La post-production a duré pendant un an à cause des nombreux effets spéciaux nécessaires.

Le tournage s’est principalement fait à Chatham dans le Massachusetts.

Le bateau qui a servi au sauvetage, le CG36500, existe toujours et se trouve à Rock Harbour dans le Massachusetts.

Notre critique de The finest hours.

Tiré d’une histoire vraie, The finest hours a tout d’un film catastrophe teinté d’héroïsme. Et bien, pas tout à fait.

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Le film se scinde en trois parties alternées avant de se réunir. D’un côté avec l’équipage du navire à la dérive et les manières qu’ils utilisent pour tenter de survivre. On oublie vite les tensions internes pour se serrer les coudes à travers l’idée brillante d’un homme malgré tous les risques que cela peut engendré. Cette partie est assez haletante car on vit la détresse de l’équipage. De l’autre, avec les garde-côtes qui doivent braver la tempête dans une mission potentiellement suicide. Ici, le rythme est tout aussi soutenu face à un océan déchaîné et la bravoure des quatre membres d’équipage qui composent le bateau de sauvetage. Enfin, la dernière intrigue se veut terrestre avec la femme d’un des garde-côtes qui est dans l’inconnu complet de savoir s’il va rentrer en vie ou non. Ce mélange des intrigues permet au film de tenir en haleine le spectateur et de ne pas voir passer les deux heures.


Le rôle principal est tenu par Chris Pine qui fait malheureusement ici pâle figure en étant peu convaincant car assez inexpressif (alors qu’il a un bon niveau habituellement). La surprise du film vient de Casey Affleck (Ray Sybert) qui joue beaucoup sur le regard pour faire passer les émotions et ses pensées. L’autre surprise est Holliday Grainger (Miriam) qui est aussi combative pour sauver son conjoint que femme fragile qui se rend compte du travail qu’il fait.

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Craig Gillespie signe ici un film magistralement orchestré grâce à un rythme élevé et surtout un maniement de la caméra qui nous place au plus près de l’action, s’autorisant parfois des plans séquences (même si truqués) afin de renforcer la tension. Vers la fin du film se trouve même une scène se passant juste en musique avec un jeu de regards des acteurs afin de faire jouer l’émotion sans paroles. Le long-métrage dispose également d’une bande sonore qui fonctionne à la perfection pour renforcer encore cette tension que le réalisateur a voulu nous transmettre. Les effets spéciaux ne sont pas en reste pour offrir une tempête dangereuse et réaliste.

On apprécie également le générique de fin, composé d’images d’archives de presses et de photographies, nous permettant de découvrir la réalité derrière l’histoire.

The finest hours est donc réussi sur plusieurs aspects et aurait pu exceller si Chris Pine avait été à son plus haut niveau. Il est dommage qu’il n’ait pas trouvé son public au cinéma.

La note de Fabien


De la tension et de l'émotion pour une mission de sauvetage haletante.The finest hours.