Fiche technique.
Editeurs : Disney interactive.
Développeurs : Gameloft.
Sortie USA : Inconnue.
Sortie française : 16 Mars 2016.
Genres : Simulation.
Mode de jeu : Solo.
Classification : + 4 ans.
Plateformes : Ios / Android / Windows Phone.
Histoire.
Les forces du mal ont investi le royaume magique de Disney ! Avec Mickey et ses amis, tenter de ramener la joie au cœur du parc d’attractions Disney.
Bande Annonce.
En savoir plus.
Disney Magic Kingdoms est un jeu de type Free-To-Play permettant de « créer » son propre parc à thème Disney.
Le joueur peut intégrer dans son parc les célèbres personnages du studio tels que ceux de Raiponce, Peter Pan, Toy Story, Monstre et Compagnie, Wall-E.
Des attractions du jeu sont parfois tout droit issues des parcs à thème de la compagnie.
Notre avis.
« Lorsque Maléfique jettera une malédiction sur le royaume, le vidant de toute sa puissance magique, pourrez-vous nous aider à la ramener ? Revivez le plaisir des parcs Disney et créez le parc le plus fantastique de vos rêves dans Disney Magic kingdoms« .
On ne peut le nier, la description de l’Apple Store sur Disney Magic Kingdoms fait vraiment envie. Si vous vous dites « Ah, enfin je vais pouvoir gérer mon propre parc à thème Disney », redescendez bien vite sur terre les amis, car la chute risque bien d’être douloureuse !
En effet, le but du jeu est loin de ce que l’on peut imaginer sur le papier. Aucune réelle option de gestions, peu d’opportunités de personnalisations et surtout beaucoup d’ennui !
Avant de parler du jeu plus en détail, il nous faut absolument poser les bases de celui-ci. Votre rôle est de recréer un parc Disney dévasté par les forces du mal. Pour cela, aucune phase de plateforme et de combat, votre seule arme est une liste d’attractions, de boutiques, de décors et de mascottes qui feront, à coups sûrs, revenir rire, joie et magie au sein du royaume !
C’est bon, tout le monde suit ? Allez, c’est parti, plongeons dans cet univers d’ennui et de monotonie.
Le gameplay.
Le gameplay du jeu en lui même est simple et plutôt intuitif. On prend une attraction, on la place, on valide et … c’est tout !
Tout le reste se fait sans vous ! Les personnages bougent et agissent sans vous, les attractions tournent sans vous et votre seule et unique chose à faire, c’est de cliquer sur les mascottes, de lire l’intitulée d’une tâche, de cliquer sur « Aller » pour la commencer et d’attendre que le temps passe pour récolter les fruits de votre dur labeur.
Il ne faut ainsi rien faire de plus et malheureusement, ce n’est pas fort intéressant ! D’autant plus que les quêtes sont d’un ridicule sans nom : Faire une sandwiche pour Dingo, envoyer Mickey chercher sa baguette chez lui, dire à Woody d’apprécier son jour de travail ou encore courir de panique, il faudra vraiment expliquer aux joueurs l’intérêt de ces actions.
Des actions sans actions !
En réalité, le jeu manque cruellement de contraste. Si seulement tout ça était accompagné de mini-jeux, le tout aurait été bien plus divertissant et moins monotone.
Ajoutons à cela le peu de place sur les cartes et l’immensité des attractions et des décors, réduisant ainsi le peu de liberté dont le joueur dispose, ainsi que des problèmes de caméra, celle-ci étant fixe et pas contrôlable par le joueur, et des soucis tactiles puisqu’il est parfois difficile de changer un bâtiment de place, et l’on obtient un jeu franchement ennuyeux et lourd.
Le contenu.
Quel plaisir d’évoluer dans un lieu que l’on aime tous : Disneyland.
Ainsi, on retrouve avec plaisir le château, Frontierland, Discoveryland (Tomorrowland) ou encore Fantasyland et Main Street ainsi que quelques attractions phares de ces lieux tels que Space Mountain, It’s a Small World ou encore Steam Train.
Malheureusement tout ce plaisir sera de courte durée, car tout ça est déjà construit et n’espérer surtout pas vous ressaisir en construisant votre propre montagne russe, c’est impossible !
Parmi les attractions que le joueur peut placer dans son parc, on retrouve quelques franchises existantes ou adaptées de l’univers Disney comme une sorte de Mad Hatter Tea Cup, un Philharmagique ou encore Rc Racer et Toy Soldier Parachutes Drop. Malheureusement, leur nombre, bien qu’acceptable, est loin d’être exemplaire.
Des attractions parfois connues du grand public !
Côté décors, la liste est plus fournie et surtout thématisée. Un bon point, malgré le fait que les structures proposées reste bien trop classiques pour enjouer le joueur.
Mais la déception ultime vient peut-être des personnages. Si Mickey et ses amis sont là, et c’est un bon point, on retrouve seulement la fée Clochette pour Peter Pan, Raiponce, Flynn, Maximus et Mère Gothel pour Raiponce et le reste provient de l’univers Pixar. On aurait aimé des mascottes bien plus représentatives des parcs à thème que celles de Wall-E par exemple.
Disney Magic Kingdoms ou …
… Pixar Magic Kingdoms !
Pour conclure sur ce point, le contenu n’est donc pas exceptionnel surtout que, pour une grande partie de celui-ci, ou du moins le plus intéressant, il vous faudra soit progresser très très loin dans le jeu pour l’obtenir ou débourser de l’argent de votre propre porte-feuille ! Une déception de plus …
Les graphismes.
Les graphismes restent le point fort du jeu. C’est cartoon, c’est colorée et c’est joli, les animations, sans être exceptionnelles, sont quand même de bonne facture, bref, de ce côté-là, c’est plutôt une belle réussite pour Disney Magic Kingdoms.
L’ambiance sonore.
L’ambiance sonore est, elle aussi, un bon point pour l’application. On retrouve quelques airs Disneyiens par-ci par-là ce qui est assez sympathique au demeurant.
Les bruitages sont quant à eux plus agressifs à l’oreille et on aura rapidement tendance à les réduire. Rien de bien méchant à signaler.
La durée de vie.
Difficile de juger la durée de vie de Disney Magic Kingdoms. Basée sur un Free-To-Play lié au temps, la présence de l’application sur votre smartphone dépendra surtout de votre passion, ou non, pour le jeu. Mais à la vue de l’ennui que le jeu peut procurer, nul doute que l’application ne fera pas long feu sur la plupart des devices.
Sachez néanmoins que plus on avance dans le jeu, plus il vous faudra attendre longtemps pour que votre bâtiment se construise, pour pouvoir lancer une nouvelle parade ou pour pouvoir attribuer une autre quête à Mickey. Un jeu idéal donc pour les patients ou joueurs très occasionnels, une plaie pour ceux qui aimeraient y passer des heures.
Conclusion.
Au final, Disney Magic Kingdoms part d’une bonne idée, mais rate complètement son but.
Construire un parc d’attractions ? Oubliez vite ! Le manque de place et de structure ainsi que l’absence de gestion le rend guerre intéressant dans ce domaine.
Se contentant de proposer aux joueurs de cliquer ici et là pour lancer une action et ramasser des items, le titre de Gameloft s’avère d’un ennui mortel. Bref, si vous passez devant les portes de Disney Magic Kingdoms, ne vous arrêtez pas et continuez votre chemin !
