Réalisateur : Steve Miner.
Scénaristes : Matt Williams et Oley Sassone.
Producteur : Robin S. Clark.
Compositeur : Mason Daring.
Société de production : Walt Disney Pictures, Silver Screen Partners IV et Pegasus Entertainment.
Distributeur : Buena Vista Pictures.
Sortie USA : 24 mai 1991.
Sortie française : 06 juillet 2005 (directement en DVD).
Titre original : Wild hearts can’t be broken.
Durée : 1h28.
Budget : Inconnue.
Recette mondiale : Inconnue.
Recette USA : 7,3 millions de dollars.
Entrées françaises : Inconnue.
Résumé.
Dans les années 1930 aux Etats-Unis, Sonora Webster, une adolescente rebelle, fugue et se fait embaucher par Doc Carver pour rejoindre sa troupe d’artistes itinérants. Elle n’a qu’un rêve : devenir plongeuse à cheval..
Casting.
Sonora Webster : Gabrielle Anwar (VF : Inconnue).
Al Carver : Michael Schoeffling (VF : Inconnue).
William Frank « Doc » Carver : Cliff Robertson (VF : Inconnue).
Clifford Henderson : Dylan Kussman (VF : Inconnue).
Marie : Kathleen York (VF : Inconnue).
M. Slater : Frank Renzulli (VF : Inconnue).
Arnette Webster : Nancy Moore Atchison (VF : Inconnue).
Tante Helen : Lisa Norman (VF : Inconnue).
Achats.
Affiches.
Images.
En savoir plus.
À cœur vaillant rien d’impossible s’inspire réellement de la vie de Sonora Webster. Née en 1904, elle intègre la troupe de Doc Carver en 1923. Elle épouse le fils de ce dernier qui prend le relais du spectacle. La jeune soeur de Sonora, Arnette, la rejoint en 1928. Suite à un accident lors d’un plongeau, Sonora devient aveugle en 1931. Pourtant, durant les onze années qui suivirent, elle assura le spectacle jusqu’en 1942. Lors de la sortie du film, Sonora était déçue de l’adaptation. Elle est décédée à l’âge de 99 ans en 2003.
Le plongeon de cheval que l’on voit dans le film est né dans les années 1880. L’idée est venue de Doc Carver qui eut un accident avec un cheval tombant d’un pont dans l’eau. A force de blessures des animaux, du bien-être animal dans l’opinion publique et de l’insistance des associations de protections animales, cette pratique se raréfia dans les années 1940 mais continua encore dans les années 1970.
Burt Reynolds refusa le rôle de Doc Carver.
Notre critique de À cœur vaillant rien d’impossible.
Disney raffole des relations entre une personne et un animal. Les studios remettent ça ici avec l’adaptation d’une histoire vraie, celle de Sonora Webster.
Pratique sportive typique de cette période, le plongeon à cheval (sauter d’une plateforme d’une dizaine de mètres de haut avec un cheval pour finir dans un bassin) est choquant à notre époque mais il ne faut pas s’arrêter là et voir au-delà. En effet, Sonora veut réussir son rêve et fait tout pour y parvenir, acceptant de débuter au bas de l’échelle et de faire ses preuves afin de concrétiser son projet. Très vite, on s’attache à elle malgré un début « tête à claques ». La relation qu’elle entretient avec son cheval est touchante même si cela aurait pu être encore plus approfondie. Là où À cœur vaillant rien d’impossible bascule, c’est sur la dernière demi-heure et c’est bien dommage que l’événement déclencheur ne se soit pas déroulé plus tôt pour justement mieux entrer dans la tête de Sonora qui doit surmonter son handicap pour vivre de sa passion.
Gabrielle Anwar parvient parfaitement à incarner une Sonora rebelle au début du film et insolente jusqu’à évoluer en une jeune fille qui réalise son rêve. Elle ne cherche pas la gloire mais juste à assouvir sa passion. Du côté des seconds rôles, chacun joue à sa juste mesure et offre des relations pertinentes avec l’héroïne.
Musicalement, Mason Daring offre une bande originale qui améliore certaines scènes émotionnelles malgré une utilisation très élevée de piano et de violons à répétition. Bien qu’elle ne soit pas transcendante, la bande originale remplit son rôle.
À cœur vaillant rien d’impossible permet de passer un bon moment malgré des passages qui auraient mérité d’être approfondis.
