Raiponce.

---

Résumé.

Flynn Rider, bandit, recherché par la garde royale, décide de se réfugier dans une haute tour pour échapper à ses poursuivants. Mais il va faire une étrange rencontre. Vivait à cet endroit Raiponce, accompagnée de son caméléon Pascal, une jeune fille intrépide avec des cheveux longs de plus de 20 mètres, retenue prisonnière par mère Gothel. Elle désire plus que tout s’échapper de sa prison. Elle va alors demander à Flynn Rider de réaliser son rêve : voir le monde et la fête des lanternes.

Affiches.

Images.

Concept art.

Le saviez-vous ? Anecdotes et coulisses.

Raiponce est le 118ème long-métrage d’animation et 50ème « Classique d’animation » produit par les studios Disney.

Il est inspiré du conte « Raiponce » écrit par le frères Grimm.

En anglais, le titre original devait être Rapunzel. Mais cela mettait trop  le côté personnage féminin et princesse en avant. Les producteurs avaient peur de ne pas assez cibler un public masculin et ainsi ne pas avoir le succès qu’ils souhaitaient. C’est pour cela qu’ils ont changé le nom en Tangled, qui se traduirait par « emmêlés » afin d’illustrer la relation Raiponce / Flynn.

Même si Raiponce a été faite à l’ordinateur, ce sont des peintures sur toile qui ont inspiré son physique, comme les peintures de Fragonard. Raiponce est la première adaptation d’un conte en long-métrage a être sorti en 3D.

Glen Keane a commencé à travailler sur le projet de Raiponce 14 ans avant sa sortie. De 2002 à 2008, il a travaillé sur la phase développement.

Le nom de Flynn Rider vient de l’acteur Errol Flynn, grand héros des années 1930-1940, dont le grand rôle restera celui de Robin des Bois dans Les Aventures de Robin des Bois.

Raiponce est le long-métrage d’animation le plus long depuis Fantasia.

La séquence des lanternes avec Flynn et Raiponce dans la barque a nécessité près de 45 000 lanternes.

Lorsque Raiponce arrive au village, les producteurs se sont inspirés de l’entrée de Walt Disney World et Disney Land, les villageois représentant les enfants sur le parc.

Raiponce est la première princesse dotée de pouvoirs magiques.

La séquence où Raiponce soigne la main de Flynn est le seul moment où on peut entendre en entier la chanson qui active leurs pouvoirs.

Notre critique de Raiponce.

Raiponce est un des petits derniers-nés des studios Disney. Ils ont su évoluer avec leur temps tout en gardant ce qui faisait la magie de Walt Disney.

Encore une fois, les frères Grimm sont à la base de cette belle adaptation et cela correspond tout à fait à l’héritage de Walt Disney. Tout d’abord, une jeune fille enlevée à sa famille par pure convoitise de rester jeune. Cette jeune fille adepte de liberté, va être aidée par un jeune voyou pour qui elle va éprouver des sentiments. Ce n’est pas la version que l’on a en tête en premier lorsque l’on parle d’un dessin animé Disney. Nouvelle époque, nouveau concept.Pour la première fois, un long-métrage d’animation sort en 3D. Au départ, Glen Keane voulait que le film ait des ressemblances avec le style des animations classiques mais fait avec la 3D. Raiponce est inspirée de Jean-Honoré Fragonard et plus particulièrement de la peinture « L’Escarpolette« . Il a fait inventé de nouveaux rendus afin de ne pas tomber dans le style de 3D non réaliste. Le principal était de garder la magie Disney et la fluidité de l’intrigue.

Raiponce ne sait pas qu’elle est une princesse avant la fin du film. C’est une jeune fille de caractère, qui sait ce qu’elle veut, débrouillarde, pleine d’imagination et avec un rêve. Tout comme l’intrigue et la construction du film, elle est moderne. De même pour son acolyte Flynn Rider qui est loin d’être le prince charmant. N’ayant aucune origine noble, il est le plus recherché de tous les bandits du royaume. Bien entendu, il n’y aurait pas autant d’intrigues sans la présence d’un « méchant » à la Disney. Ce rôle est tenu par Mère Gothel, « mère » de Raiponce. Elle parait jeune mais est vile, perfide et égoïste. Tout ce qui l’intéresse, c’est de garder Raiponce prisonnière de sa tour. Elle n’est pas une caricature d’un « méchant » déjà vu chez Disney. Elle a une personnalité bien à elle et est prête à tout pour arriver à son but.

Un mélange de musique médiévale et de folk des années 1960 a servi d’inspiration à la musique. Des musiques assez rythmées, des textes pleins de sens, de quoi toucher le public et les critiques. Mais les chansons ne restent pas autant dans la tête que d’autres plus anciennes, comme « Tu t’envoles » de Peter Pan, ou encore « Un Jour mon Prince Viendra » de Blanche-Neige et les Sept Nains. Celles de Raiponce ont tout de même une influence plus contemporaine, qui va avec son temps et qui ont plus de sens que celles d’avant.

Raiponce a beau être « nouveau » dans les « classiques d’animation », il n’en reste tout de même pas à la traîne. Le personnage de Raiponce est déjà marquant dans l’univers Disney, et plus particulièrement chez les petites filles qui rêvent de lui ressembler. De nouvelles inspirations, de nouvelles technologies, une héroïne moderne et plus indépendante, tous les ingrédients sont réunis pour en faire un vrai succès et une nouvelle inspiration pour les prochaines productions.