Réalisateur : Arlene Sanford.
Scénaristes : Mark Perez et Dave Sheridan.
Producteur : Robert Simonds.
Compositeur : Randy Edelman.
Société de production : Touchstone Pictures et Robert Simonds Productions.
Distributeur : Buena Vista Pictures.
Sortie USA : 26 avril 2002.
Sortie française : Aucune.
Titre original : Frank McKlusky, C.I..
Durée : 1h23.
Budget : 18 millions de dollars.
Recette mondiale : Inconnue.
Recette USA : Inconnue.
Entrées françaises : Aucune.
Résumé.
Frank McKlusky est un inspecteur des finances qui mise beaucoup sur la sécurité depuis un accident de moto de son père plongé dans le coma. Depuis, Frank ne se déplace qu’en portant un casque et vit chez sa mère. A la mort de son partenaire, Frank va devoir quitter sa vie sécurisée pour mener l’enquête.
Casting.
Frank McKlusky : Dave Sheridan (VF : Inconnue).
Sharon Webber : Cameron Richardson (VF : Inconnue).
Madman McKlusky : Randy Quaid (VF : Inconnue).
Scott Bayou : Enrico Colantoni (VF : Inconnue).
Edith McKlusky : Dolly Parton (VF : Inconnue).
Jimmy : Kevin Farley (VF : Inconnue).
Freeda : Joanie Laurer (VF : Inconnue).
Monsieur Gafty : Orson Bean (VF : Inconnue).
Achats.
Images.
En savoir plus.
Frank McKlusky, C.I. n’est sorti que dans très peu de salles des Etats-Unis (comme en Floride où il ne fut diffusé que dans cinq cinémas).
Le scénariste a écrit l’histoire lors de sa dernière semaine avant la fin de son contrat avec Disney.
Le tournage s’est déroulé en Californie.
Notre critique de Frank McKlusky, C.I.
Le synopsis semble nous présenter une comédie assez particulière.
Frank McKlusky, C.I partait sur de bonnes bases avec ce fameux gars qui a vécu dans la surprotection de sa mère depuis son enfance qui se balade partout avec un casque et de nombreuses règles de sécurité. De quoi offrir des situations comiques normalement. Sauf que voilà, normalement. Il n’en est rien dans le long-métrage et en réalité, on ne rit jamais et à peine sourire quand il le faudrait. Alors qu’on est dans une sorte d’enquête de fraude à l’assurance, on assiste à des scènes qui tournent en boucle mais dont on change juste le « client » et le costume du héros qui se camoufle de différentes manières. L’ennui s’installe et on ne prend pas goût aux différentes péripéties. Puis quand vient la fin, on est dans un sens soulagé. Les blagues sont d’ailleurs souvent orientées sur les handicapés et les homosexuels.
Dave Sheridan porte donc le film sur ses épaules en incarnant le gentil « grand enfant » Frank. Amusant au début, ayant toujours grandi dans une « bulle protectrice », cette dernière explose assez vite et il affronte alors les dangers sans vraiment se soucier des conséquences. Une évolution subite qui manque de panache. Alors que ça aurait pu faire l’objet d’une intrigue, il faut juste l’accepter et puis voilà. L’acteur semble faire parfois du Jim Carrey mais en moins bien. Le second rôle de Frank McKlusky, C.I. revient à sa nouvelle partenaire qui reste beaucoup trop effacée alors qu’elle semblait avoir du potentiel. On se demande par contre toujours à quoi sert l’une des employées qui semble être là pour le côté « sexuel » (avec ses tenues de plus en plus courtes) mais qui n’apporte rien au film.
Enfin, nous devons évidemment évoquer les effets spéciaux grossiers. En effet, l’un des personnages, handicapé en fauteuil roulant, semble disposer d’une force herculéenne lui permettant de faire des choses qu’il est humainement impossible de faire. Sauf que c’est tellement mal fait que ça ne fait pas crédible et cela devient de pire en pire au fur et à mesure qu’on avance dans l’histoire.
Frank McKlusky, C.I. peut facilement se passer d’être vu tant il est creux.
