Croc Blanc.

-


Affiche Poster croc blanc white fang disney

Réalisateur : Randal Kleiser.
Scénaristes : David Fallon, Jeanne Rosenberg et Nick Thiel, d’après le roman de Jack London.
Producteur : Marykay Powell.
Compositeurs : Basil Poledouris et Hans Zimmer.
Studio de production : Walt Disney Pictures, Silver Screen Partners IV et Hybrid Productions Inc.
Distributeur : Buena Vista Pictures.
Sortie USA : 18 Janvier 1991.
Sortie française : 16 Octobre 1991.
Titre original : White Fang.
Durée : 1h47.
Budget : 14 millions de dollars.
Recette mondiale : Inconnue.
Recette USA : 34,8 millions de dollars.
Entrées françaises : 3 501 373 entrées.

Résumé.

Jeune chercheur d’or, Jack Conroy se rend sur la concession de son père décédé afin de poursuivre le travail commencé par ce dernier. En chemin, il va se lier d’amitié avec un chien-loup orphelin, dressé pour le combat, à qui il va tenter de prouver que l’homme n’est pas nécessairement mauvais.

Casting.

Jack Conroy : Ethan Hawke (VF : Alexandre Gillet).
Croc-Blanc : Jed.
Alex Larson : Klaus Maria Brandauer (VF : Phillipe Peythieu).
Skunker : Seymour Cassel (VF : Claude Joseph).
Belinda Casey : Susan Hogan (VF : Véronique Augereau).
Beauty-Smith : James Remar (VF : Richard Darbois).
Luke : Bill Moseley (VF : Gerard Rinaldi).
Tinker : Clint Youngreen (VF : Gilbert Lévy).
Castor Gris : Puis Savage (VF : Bernard Lanne).
Ours : Bart.

Achats.

Affiches.

Images.

En savoir plus.

Croc-Blanc est une adaptation du roman éponyme de Jack London publié en 1906.

Dans le film comme dans la réalité, Jed, alias Croc-Blanc est un « chien-loup », croisement entre un loup et un malamut de l’Alaska.

Face au succès, Disney sortira une suite en 1994 intitulée Croc-Blanc 2 : le mythe du loup blanc.

Les scènes du film ont été tournées directement en Alaska près de la ville de Haines. On retrouve d’ailleurs sur place un parc à thèmes où sont conservés les décors du film.

image croc blanc White Fang

Le Klondike est une rivière canadienne où a été découvert de l’or en 1896. Ce n’est pas la première fois que Disney place ses histoires autour de ce cours d’eau puisqu’on le découvre déjà, en 1927, dans un épisode de la série des Alice Comédies.

Croc-Blanc propose de nombreuses scènes de combats de chiens plutôt violentes. Il prévient d’ailleurs ses spectateurs de l’aspect « simulé » des séquences dès les premières minutes.

Le film dispose de deux bandes originales. Basil Poledouris fut le premier compositeur mais son travail n’enchanta guère les studios. Hans Zimmer fut donc embauché pour composer toute une bande originale en seize jours. Là encore, la production ne fut pas emballer. Le film dispose donc des meilleures musiques des deux compositeurs. Cet album comporte l’intégralité des musiques composées.

Notre critique de Croc-Blanc.

Connu comme le loup blanc, Croc-Blanc, aborde l’un des thèmes privilégiés des studios Disney.

Si l’amitié entre l’animal et l’homme n’est en effet pas nouveau pour la firme aux grandes oreilles, elle a la particularité ici d’avoir traversé les générations pour être, encore aujourd’hui, ancrée dans l’estime populaire. Pourtant, quand on découvre le film pour la première fois, il y a vraiment de quoi être déçu. Alors, évolution des mœurs ou véritables lacunes ? Bienvenue dans l’univers immaculé de Croc-Blanc.

image croc blanc White Fang
image croc blanc White Fang

Avant la rencontre tant attendue entre Jack et le jeune loup orphelin, les deux compères vont d’abord vivre, chacun de leur côté, tout un tas d’aventures. Enfin tout un tas, c’est peut-être trop en dire, car si le chemin emprunté par l’homme comporte, il est vrai, pas mal de rebondissements et s’avère plutôt bien mené, celui du louveteau se veut, à la manière bien peu glorieuse d’un documentaire animalier, attendrissant, mais ennuyeux.

Tandis que l’histoire du jeune protagoniste va elle aussi connaître quelques longueurs, l’heure de la fameuse rencontre arrive enfin. On le sait dès le début, Jack et Croc-Blanc vont se lier d’amitié, jusque là pas de surprise, mais la nature de ce lien restait encore inconnue et va s’avérer importante pour la suite des événements.


C’est donc après cinquante minutes de film qu’intervient la fameuse scène. Cruciale pour la crédibilité de l’histoire, elle se doit d’être forte et intense, mais elle manquera, au final, cruellement de profondeur pour justifier un tel attachement si rapide entre les deux personnages principaux de Croc-Blanc. Rapidité d’autant plus dommageable pour le récit que les nouveaux amis vont encore être séparés pour vivre, chacun de leur côté, de nouvelles péripéties.

image croc blanc White Fang
image croc blanc White Fang

Malgré tout, c’est maintenant que le film gagne en intérêt et propose aux spectateurs sa partie la plus intéressante. Après de nouvelles retrouvailles, l’histoire prend, dans sa dernière demi-heure, toute sa dimension et va passer en peu de temps, tout ce qui lui aurait était profitable de montrer sur l’ensemble de sa durée. Bien que concluant le film sur une note positive, ce concentré ne fera qu’accentuer cette impression d’invraisemblance tant les changements qui interviennent alors sont prompts et soudains.

Au final, Croc-Blanc aurait certainement gagné à être un court-métrage. Servie malgré tout par de magnifiques images, l’histoire souffre de passages bien trop rapides sur des éléments clés de sa narration. Manquant de plausibilité, il va perdre ainsi tous les atouts que la suite du récit gardait en réserve. Si le long-métrage plaira certainement aux enfants et à leurs parents, bercés par la nostalgie du film de leur enfance, il aura certainement plus de mal à convaincre celui qui le découvre pour la première fois aujourd’hui.

La note de Maxime


Beau mais mal exploité.Croc Blanc.