Fiche technique.
Réalisateur : Emilie Théron.
Scénariste : Inconnu.
Producteur : Francois-Xavier Demaison.
Compositeur : Inconnu.
Société de production : B2 Films.
Distributeur : The Walt Disney Company France.
Sortie USA : Inconnu.
Sortie française : 13 Janvier 2016.
Titre original : Mon maitre d’école.
Durée : 1h22.
Budget : Inconnu.
Recette mondiale : Inconnue.
Recette USA : Inconnue.
Entrées françaises : Prochainement.
Résumé.
L’histoire vraie de Jean-Michel Burel, instituteur atypique à St Just-et-Vacquières qui commence sa dernière rentrée avant de partir à la retraite.
Bande-Annonce.
Casting.
Jean-Michel Burel : Lui-même.
En savoir plus.
La film est réalisé par Emilie Theron, une ancienne élève de Jean-Michel Burel.
Jean-Michel Burel a exercé son métier dans la même classe pendant 40 ans
Notre avis.
Quelle idée saugrenue que voilà ! Qui aurait cru qu’un jour, au cinéma, on pourrait voir un film documentaire à propos d’un maître d’école inconnu au bataillon et sorti d’un petit village perdu du fin fond de la France profonde ?
Qui peut sincèrement croire aujourd’hui qu’un documentaire scolaire qui ne parle pas d’élèves en difficulté ou de violence peut apporter quelques choses aux spectateurs modernes nourries par ces grands précepteurs que sont 90′ Enquêtes, Zone interdite ou encore Enquêtes exclusives ?
Emilie Theron y a cru et elle a eu raison !
Uniquement distribué par The Walt Disney Company France, ce petit film sans prétention pourrait facilement s’apparenter à une production Disney Nature tant il est rempli de bons sentiments et de valeurs fortes.
Mon maitre d’école nous invite dans un voyage paisible d’1h22 sans véritable action, sans véritable intrigue et sans réels effets spéciaux, mais qui néanmoins sent bon la France d’antan, cette France où l’école était perçue comme une véritable institution que l’on respectait encore et où les élèves venaient apprendre les maths, le français, mais aussi et surtout la vie… Bref, bienvenue dans un voyage à la découverte de ces valeurs d’autrefois désormais disparu !
À travers le personnage réel et non fictif de Jean-Michel Burel, Emilie Theron, ancienne élève de ce monsieur et réalisatrice du film, nous montre à quel point son professeur a été un élément central de sa jeunesse et de son parcours scolaire. Jean-Michel Burel entame avec ce film sa dernière rentrée avant son départ à la retraite, voici donc un moyen original de lui rendre un bien bel hommage !
Avec ce documentaire, que l’on pourrait plus aisément définir comme étant un portrait, on plonge donc au cœur de la campagne française, peut être le dernier endroit où l’on peut encore trouver ce genre de personnes et de valeurs et surtout peut-être le seul et unique endroit où l’école peut encore s’affranchir des règles de l’éducation urbaine pour être ce qu’elle aurait dû toujours rester : l’école de la vie !
Tout au long de la pellicule, on est alors en proie à la nostalgie en comparant les méthodes atypiques de cet instit à celle d’aujourd’hui.
Loin des barrières de la cour de récré et des salles de classe austères, Jean-Michel Burel n’hésite pas à emmener ses élèves se promener dans la nature, à leur donner de l’argent pour aller chercher le pain à la boulangerie ambulante, à faire classe dehors au chant des oiseaux ou encore à faire travailler un jeune handicapé mental auprès de ses élèves. Tant de petites choses qui font la différence dans un parcours scolaire, tant de petites choses qui pourraient finalement faire toute la différence dans le parcours d’une vie !
Si Mon maître d’école n’a en apparence rien d’exceptionnel, il puise donc toute sa force au sein des valeurs qu’il véhicule à travers son personnage principal ! Si au final, on n’apprend pas grand-chose au bout d’une heure et demie, Mon maître d’école nous permet néanmoins de réfléchir et de se poser quelques questions, des questions que les larmes versées à la fin du documentaire permettent de prouver l’utilité : et si c’était ça la vraie école ?
