New York stories.

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Affiche Poster new york stories disney touchstone

Réalisateurs : Martin Scorsese / Francis Ford Coppola / Woody Allen.
Scénaristes : Richard Price / Francis Ford Coppola et Sofia Coppola / Woody Allen.
Producteurs : Barbara De Fina / Fred Fuchs et Fred Roos / Charles H. Joffe et Jack Rollins.
Compositeur : Inconnu / Carmine Coppola / Inconnu.
Société de production : Touchstone Pictures.
Distributeur : Buena Vista Pictures.
Sortie USA : 10 mars 1989.
Sortie française : 17 mai 1989.
Titre original : New York Stories.
Durée : 2h04.
Budget : 15 millions de dollars.
Recette USA : 10,7 millions de dollars.
Entrées françaises : 411 540 entrées.

Résumé.

Ce film est constitué de trois courts-métrages se déroulant à New York :
Apprentissages : Lionel Dobie prépare une exposition de peintures tout en voulant Paulette comme compagne et assistante.
La vie sans Zoë : Zoë est une jeune enfant de 12 ans qui vit dans le luxe d’un palace. Elle essaye de réconcilier ses deux parents, Charlotte et Claudio.
Le complot d’Oedipe : Lors d’un spectacle de magie auquel assistent Sheldon et sa mère, cette dernière disparaît mais son visage apparaît dans le ciel new-yorkais.

Casting.

Apprentissages :
Lionel Dobie : Nick Nolte (VF : Richard Darbois).
Paulette : Rosanna Arquette (VF : Inconnue).
Gregory Stark : Steve Buscemi (VF : Jean-Philippe Puymartin).
Reuben Toro : Jesse Borrego (VF : Inconnue).

La vie sans Zoë :
Zoë : Heather McComb (VF : Barbara Tissier).
Charlotte : Talia Shire (VF : Béatruce Delfe).
Claudio : Giancarlo Giannini (VF : Inconnue).
Hector : Don Novello (VF : Inconnue).
Mel : Adrien Brody (VF : Inconnue).
Jimmy : James Keane (VF : Inconnue).

Le complot d’Œdipe :
Sheldon : Woody Allen (VF : Bernard Murat).
Mère : Mae Questel (VF : Inconnue).
Lisa : Mia Farrow (VF : Inconnue).
Shandu le magicien : George Schindler (VF : Inconnue).
Fille de Lisa : Kirsten Dunst (VF : Inconnue).
Treva : Julie Kavner (VF : Inconnue).

À venir.

Achats.


En savoir plus.

New York stories a été projeté hors compétition au Festival de Cannes de 1989.

L’acteur Paul Herman joue dans les trois courts-métrages : un policier, un détective et un portier.

Steve Spileberg devait être l’un des réalisateurs mais a abandonné le projet au profit de Coppola.

Le tournage s’est déroulé d’avril à octobre 1988 à New York.

Apprentissages (VO : Life lessons): La scène avec Steve Buscemi a été écrite par l’acteur lui-même. Martin Scorsese fait une apparition dans ce métrage. Les peintures du film sont l’oeuvre de Chuck Connelly.

image new york stories

La vie sans Zoë (VO : Life Without Zoë) : le bébé est joué par Gia Coppola, la petite-fille de Francis Ford Coppola. Ce sont également les débuts de scénariste de Sofia Coppola.

Le complot d’Œdipe (VO : Oedipus Wrecks) : la tante Ceil est jouée par Jessie Keosian, la professeur de biologie que Woody Allen avait eu quand il était étudiant. Kirsten Dunst et Adrien Brody font leur début au cinéma.

Notre critique de New York stories.

Un long-métrage composé de trois films distincts avec comme seul point commun New York.


Apprentissages : l’histoire n’est en rien captivante. Un peintre amoureux de son assistante qui n’en a plus rien à faire de lui. Voilà, c’est tout. On s’ennuie pas mal devant ce métrage qui n’apporte aucune émotion. La romance est vraiment mal exploitée.

Pourtant, Martin Scorsese est un bon réalisateur en général. Sauf qu’ici, il a voulu s’essayer à on ne sait trop quoi d’expérimental. La caméra est perpétuellement en mouvement quand il n’y a aucune raison de l’être, les angles de vues sont par moment improbables, le montage est irrégulier, l’iris qui se focalise sur un point puis qui s’ouvre fait kitsch… Quant à la bande originale, elle est soit répétitive soit prise de tête.

image new york stories
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Si Rosanna Arquette est ici convaincante en assistante qui cherche sa voie artistique et personnelle, Nick Nolte est absolument mauvais en tant que peintre qui cherche à tout prix une compagnie féminine à ses côtés.

Apprentissages n’est donc pas un métrage mémorable et reste décevant de la part d’un réalisateur de talent.


La vie sans Zoë : c’est le genre de scénario qui ne tient pas en quarante minutes. Tout va tellement vite que c’est bâclé en plus d’être superficiel. L’intention était louable qu’une petite fille réconcilie ses parents mais on n’a pas le temps de s’attacher à qui que ce soit, faute de personnages bien travaillés. Aucune émotion là encore ne se dégage de ce métrage.

image new york stories
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Le casting n’est pas très brillant non plus à commencer par la jeune Heather McComb qui s’en sort tout juste dans le rôle de Zoë. Les parents sont trop hautains ou baignant trop dans le luxe pour être attachants et ils ne semblent pas offrir beaucoup d’amour à leur fille.

Francis Ford Coppola semble mettre son style au début du métrage avec un beau jeu sur la colorimétrie et la composition de l’image avant de finalement s’orienter vers du plus académique et simple, occultant ses capacités d’artiste.

La vie sans Zoë ne convainc toujours pas.


Le complot d’Œdipe : jamais deux sans trois il parait. Si le début du métrage est à peu près correct avec un fils qui a du mal à vivre l’omniprésence de sa mère, la suite part complètement en vrille à partir du tour de magie. La mère devient alors une sorte d’esprit qui apparaît dans le ciel et qui s’adresse aux habitants de New York. Oui, oui, on est dans le domaine du fantastique mais complètement raté. On espère juste arriver vite à la fin pour arrêter le massacre.

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Woody Allen reste fidèle à son style et son interprétation est sans plus. Le pire du métrage revient à ses effets visuels au rabais de la mère dans le ciel. Digne des années 1950 et encore. On ne comprend pas trop où on va car la réalisation part un peu dans tous les sens sans grande cohérence.

Le complot d’Œdipe est un échec cuisant.


Bilan de New York stories : ce fut dur d’arriver au bout. Les trois métrages n’ont aucun lien, New York ne sert à rien car cette ville ou une autre ça aurait été pareil, on ne ressent pas l’âme de la ville vu qu’en plus les histoires se passent majoritairement en intérieur.

La note de Fabien


Horrible.New York stories.