Réalisateur : Peter Weir.
Scénariste : Peter Weir.
Producteur : Peter Weir.
Compositeur : Hans Zimmer.
Société de production : Touchstone Pictures, Australian Film Finance Corporation, DD Productions, Greencard Productions, Rio, Sédif Productions et UGC.
Distributeur : Buena Vista Pictures.
Première USA : 23 décembre 1990 (Los Angeles).
Sortie USA : 1er février 1991.
Sortie française : 20 février 1991.
Titre original : Green Card.
Durée : 1h43.
Budget : Inconnu.
Recette mondiale : Inconnue.
Recette USA : 29,9 millions de dollars.
Entrées françaises : 982 188 entrées.
Résumé.
Brontë Parrish est une passionnée de l’écologie qui veut acquérir un appartement possédant un jardin d’hiver. Le propriétaire ne veut le donner qu’à un couple marié. Grâce à son ami Anton, elle fait la rencontre du français Georges Fauré qui doit être marié à une américaine pour obtenir un permis de travail. Ils font donc un mariage blanc sauf que les services de l’immigration vont enquêter sur leur couple.
Casting.
Georges Fauré : Gérard Depardieu (VF : lui-même).
Brontë Parrish : Andie MacDowell (VF : Sabine Haudepin).
Lauren : Bebe Neuwirth (VF : Yannick Vail).
Anton : Ronald Guttman (VF : Jean-Yves Berteloot).
La mère de Brontë : Lois Smith (VF : Inconnue).
Phil : Gregg Edelman (VF : Emmanuel Jacomy).
Oscar : Danny Dennis (VF : Jean-Loup Horwitz).
Achats.
Affiches.
Images.
En savoir plus.
Peter Weir a écrit Green card afin de permettre à Gérard Depardieu de percer dans le cinéma anglophone. C’est le premier film américain de l’acteur français. L’acteur français était le premier et unique choix du réalisateur pour incarner le rôle de Georges.
Pour ce rôle, le réalisateur a demandé à Andie MacDowell de prendre du poids.
Le tournage a été repoussé d’un an étant donné que Gérard Depardieu devait tourner un autre film. Le réalisateur en profita pour tourner Le cercle des poètes disparus.
En 1991, Green Card remporte le Golden Globes de la meilleure comédie et du meilleur dans une comédie pour Gérard Depardieu.
Le tournage s’est déroulé à New York.
Notre critique de Green card.
Un film romantique avec un de nos acteurs français, voyons ce que ça donne.
Le mariage blanc au cinéma est souvent l’occasion d’offrir de belles situations cocasses. Sauf qu’avec Green card, le « couple » n’a pas à gérer des situations délicates qui nous feront rire. On assiste, comme il fallait s’y attendre, à la naissance d’un amour à force d’apprendre à se connaître. L’évolution de leur relation est correcte avec les hauts et les bas afin de paraître plus crédible face à l’entourage. Alors certes, il y a quelques petits moments amusants qui font sourire mais au final, on a droit à une bonne ambiance et on est pris rapidement par le scénario. Surtout que la fin n’est pas à celle qu’on pouvait attendre, faisant ainsi un sacré pied de nez intéressant.
Le duo principal de Green card est incarné par un Gérard Depardieu convaincant et expressif et par une Andie McDowell assez décevante car bien fade même dans les scènes d’émotions. Heureusement, leurs personnages sont bien travaillés. Et pour cause, étant donné que le couple doit apprendre la vie l’un de l’autre, on en découvre beaucoup sur eux et ça les rend bien plus attachants et réussis.
La réalisation est correcte mais c’est plutôt sa bande originale qui étonne. Le fameux Hans Zimmer est à la baguette et il offre ici une partition assez surprenant pour un film romantique, avec des musiques proches de l’épique et qui fonctionnent parfaitement et qui se font entendre par leur tonalité différente de ce à quoi on a l’habitude d’écouter dans ce genre de film.
Green card est un bon film qui prend le temps de tout mettre en place pour un rendu réussi.
