Lone Ranger, naissance d’un héros.

Réalisateur : Gore Verbinski.
Scénariste : Justin Haythe, Ted Elliott et Terry Rossio.
Producteur : Jerry Bruckheimer et Gore Verbinski.
Compositeur : Hans Zimmer.
Société de production : Walt Disney Pictures, Jerry Bruckheimer Films, Blind Wink Productions, Infinitum Nihil, Classic Media et Silver Bullet Productions (II).
Distributeur : Walt Disney Studios Motion Pictures.
Sortie USA : 3 juillet 2013.
Sortie française : 7 août 2013.
Titre original : The lone ranger.
Durée : 2h29.
Budget : 215 millions de dollars.
Recette mondiale : 260,5 millions de dollars.
Recette USA : 89,3 millions de dollars.
Entrées françaises : 1 175 894 entrées.

Résumé.

John Reid, un ancien défenseur de la loi, devient un justicier inoubliable nommé Lone Ranger. Grâce à l’aide de Tonto, un guerrier indien, tous deux vont devenir hors la loi et venger ce qui leur a été enlevée.

Affiches.

Images.

En savoir plus.

Lone Ranger, naissance d’un héros est l’adaptation d’un feuilleton américain des années 1950 et très populaire aux Etats-Unis. Jugé trop coûteux pour Disney, il a vu son scénario retravaillé afin de faire environ 50 millions de dollars d’économies.

Pour l’adaptation espagnole, le nom guerrier indien « Tonto » a créé quelques problèmes car cela signifie « Stupide, idiot, bête ». Il fut donc changé en « Toro ». Dans la langue indienne, à savoir l’Ojibué, « Tonto » signifie « celui qui est sauvage » ou « changer ».

Johnny Depp est tombé de sa monture, pendant une scène de cavalcade et s’est fait piétiner par celle-ci. De plus, il avait besoin d’1h30 de maquillage tous les jours. Afin de gagner en temps et en crédibilité, Johnny Depp le conservait quelques jours de suite.

1500 costumes furent utilisés pour Lone Ranger, Naissance d’un Héros.

Chez les Comanches, le corbeau est un symbole de puissance. Il aura fallu quinze corbeaux, en sculpture ou en taxidermie, pour représenter le corbeau que Tonto a sur la tête.

1500 costumes ont été créés afin de représenter ce qui pouvait être porté en 1869.

Pour les besoins du film, Johnny Depp, d’origine Cherokee, a appris les bases de la langue Comanche. Suite au film, il s’est même fait adopté par une famille avec laquelle il a gardé des liens très forts.

Pour rester dans le thème du film, le logo de la société de production de Jerry Bruckheimer a été transformé : à la place de la route on peut y voir une voie de chemin de fer.

Le film a reçu un prix (Pire suite, prequel, remake ou dérivé aux Razzie Awards) et six nominations (dont les Oscars du Meilleur maquillages et coiffures et Meilleur effets visuels).

Notre critique de Lone Ranger, naissance d’un héros.

Lone Ranger, naissance d’un héros a été un film très attendu. En projet pendant de nombreuses années mais reporté à cause de’un budget trop élevé, le film a réussi à sortir en 2013.

Malgré de nombreuses critiques négatives, l’histoire se laisse porter par un duo d’acteurs. Il est vrai que l’on retrouve l’univers Pirates des Caraïbes mais en version Far West. Cela est assez normal vu que l’on retrouve le même réalisateur et le même acteur principal. L’histoire, quant à elle, reprend un fait historique dans une histoire de fictions. En effet, nous suivons la naissance de Lone Ranger, alias John Reid, comment un brillant avocat est devenu un hors la loi. Suivi de son ami Tonto, un guerrier indien exclu de son peuple, ils vont mener des aventures diverses et variées pendant la naissance du chemin de fer. Le seul petit point obscur de l’histoire reste comment Tonto, lorsqu’il raconte l’histoire au petit garçon, est arrivé à cet endroit là.

Il est vrai que le personnage de Tonto, joué par Johnny Depp, a une ressemblance assez prononcée avec le personnage de Jack Sparrow. C’est normal quand on pense que Johnny Depp lui-même a travaillé son personnage à son goût. Le jeu d’acteur de Johnny Depp varie quand même entre ces deux films. Ici, nous le retrouvons avec un visage quasi-figé sans trop de mimique comme il peut avoir l’habitude de faire dans Pirates des Caraïbes. Concernant John Reid, joué par Armie Hammer, il apporte un visage au justicier Lone Ranger et à ce côté de hors la loi attachant, qui veut venger la mort de son frère. Héléna Bonham Carter joue dans Lone Ranger, naissance d’un héros, le rôle d’une propriétaire de maison close, qui va aider nos deux hors la loi.

Visuellement, le décor reprend assez fidèlement les étendues du Far West, avec ses rocheuses et son désert. Tous les décors ont été intégralement recréés, allant jusqu’à reproduire une ville entière, ce qui explique la hauteur du budget. Le but, bien entendu, était de rester fidèle à l’histoire, allant jusqu’à construire des foies ferrées entièrement. Le décor nous plonge vraiment dans l’univers de 1869, avec des trains construits exprès pour le tournage. Des effets spéciaux ont été nécessaires, mais pas autant que prévu au départ. Une des règles que les producteurs voulaient était que la part d’effets spéciaux ne devait pas dépasser 50% du plan. Les musiques, assez reconnaissables, ont été utilisées pour le film. Vu que le film est une production Disney, il fallait mettre un petit coté humoristique, caractérisé par cette musique.

Même si Lone Ranger, naissance d’un héros a des ressemblances avec la trilogie Pirates des Caraïbes, on peut retenir que ce film est une belle adaptation de la naissance des chemins de fer, avec en trame de fond, l’histoire d’un hors la loi désireux de voir la justice s’accomplir. Mais qui décide de prendre le parti d’être hors-la-loi afin de rétablir la justice. L’histoire est bien tournée et laisse passer plus de 2h20 rapidement.