Réalisateur : James Bobin.
Scénaristes : Jason Segel et Nicholas Stoller.
Producteurs : David Hoberman et Todd Liberman.
Compositeur : Christophe Beck.
Société de production : Walt Disney Pictures, The Muppets Studio et Mandeville Films.
Distributeur : Walt Disney Studios Motion Pictures.
Sortie USA : 23 novembre 2011.
Sortie française : 2 mai 2012 (directement en DVD).
Titre original : The Muppets.
Durée : 1h38.
Budget : 45 millions de dollars.
Recette mondiale : 165 millions de dollars.
Recette USA : 88,6 millions de dollars.
Entrées françaises : Aucune.
Résumé.
Walter est sans doute le plus grand fan des Muppets et c’est lors d’un voyage vers leur studio à Los Angeles qu’il découvre que le grand magnat du pétrole, Tex Richman, veut raser le théâtre du Muppets show pour en extraire le pétrole gisant dessous. C’est accompagné de son frère Gary et la petite amie de celui-ci, Mary, que Walter part à la recherche de Kermit et sa bande pour une dernière représentation sous la forme d’un appel au don afin de pouvoir racheter le théâtre.
Casting.
Gary : Jason Segel (VF : Jérôme Rebbot).
Mary : Amy Adams (VF : Inconnue).
Tex Richman : Chris Cooper (VF : Inconnue).
Veronica : Rashida Jones (VF : Inconnue).
Walter : Peter Linz (VF : Thierry Kazazian).
Kermit : Steve Whitmire (VF : Edgar Givry).
Peggy : Eric Jacobson (VF : Éric Metayer).
Beaker : Steve Whitmire (VF : Éric Metayer).
Fozzie : Eric Jacobson (VF : Jean-Claude Donda).
Gonzo : Dave Goelz (VF : Jean-Claude Donda).
Docteur Walbeck Bunsen : Bill Barretta (VF : Jean-Claude Donda).
Chef suédois : Bill Barretta (VF : Jean-Claude Donda).
Statler : Steve Whitmire (VF : Jean-Francois Kopf).
Waldorf : Dave Goelz (VF : Gérard Hernandez).
Pepe : Bill Barretta (VF : Philippe Peythieu).
Bobo : Bill Barretta (VF : Bernard Alane).
Deadly : Matt Vogel (VF : Hervé Caradec).
Achats.
Affiches.
Images.
En savoir plus.
Les Muppets, le retour n’est jamais sorti dans les salles françaises alors qu’il avait été annoncé pour le 12 avril 2012. Il sortira en effet directement en DVD et Blu Ray le 2 mai 2012.
Le film a connu plusieurs titres différents comme The Greatest Muppet Movie of All Time !!! ou encore The Cheapest Muppet Movie Ever Made !. Jason Segel voulait que des caméos apparaissent et avait pensé à plusieurs célébrités comme George Clooney, Ben Stiller, Matt Damon, Anne Hathaway ou encore Jean-Claude Van Damme.
Le Hollywood Boulevard a été fermé pendant deux nuits afin de permettre le tournage de la séquence finale du film où figurent les acteurs principaux et plus de cent figurants.
Dans la scène de la voiture avec tous les Muppets, les marionnettistes ne pouvaient pas être tous entassés. Jason Segel et Amy Adams ont animé les marionnettes près d’eux.
C’est le premier film de la firme aux grandes oreilles à avoir le logo Disney uniquement au lieu de Walt Disney Pictures.
L’extérieur du Muppet Theatre est le El Capitan à Hollywood, appartenant à The Walt Disney Company.
Anne Hathaway a été envisagée pour le rôle de Mary.
La chanson « Man or Muppet » a remporté un Academy Award contre celle de Rio, sorti la même année.
Dans les célébrités qui font une apparition dans le film, on peut citer : Alan Arkin, Jack Black, Emily Blunt, Zach Galifianakis, Donald Glover, Whoopi Goldberg, Selena Gomez, Neil Patrick Harris, Jim Parsons…
Le film a été précédé d’un court métrage Pixar de la franchise de Toy Story : Mini-Buzz.
Notre critique de Les Muppets, le retour.
Près de dix ans après le dernier film, les Muppets reviennent au cinéma, mission réussie ?
