Phénomène.

-


Affiche Poster Phénomène Phenomenon Disney touchstone

Réalisateur : Jon Turteltaub.
Scénariste : Gerald Di Pego.
Producteurs : Barbara Boyle, Charles Newirth et Michael Taylor.
Compositeur : Thomas Newman.
Société de production : Touchstone Pictures et Krane Entertainment.
Distributeur : Buena Vista Pictures.
Sortie USA : 3 juillet 1996.
Sortie française : 18 septembre 1996.
Titre original : Phenomenon.
Durée : 2h03.
Budget : 32 millions de dollars.
Recette mondiale : 152 millions de dollars.
Recette USA : 104 millions de dollars.
Entrées françaises : 560 000 entrées.

Résumé.

Dans une paisible ville des Etats-Unis, le garagiste George Mallay va obtenir, lors de ses 37 ans, des connaissances accrues qu’il va utiliser dans différentes expériences, sous le regard méfiant des habitants.

Casting.

George Malley : John Travolta (VF : Renaud Marx).
Lace Pennamin : Kyra Sedgwick (VF : Juliette Degenne).
Nate Pope : Forest Whitaker (VF : Emmanuel Jacomy).
Docteur Brunder : Robert Duvall (VF : Jacques Richard).
Jack Hatch : Bruce A. Young (VF : Thierry Desroses).
Docteur Wellin : Richard Kiley (VF : Inconnue).
Professeur John Ringold : Jeffrey DeMunn (VF : Inconnue).
Ted Rhome : Vyto Ruginis (VF : Inconnue).
Docteur Bob Niedorf : Brent Spiner (VF : Inconnue).

Achats.


En savoir plus.

Avant d’être attribué à John Travolta, le rôle de George Malley fut proposé à Sean Penn, Jason Patric et Ed Harris. Il en est de même pour le poste de réalisateur. Avant que ce ne soit Jon Turteltaub, ce fut Wolfgang Petersen qui fut attaché au projet.

Image Phénomène Phenomenon Disney touchstone

En 2003, le téléfilm Phénomène 2 est réalisé par Ken Olin. Il s’agit plus d’un remake que d’une suite. Il devait donner naissance à une série mais le projet ne vit jamais le jour.

Le tournage s’est déroulé en Californie.

Notre critique de Phénomène.

Un film fantastique qui semble être du déjà-vu mais on se lance quand même.

Image Phénomène Phenomenon Disney touchstone
Image Phénomène Phenomenon Disney touchstone

Du déjà-vu finalement oui et non. Oui car c’est une personne qui se retrouve possédée de facultés hors du commun.  Non, car ce n’est pas mis tant que ça en avant. On s’explique. Bien que le héros se voie doté de pouvoirs, en réalité, ils sont très minimalistes. A part la télékinésie qui est montrée qu’à faible dose afin de faire bouger des crayons, c’est surtout une intelligence développée qui permet d’avoir de nombreuses idées qui est mis en avant. Que ce soit en agriculture ou en énergie, il va chercher à améliorer le quotidien des gens.

En parallèle, on voit aussi le regard des autres qui changent. Tout d’abord de la rigolade, puis de l’inquiétude jusqu’à la peur pour certains. De l’autre, il y a aussi l’intérêt que va lui porter l’armée lorsqu’il a réussit à craquer un message crypté. Un film qui montre ainsi différentes opinions sur une personne différente. Au fil de l’histoire, on apprend comment ces dons sont apparus même si un doute subsiste entre surnaturelle et scientifique. Phénomène se conclut ainsi de manière belle et poétique, comme ce qui est proposé une bonne partie du long-métrage.

Phénomène dispose de personnages tout aussi attachants les uns que les autres. George Malley tout d’abord, interprété correctement par un John Travolta en forme, qui est simple au premier abord avant de gagner en profondeur avec l’étendue de ses pouvoirs et d’un bon fond généreux. Puis il y a Lace, qui va offrir une romance au héros. Pour une fois, cette histoire d’amour est bien travaillée car naissante un peu avant le film et qui progresse en avançant dans l’histoire. Forrest Whitacher est également brillant dans cet homme seul, meilleur ami du héros, qui est assez perdu mais qui va finir par trouver l’amour de la plus belle des manières. Enfin, Robert Duvall incarne le médecin et ami de longues dates de George, qui ne changera jamais de regard sur ce dernier et le soutiendra malgré les moqueries des autres.

Image Phénomène Phenomenon Disney touchstone
Image Phénomène Phenomenon Disney touchstone

Deux heures de films qui sont au final captivantes, n’offrant aucun temps mort avec de très belles scènes apportant beaucoup d’émotions.  La bande originale de Thomas Newman appuie les propos avec de belles mélodies, accompagnées de chansons d’artistes afin de donner plus d’entrain.

Phénomène porte bien son nom. Un film touchant et poignant avec finalement une faible dose de fantastique pour un message plus grand.

La note de Fabien


Epatant !Phénomène.