Réalisateur : D. J. Caruso.
Scénaristes : Alfred Gough, Miles Millar et Marti Noxon.
Producteurs : Michael Bay et Steven Spielberg.
Compositeur : Trevor Rabin.
Société de production : DreamWorks SKG, Reliance Big Entertainment et Bay Films.
Distributeur : Touchstone Pictures.
Sortie USA : 18 février 2011.
Sortie française : 6 avril 2011.
Titre original : I Am Number Four.
Durée : 1h49.
Budget : 60 millions de dollars.
Recette mondiale : 144,5 millions de dollars.
Recette USA : 55 millions de dollars.
Entrées françaises : 688 858 entrées.
Résumé.
Originaire de la planète Lorien, neuf aliens prennent une apparence humaine pour se cacher sur Terre et fuir les Mogadoriens qui veulent les exterminer. Chacun des aliens est porteur d’un numéro et possède des pouvoirs qu’il développe avec un gardien. Ces derniers survivants ne peuvent être tués que dans l’ordre des numéros. C’est au tour du Numéro 4 à présent, appelé John Smith. Sauf que celui-ci a tissé des liens avec des humains et il ne veut pas les abandonner.
Casting.
Numéro quatre / John Smith : Alex Pettyfer (VF : Jean-Christophe Dollé).
Sarah Hart : Dianna Agron (VF : Adeline Moreau).
Henri Smith : Timothy Olyphant (VF : Jean-Pierre Michael).
Numéro Six / Maren Élisabeth : Teresa Palmer (VF : Marie-Eugénie Maréchal).
Mark James : Jake Abel (VF : Axel Kiener).
Sam Goode : Callan McAuliffe (VF : Nathanel Alimi).
Shérif James : Jeff Hochendoner (VF : Pascal Casanova).
Commandant Mogadorian : Kevin Durand (VF : Guillaume Orsat).
Frank : Brian Howe (VF : Patrick Béthune).
Achats.
Affiches.
Images.
En savoir plus.
Numéro Quatre est tiré du roman du même nom de Pittacus Lore.
Les droits du livre étaient au coeur d’une bataille entre les studios Dreamworks et J.J. Abrams mais c’est finalement les studios qui les ont obtenu en Juin 2009. Dès le mois d’Août, le scénario est en cours d’écriture.
Ce devait être Michael Bay le réalisateur du film mais il s’est consacré au troisième volume de Transformers et c’est Caruso qui reprit le flambeau.
Le début du tournage a lieu dans la région de Pittsburgh le 17 Mai 2010 durant douze semaines.
Numéro Quatre est le premier film Dreamworks a être distribuer par Touchstone Pictures, un label de Disney (suite à un accord de diffusion de trente films).
Le film était prévu pour faire un concurrent à la saga Twilight mais ce ne fut pas le succès escompté.
Le rôle féminin est détenu par Dianna Agron. Elle rencontra Steven Spielberg lors d’un gala de charité. Spielberg est un très grand fan de la série où joue Agron, Glee, et il lui proposa le rôle.
Notre critique de Numéro Quatre.
A la mode au cinéma, l’adaptation de saga littéraire est un pari risqué qui peut être payant par moment. Numéro Quatre arrive avec la même ambition que son prédécesseur Twilight.
Le scénario se veut assez classique et on retrouve tous les éléments du genre : un héros en devenir, la jolie fille dont il va tomber amoureux, le mentor, le meilleur ami, l’ex jaloux et des méchants. La première partie du film se veut assez intéressante, mettant en évolution le personnage de John Smith (Numéro Quatre) qui découvre ses nouveaux pouvoirs et en tant que spectateurs, cela nous permet aussi de découvrir petit à petit ce qu’il est vraiment. Les éléments se mettent en place de manière correcte et arrive à nous captiver suffisamment pour savoir la suite. Malheureusement la seconde partie du film est tout l’opposé : beaucoup d’actions. Même si l’histoire s’y prête, le fait de découvrir cet extraterrestre qui refuse à nouveau de fuir face à ses assaillants tout en voulant devenir comme n’importe quel humain était plus agréable à regarder. S’ensuit des batailles avec des agresseurs peu charismatiques et des créatures de science-fiction même pas effrayante. De plus, les scènes tragiques du film ne sont pas assez travaillées pour nous faire verser ne serait-ce qu’une larme.
C’est bien là le second souci du film. Les acteurs peinent à convaincre. Alex Pettyfer ne brille pas dans son personnage complexe, Dianna Agron s’en sort à peine mieux mais ne diffère pas beaucoup de ses performances dans sa série Glee, quant à Timothy Olyphant, sa prestation est probablement celle qui relève le niveau des autres mais n’est quand même pas un exemple de cinéma. Du côté des méchants du film, leur présence est caricaturale, peu crédibles voire clownesque (surtout leur manière de parler qui les rend encore moins effrayants).
Les effets spéciaux pour un film de ce genre se révèlent réussis mais ne sont pas non plus des prouesses visuelles et on se contente de regarder sans avoir les yeux écarquillés. C’est pareil du côté de la bande originale qui n’offre rien de sensationnel sans un « main theme » envoûtant.
Il est difficile de vouloir faire un succès à la Twilight tant ce film n’est pas destiné au même public avec ses conflits à effets spéciaux et ses personnages de science-fiction. Pourtant nous avons envie d’en savoir plus sur le passé du héros principal et de la recherche de ses acolytes. C’est ainsi que la fin de Numéro Quatre laisse la porte grande ouverte à une éventuelle suite si le box-office l’avait décidé également.