Alors que la popularité sentait la nostalgie, Les Muppets, le retour a donc pour objectif d’attirer les fans tout en attirant également un nouveau public. Il faut dire que le scénario est excellent en ce sens. En effet, on sent bien la passerelle se faire entre deux générations, tout en abordant un sujet plus fort : l’oubli. Chaque Muppet a refait sa vie, sachant sa gloire passée. Mais le fait de perdre le théâtre qui les a fait connaître les motive à se retrouver, à s’unir à nouveau et de reconquérir un public pour une ultime représentation. Il y a ainsi beaucoup d’émotions et de scènes touchantes. Sans oublier évidemment l’humour toujours au rendez-vous. Pour les fans de la saga, on notera également différentes références aux films précédents.
En parallèle de l’intrigue de Kermit et compagnie, on a aussi droit à la relation fraternelle entre Gary et son frère Walter. Très fusionnelle, il y a aussi le fait que l’un est humain, l’autre une marionnette qui a besoin aussi de trouver sa place. Sans oublier que Gary néglige sa compagne. Mary le vit mal et cette histoire romantique apporte du plus au scénario de base.
Kermit se veut plus touchant que jamais. Vivant en reclus, ayant perdu Piggy, il perd tout espoir quand rien ne semble se dérouler comme prévu pour sauver son théâtre. On le voit meurtri jusqu’à éprouver le retour de sa joie de vivre pour le spectacle. On retrouve évidemment toute la troupe habituelle : Piggy, Gonzo, Fozzie… avec leur personnalité qui leur est propre et qui permet de retrouver l’esprit Muppets du début. Du côté des humains, ils ont une bonne place et se mettent au même niveau que les marionnettes. Jason Segel et Amy Adams sont très bons dans leur rôle. Il y a une bonne alchimie entre eux et ça se ressent.
Afin d’être à la page, le film se veut plus moderne. Déjà par la présence de nombreuses personnalités du show business qui parleront aux amateurs de séries, de films et de programmes américains. Ensuite, sa mise en scène est vraiment excellente avec des scènes de comédies musicales qui rappellent l’âge d’or du genre. Malgré l’avancée technologique, le long-métrage respecte sa tradition et on a vraiment affaire avec des marionnettes. Le travail des artistes est comme toujours prodigieux. Enfin, la bande originale apporte des chansons inédites mais aussi une reprise de « Rainbow connection« , présente dans le tout premier film.
Les Muppets, le retour est plus que réussi et promet un avenir radieux pour les célèbres marionnettes.
L’avis des autres rédacteurs.
Les Muppets, le retour est un bon divertissement familial, respectant l’humour si particulier des Muppets. En effet, on entre dans un univers totalement décalé où l’on peut voyager par «carte», où des habitants dansent et chantent à chaque événement et où tout simplement, des marionnettes vivent comme des humains.
C’est avec plaisir que l’on retrouve toute la bande du Muppet Show pour un dernier spectacle avec de très bons gags comme celui du quatuor des barbiers, des poules dansant le cabaret ou la prestation surprise de Walter. On regrette, cependant, la petite apparition des vieux Statler et Waldorf qui n’apparaissent pas dans le spectacle, ou encore d’avoir coupé du film, l’enfance de Tex Richman qui explique l’origine de son « rire démoniaque ».
Le scénario, quant à lui, reste simple, mais efficace. Le personnage de Walter est bien travaillé et on arrive à s’y accrocher, autant que les autres, alors qu’ils sont déjà connus du public. Cependant, nous trouvons que le personnage de Mary, interprété par Amy Adams, reste très facultatif et qu’il aurait mieux fallu se concentrer plus sur le méchant du film que sur elle.
On note que Les Muppets, le retour ! s’adresse à un nouveau public en intégrant des personnalités connues de la nouvelle génération, telles que Selena Gomez ou Neil Patrick Harris (How I met your mother) et en incluant des chansons actuelles comme « Forget you », de Cee Lo Green, ce qui rend le film plus moderne.
Enfin, la bande originale est fraîche avec « Life’s a Happy Song », mais en même temps touchante. La reprise de « Rainbow connection » du film Les Muppets de 1979 est très agréable à écouter et apporte un brin de nostalgie. De plus, la chanson oscarisée « Man or Muppet » est joliment interprétée et le jeu de mots permet une deuxième écoute où le spectateur peut se reconnaître dans celle-ci.
Un retour gagnant avec Les Muppets, le retour !
