Les chemins du triomphe.

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Affiche Poster chemins triomphe glory road disney

Réalisateur : James Gartner.
Scénariste : Chris Cleveland, Bettina Gilois et Gregory Allen Howard.
Producteur: Jerry Bruckheimer.
Compositeur : Trevor Rabin.
Société de production : Walt Disney Pictures, Jerry Bruckheimer Films, Texas Western Productions et Glory Road Productions.
Distributeur : Buena Vista Pictures.
Sortie USA : 13 janvier 2006.
Sortie française : 20 septembre 2006 (directement en DVD).
Titre original : Glory Road.
Durée : 1h45.
Budget : 30 millions de dollars.
Recette mondiale : 42,9 millions de dollars.
Recette USA : 42,6 millions de dollars.
Entrées françaises : Aucune.

Résumé.

Dans les années 1960, dans des Etats-Unis où le racisme règne encore, Don Haskins se voit chargé de coacher une équipe de basketball pour les mener à la victoire. Pour lui, peu importe la couleur, il veut les meilleurs joueurs. Il n’hésite pas à recruter des joueurs noirs malgré la protestation ambiante.

Casting.

Don Haskins : Josh Lucas (VF : Inconnue).
Bobby Joe Hill : Derek Luke (VF : Inconnue).
David Lattin : Schin A.S. Kerr (VF : Inconnue).
Orsten Artis : Alphonso McAuley (VF : Inconnue).
Harry Flournoy : Mehcad Brooks (VF : Inconnue).
Willie Worsley : Sam Jones III (VF : Inconnue).
Willie Cager : Damaine Radcliff (VF : Inconnue).
Nevil Shed : Al Shearer (VF : Inconnue).
Mary Haskins : Emily Deschanel (VF : Inconnue).
Ross Moore : Red West (VF : Inconnue).
Jerry Armstrong: Austin Nichols (VF : Inconnue).
Adolph Rupp : Jon Voight (VF : Inconnue).
Moe Iba : Evan Jones (VF : Inconnue).

Achats.

Affiches.

Images.

En savoir plus.

Les chemins du triomphe est tiré de l’autobiographie de Don Haskins : Glory Road. Le film retrace donc son parcours comme coach de basketball.

Ben Affleck était envisagé pour le rôle du coach Haskins mais il était déjà pris par d’autres projets.

image chemins triomphe Glory Road

ontrairement à la réalité, le coach Rupp de l’équipe adverse lors de la finale n’était pas quelqu’un de raciste. De même que la dégradation des chambres de l’équipe des Miners ne s’est jamais produite, Disney se défendant en disant que c’était pour représenter les conflits raciales de l’époque.

Josh Lucas a pris presque vingt kilos afin de jouer le rôle de Don Haskins.

Le vrai Don Hasking fait un cameo dans le film comme employé d’une station essence.

Notre critique de Les chemins du triomphe.

Du foot, du basket… les sports célèbres des Etats-Unis ont tous droit à un film inspiré de faits réels. Les chemins du triomphe ne déroge pas à la règle.

image chemins triomphe Glory Road
image chemins triomphe Glory Road

Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’histoire est belle et bien construite ! Deux heures qui servent à écrire quelque chose d’émouvant, de beau, de touchant. On s’attache très vite à tous les protagonistes, même au coach Haskins qui a une main de fer dans un gant d’acier trempé. On prend fait et cause pour les joueurs qui doivent surmonter le racisme ambiant et montrer ce qu’ils veulent sur le terrain. Il n’y a aucun temps mort tout le long du film jusqu’au match final qui tient en haleine. Concernant le racisme de cette époque, il est bien retranscrit à travers les violences physiques, les intimidations verbales, les différences entre les « blancs » et les « noirs » aussi bien dans la vie que sur le terrain. Et tout ça sans tomber dans le mélodrame.


Haskins est un entraîneur dur mais ce n’est pas tant pour la victoire qu’il est comme ça mais aussi pour que les joueurs donnent le meilleur d’eux-mêmes. En ça qu’on le déteste au début avant de l’apprécier car il réussit, en plus d’être très bien joué par Josh Lucas. De même pour tous les joueurs, brillant par leurs performances sur le terrain mais aussi à la caméra. On vit leur périple et leur souffrance avec eux.

image chemins triomphe Glory Road
image chemins triomphe Glory Road

James Gartner offre ici une réalisation parfaite, alternant l’intimiste et le dynamisme au gré des événements, nous mettant au cœur des matchs et des joueurs. C’est son unique film en tant que réalisateur mais le talent est là.

Comment ne pas évoquer la bande originale de Trevor Rabin ? Pour un film de sport comme ici, user de musiques épiques est une réussite ! Elles ajoutent de l’émotion à l’image et c’est ce qu’on demande à des musiques de film. On se sent emporter par les mélodies.

Les chemins du triomphe tient bien son titre et offre un spectacle de deux heures enrichissants et parfait.

La note de Fabien


Un film bon à tout point de vue !Les chemins du triomphe.